mardi 26 février 2008

Dion tu n'es pas Koutousov!!!

Bon je voudrais mettre les pendules a l'heure en ce qui concerne les métaphores russes de Stéphane Dion, véritables métaphores mégalomanes de bas étage. Dion se compare fréquemment au général Koutousov, voici quelque mois (au moment de sa honteuse retraite du du discours du Trône, qui précédait sa honteuse retraite du dossier afghan, qui elle-même précédait sa honteuse retraite attendue aujourd'hui sur le budget Flaherty), il indiquait son intention de "relire" Koutousov, histoire de se donner de l'inspiration. Les chroniqueurs de la Presse en firent leurs choux gras, on passe a autre chose. Mais voila qu'il remet ça, comparant encore sa situation a celle du glorieux Russe ayant déculotté Napoléon. Au point que même Marco Fortier au Journal de Montréal a remarqué que Koutousov semblait être le "héros" de Stéphane Dion mais la, on voyait bien que le pauvre Marco ne savait pas exactement qui était ce fameux Koutousouv. Analyse d'une métaphore dionesque.

Koutousov est un général russe qui a eu maille a partir avec la Grande Armée. Il faut noter que la "Grande Armée" de Napoléon était vraiment grande. De surcroît, l'armée russe était aussi disciplinée et bien équipée que d'habitude (quelques paysans râleurs arrachés a leurs lopins armés de fourches au nom d'un Tsar d'une autre nationalité dont ils n'ont rien a foutre et potentiels assassins d'officiers quand ils ne sont pas trop saoûls pour brandir la fourche assez haut).

Jusqu'ici, on voit bien que Dion voit juste, surtout en ce qui concerne le parti Libéral fédéral et son organisation exemplaire.

Koutousov (Dion) donc, prenant acte de la situation, pratiqua allègrement une politique de Terre Brûlée (ça c'est quand tu déportes ta propre population, brûle tes propres villes, anéantis tes propres récoltes, et recule en espérant qu'un jour le vide total que tu laisses affame l'adversaire auj point qu'il foute le camp; c'est d'ailleurs ce que le gouvernement canadien avait prévu faire des provinces de l'Est en cas d'invasion nazie: Terre Brûlée jusqu'a...Ottawa. Just a shuriken by the way). Donc, après avoir foutu lui-même la moitié de la Russie a feu et a sang et avoir constamment refusé le combat avec la Grande Armée, Koutousov (Dion) reçut en renfort a grandes trinquées d'alcool cheap le pote de tous les Russes du monde et même des autres planètes: L'HIVER RUSSE.

Alors ensuite cela devint intéressant, la Grande Armée gela et creva et retraita et Koutousov, vaillamment, chargea par derrière et nous renvoya tout ça a Paris a grands coups de pieds au cul (et a coups de fourches tenues par nos héroiques paysans tenant de l'autre main une bouteille de Vodka frelatée, indispensable alliée de l'héroisme).

Cet édifiant exemple colle parfaitement dans le cas Dion, a une minuscule exception près: QU'EST-CE QU'IL ATTEND, LUI? QUEL EST L'ÉQUIVALENT INÉVITABLE DE L'HIVER RUSSE SUR LA SCÈNE POLITIQUE CANADIENNE?

Je crois qu'il prostitue sa position au point d'offrir prise a une accusation d'Harpermanie, tant il déploie d'énergie a le faire survivre: il nous a encore sorti l'histoire de la fragrance de Non-Élection qui caractérise chaque canadien qu'il rencontre, peu importe ou il se trouve. Il semble que ce soit Koutousov lui-même qui sente la Non-Élection.

En primeur aujourd'hui, il appuiera le budget...qu'il devait refuser bien sûr. Terre brûlée you know.

Les Conservateurs désemparés ne savent plus quoi faire pour se faire renverser par ce sale petit pion de merde. Ils lui offrent toutes les perches possibles et imaginables pour qu'on puisse en découdre. Allez lui enlever ce livre de chevet de merde et mettez lui Mein Kampf: sinon on ne verra jamais l'ombre d'un débat!

1 commentaire:

Arthur a dit...

Hé! Hé! Quand il faut détruire Stéphane Dion je suis toujours avec toi. En effet, Dion est certainement très cultivé mais ne semble pas avoir le centième des couilles de notre bon vieux Koutousov le borgne. Je dois parcontre avouer qu'il fait le bon choix en allant pas en élection. S'il y va il perdra et s'il perd il ne sera plus le chef du parti Libéral, donc... Donc, selon son calcul (et étant donné qu'il est maintenant au plus haut échelon qu'il atteindra jamais) vaut mieux profiter de la position actuelle pendant le plus longtemps possible(et ne pas trop faire de vague).