dimanche 18 novembre 2007

In Control!! (Breakdown Part6)

A peine quelques jours après l'annonce de la proposition du maire Tremblay en ce qui concerne le projet de loi 22, il avait finalement accepté l'invitation de Guy A. Lepage et se présentait sur le plateau en compagnie de Bernard Pivot, Plume, la (trèèèèèèèssssss jooliiiiee) conceptrice d'Assassins's Creed (du nom délicieux de Jade) et de Grand Corps Malade. Le maire a définitivement marqué des points majeurs ici, et vous noterez que l'absence de métaphores sarcastiques qui rend ce post différent des autres de la série ''Montreal Breakdown'' est intentionnelle.

Le maire Tremblay s'est révélé publiquement comme un homme passionné de Montréal, passionné en général, et très habile non seulement a défendre son bilan, mais a indiquer ses priorités. Un homme équilibré qui fait la différence entre critique constructive et critique nuisible, ayant la tête (dure) a la bonne place et une vision extrêmement contagieuse de ce Montréal qu'il s'acharne a construire. Une nature forte et optimiste. Ce que toute métropole souhaiterait avoir comme maire.

Il commence en annonçant l'injection de 120 millions dans le Quartier des Spectacles (ne vous avais-je pas dit que ce dossier prendrait de la vitesse après que le maire l'aie repris a Labonté? Comme de quoi il me reste un certain flair haha c'était pas si dur a sentir mais bon), puis se lance dans une description passionnée de la ville de Montréal, sur ses efforts simples pour tenter d'en faire une métropole gagnante et de réformer le système municipal. Cela est comme un politicien sincère: il balance des chiffres mais avec passion, force, on sent la simple sincérité de l'homme. A des questions telles que, ''Ça ne vous dérange pas de participer a des missions de partenariat économique avec la Chine, était donné la situation des droits de l'homme et du travail des enfants?" il répond:

"Ça me touche, mais tout ne relève pas du niveau municipal, notre travail est d'entretenir des relations économiques privilégiées avec un pays dont la croissance est de 15%." Démagogie? Gros bon sens. La mairie n'est pas le ministère de Maxime Bernier et point a la ligne.

Lorsqu'on arrive a Labonté (1 seule question:''Est-ce que votre proposition d'octroyer la mairie de Ville-Marie a la mairie de Montréal est un règlement de comptes?), il balaie le problème: "Je ne suis pas vindicatif, c'est une mesure nécessaire et Mr. labonté lui-même la défendait quand il présidait la Chambre de Commerce. Ville-marie est le centre-ville de Montréal, un quartier vital, qui ne saurait être géré parallèlement." Démagogie? Gros bon sens!

Bernard Pivot est impressionné du dynamisme du maire Tremblay. ''Vous me dites que vous vous êtes levé a quatre heures du matin....si vous vous étiez levé normalement a 8, dans quelle forme seriez-vous?" et Lepage: ''Vous devrier donner des entrevues plus souvent, vous êtes bon."

On a l'impression que Gérald Tremblay en a peu a foutre et trop a faire pour s,adonner a ce cirque médiatique.

Attendez vient-il de gagner mon vote? En 2009, il s'est pris une sale longueur d'avance...

Chavez: One Shot Skill

Bon ceux d'entre vous qui savent pourquoi je n'ai pas écrit sur le Venezuela dernièrement ne sauraient m'en vouloir de finalement apporter a votre attention cette boutade magistrale de Chavez en Espagne. Je suis légèrement en retard, c'est que j'ai du mal a recentrer mon idée sur Chavez et le Venezuela MAIS je constate qu'il m'est IMPOSSIBLE de la laisser passer.

Or donc, Chavez était en Espagne, histoire de...mais je laisse parler les témoins eux-mêmes!

''Moving to damp down the escalating rhetoric, Spanish Prime Minister José Luís Rodríguez Zapatero then remarked: "[Former Prime Minister] Aznar was democratically elected by the Spanish people and was a legitimate representative of the Spanish people." Insensed, Chávez wouldn't let go. Though his microphone was turned off, the Venezuelan leader repeatedly tried to interrupt.

Finally, Juan Carlos (sa MAJESTÉ LE ROI Juan Carlos, nota bene) leaned forward and said, "Why don't you shut up?" According to reports, in addressing Chávez Juan Carlos did not use the formal mode of address in Spanish known as usted but rather the familiar form or tú, which is generally reserved for close acquaintances or children, not a head of state."

Bon on pourrait croire qu'un roi qui se lève et t'apostrophes en te tutoyant comme un enfant risquerait de calmer les ardeurs. Bien sûr, la personne ainsi apostrophée était Chavez alors...

"The summit ended in fiasco, as Juan Carlos stormed out of the meeting while Nicaraguan President Daniel Ortega rushed to embrace and defend Chávez. Meanwhile, Chávez said the king was "imprudent" and asked if Juan Carlos knew in advance of the brief coup against him in April, 2002. As he left Santiago, Chávez openly questioned whether Spain's ambassador had appeared with Venezuelan interim president Pedro Carmona during the 2002 coup with Juan Carlos's blessing.

"Mr King, did you know about the coup d'etat against Venezuela, against the democratic, legitimate government of Venezuela in 2002?" he asked. "It's very hard to imagine the Spanish ambassador would have been at the presidential palace supporting the coup plotters without authorisation from his majesty," he insinuated. The Spanish paper El Mundo quoted Chávez as saying that the king had "got very mad, like a bull. But I'm a great bullfighter - olé!" The Venezuelan firebrand added, "I think it's imprudent for a king to shout at a president to shut up. Mr King, we are not going to shut up."

KA-BOOM Olé Olé!

haha je ne commente pas plus, pas tant que la situation ne s'éclaire pas pour moi la-bas, mais quand même: QUEL COUP DE GUEULE. Moi je respecte ça!

Et Merde!

Je suis heureux et je vais me coucher, et je vous l'annonce DANS VOS DENTS comme du truc vert rafraîchissant!

Gabriel

vendredi 16 novembre 2007

Têt 1968: Air Strike In Montreal (Breakdown Part5)

Tel un cougar tapi dans l'obscurité, dont on ne voyait de temps a autres qu'un éclat (reflet de la haine dans ses yeux sur ses lunettes), le maire Tremblay a attendu son moment. Labonté, toujours plus sûr de lui, a enlisé l'arrondissement Ville-Marie dans le chaos le plus complet, et attendait, confiant, sur la place publique, que sur Tremblay retombe la faute et qu'il puisse récolter les lauriers et, tel César, avoir son Triomphe sur la nouvelle place Labonté (anciennement place des Arts). Triomphe acquis au prix d'une ruse du calibre de celle du Cheval de Troie, ni plus ni moins. A la guerre il faut savoir vaincre avant tout n'est-ce pas...?

C'est ce que le maire Tremblay s'est dit le matin du 15 novembre 2007 en chaussant son casque de GI, saisissant son poste radio de campagne et appelant le lointain quartier général provincial: '' Général Normandeau, request massive air strike coordinates Ste-Catherine, Mont-Royal, Berri, St-Laurent...approximately. napalm strike, incendiary bomb strike, nerve gas strike, VX gas strike, send the whole motherfucking package!" éructa-t-il, bave aux lèvres. La rumeur voudrait qu'il ait réclamé la bombe a neutrons, mais le général des Affaires Municipales Normandeau l'aurait rappelé a l'ordre.

Le maire a inséré sans le moindre tact dans le ronflant projet de loi 22 (qui vise a tenter de donner une cohérence a la structure de gestion montréalaise) un article-canon: l'octroi automatique de la mairie de l'arrondissement Ville-Marie (occupée de pied plat par Labonté) au maire de la ville de Montréal. Raisons évoquées: caractère vital de cet arrondissement particulier pour la créature montréalaise, étant son centre-ville, difficultés de coordinations en ce qui concerne sa gestion actuelle etc. Le fait que Labonté ait déja activement soutenu une telle mesure au temps de la grande camaraderie (encore un pichet, Gérald? Ouéééééééé mon pote!!!) avec le maire Tremblay n'est pas sans rappeler le coup de maître de Harper sur Dion lors du dernier discours du Trône. A défaut de sortir Labonté de sa tanière dans la jungle (aux allures de Taj-Mahal miniature), Tremblay décide d'annihiler la jungle! Que peut le jeu de finesse de Labonté contre un aussi monstrueux déploiement de FIREPOWER digne descendant de la scène de la cavalerie aérienne d'"Apocalypse Now''...empruntons a Coppola les paroles qu'il met dans la bouche du général de la division aéroportée, et déposons les, délicatement, avec une attente difficilement contrôlable, dans la bouche du maire Tremblay, toujours dégoulinante de bave, ses yeux écarquillés par l'ivresse de la rage en processus d'assouvissement. Déposons ces paroles...

"I love the smell of napalm in the mornin'. Smells like...victory!"

ahhhhh...permettez-moi une image mentale qui est pour mes synapses la plus extatique des sucreries.

Il veut battre Labonté en anéantissant purement et simplement sa position sociale! Dans le style ''et soudain s'abattirent des nuées de cavaliers infernaux au nombre de 444444 (nuées) qui ravagèrent de fond en comble une seule maison a Westmount et emportèrent une seule âme a la mairie de Montréal pour y être éternellement torturée'' CHIRURGICAL STRIKE! Alors on attends avec impatience les supplications de George W. Bush qui se débat avec son Ben Laden depuis un temps pathétiquement long! Mettez Tremblay sur le coup! C'est plus du Fabienne Larouche, c'est du Saint Paul! Hollywood se rhabille, on a un nouveau centre de palpitants thrillers a sensation, la Presse, page 18, quotidiennement! 51$ par année putain tout le monde s'abonne!

Alors la, on peut dire que Labonté est resté silencieux! Ses deux minimoi qui l'ont suivi dans sa Grande Sécession ont jappé quelque peu, mais ça sonnait pas mal caniche. Labonté, drapé dans sa tragique cape grecque antique, a magnanimement laissé entendre qu'il prendrait la parole lundi, en leur donnant une taloche indignée car le son de crécelle de leurs jappements incessants allait jusqu'a agresser ses pauvres nerfs soumis au choc d'une telle menace. Les deux chienchiens se turent, leurs yeux mouillés de se voir rabroués alors qu'ils ne faisaient que le vaillamment défendre malgré leur gorge nouée devant l'Immensité divine! Ils méditent déja leur retour en grâce chez Union Montréal, seul parti de la Grandeur municipale, qui n'a pas froid au bouton rouge, situé sur le menton frémissant de Tremblay, a au moins 108 degrés Celsius!

Espérons que notre Trotsky municipal au nom gentil sait couper les noeuds gordiens, ou qu'il était chef de meute chez les louveteaux, parce que la, il en a tout un a dénouer!

Pathétique démagogie lundi I CAN'TTTT WAITTTT TO SEEEEEE (dis-je avec l'enthousiame d'un paysan moyenâgeux le jour du bûcher annuel)

jeudi 1 novembre 2007

Cerise!

Or donc, je viens de découvrir mon 1er Club à Montréal depuis...le Parking quasiment! C'est un assez vieux pote que je ne vois plus beaucoup qui m'appelle random alors que je divaguais en vain sur un divan, verre de vin à la main (paraphrasons Loco Locass), juste après Loft Story et je mentionnais justement qu'il aurait été sympa de faire quelque chose de smooth pour l'occaze, mais les partenaires n'ont pas pu se raréfier, faute d'avoir jamais existés: c'est que ma suggestion à moitié molle de dernière seconde s'écrase pitoyablement sur un voyage à New York qui réunit la plupart des personnes présentes, alors je me décide à ne rien faire sans trop de regrets, l'idée n'ayant même pas vraiment germé, lorsque mon téléphone sonne...

Hey, viens-tu au Cherry?

45 minutes après, au métro Place d'Armes, je m'embarque avec mon ami dans une voiture avec une bande de lurons étranges. Au début j'ai un peu peur de m'être embarqué dans un truc trop gros pour moi, trop fou, trop intense, bref je ne sais plus mais bon j'y suis alors....
Donc la moitié sont anglos (2) les autres francos (2) plus moi (1 intrus). On commence par aller dans un appart pour une raison X= une fois à l'intérieur, j'ai tout le loisir de parler un peu avec les gens, qui finalement se révèlent être des gens très sympathiques, qui m'intègrent vraiment vite à leur bande au point de m'appeler Gab en moins de deux minutes....J'avais oublié ce monde de junkies de piste de danse dans lequel j'ai tellement été inclus à l'adolescence.

Finalement on arrive au fameux Cherry, c'est dans le Vieux-Montréal, l'endroit exact je ne saurais le dire mais c'est sur Saint-André. On arrive là, et ma première impression en est une de surprise: on entre dans le club par une porte de bois qui mène dans un sous-sol et il faut débourser 10$ pour entrer. On entre et l'alcool est très cher, 7$ la bière, pas de pintes pas de pichets.

Puis je me rends compte du CROWD. Bon, il y en a plein de déguisés bien sûr, mais tout le monde est souriant. Je me fais tout naturellement aborder par Sophie:
''Ah toi aussi tu es déguisé en...??? Moi c'est en Sophie!''. Pis remarquez, pas de grosse drague là, on trinque pis on repart chacun de notre côté. :e bar est fait avec des niches sur les côtés très intimes (pour quand tu veux la paix) puis une grande piste de danse jamais trop pleine, et toujours pleine de gens qui sourient et DANSENT VRAIMENT. Et qui se mélangent. En plus il y a autant d'anglophones que de francophones, et le monde est en général beau. C'est un bar dans lequel je n'irai pas trop souvent parce que çà coûte trop cher, mais c'est peuplé de jeunes relax, moyenne 25 ans. Et c'est fly, le crowd se sent bien. La musique est bonne, c'est du House progressif, un peu tribal, le genre de musique qui reste toujours smooth mais finit par te projeter partout dans un foisonnement de rythmes avec lequel tu te fabriques une danse, que tu partage allègrement en tendant la main au gens (au moins le quart la saisissent et dansent avec toi du premier coup! C'est ÇÀ qui a fait ce club dans ma tête)


En moment donné, je me laisse aller à me payer UN double Jack And Coke, pis après je me laisse aller à suivre les rythmes du Deep House que je retrouve comme un vieux gilets chaud et confortable dont on ne se souvenait plus l'existence.

Des fois je suis tellement heureux que je fais des grimaces aux filles et une va jusqu'à m'embrasser sur la joue!

Je suis revenu chez moi VRAIMENT saoûl mais VRAIMENT content de mon halloween improvisé. Parfois je trouve que ma vie manque de légèreté, ben lè je me suis fullé la tête d'hélium il n'y a pas à dire!