dimanche 30 décembre 2007

Sinécure

Sinécure

Avancer visiblement dans les charbons ardents pédicure flamboyante et récompense aléatoire
Distancer durablement le froid saisissant les chances de salut et survivance aléatoire
Attaquer vaillamment les vents déstabilisant et présent aléatoire
Surmonter conséquemment les vagues débordant et passé aléatoire
sinécure
que la luxure, que la respiration les ratures illusions futurs contrefaçons
Rêvons en béton
marchons en coton
et oublions l'originel
tout droit le démon nous gèle
à pleine vitesse vers l'Enfer réel
mets les freins
sauve les tiens
Ne recherche rien qui ait le moindre goût
Protège ton âme
des serres infâmes qui l'entament pendant que tu amasses
tout ce qui se casse

L'autre ville

L'autre ville
Rafales, dédales, tornade mentale
Les coins droits des rues désespérément tordus
Plus rien ne rêve que la barbe
Qualité ectoplasmique aux lueurs microscopiques
qui percent le brouillard fantomatique et couvertures enroulées
débris enveloppés de rêves coupés, sève arrêtée éclaboussant
le Archambault, suitant par toutes les fissures du McDoharnaché pour tout détruire
dans un cercle argenté aux rimes divines
imppeccablement délivré je fais des cercles concentriques
les forces chtoniennes déchaînent leurs choas, leurs chiaso, leurs chaos
qu'à cela ne tienne SOMA NARX
bas les masques, toute vie se concentre ici pour pourrir
une anomalie y erre pour tenir un jour de plus
les lignes d'autobus et les trios plus,
le temps des fêtes, les cadeaux
la circulation, l'animation
et quand le jour se lève
guère que 12 heures de trêve

Strange people I Meet

Hey, j'ai changé les noms, mais tout le rester est vrai (ou fictif)

Ce fut ainsi, ce ne fut pas ainsi... (il s'agit de trucs que je voudrais voir commentés: je songe à faire un medley à publier...lisez donc le fond...j'écris un roman dudes et dudettes!!!)

STEVEN

Steven
Général: Steven Graham a 51 ans, selon ses dires, mais il en paraît facilement 60. Il se promène constamment habillé d'un manteau vert qui, bien qu'il ne présente aucune déchirure ou saleté apparente, a l'air très vieux et sale. Il a l'air malade et décrépit, est vaguement jaune.

Première rencontre
Ma première rencontre avec lui résulta en l'achat de sa guitare pour 40$, en fait je l'ai en gage, mais il a l'air de vraiment s'en foutre, alors je suppose qu'elle est à moi. Je vais la garder pour lui encore un temps. Il m'a carrément avoué qu'il voulait s'acheter des quarts de coke avec l'argent. Comme il allait la vendre à tout vent, j'ai pris sur moi de lui fournir ses 40$ et sa gratification immédiate en lui spécifiant que sa guitare n'était qu'en prêt.

Je crois qu'en fait il se fout vraiment de la guitare et que j'ai cru à tort qu'elle était à lui. Il semblerait que ce fusse un gars qui lui aie donné sa guitare alors qu'il lui devait de l'argent, ou une autre histoire sans queue ni tête propre aux junkies toujours prêts à se délester de tout sauf de leurs 20$.

Il m'a ensuite vanté les mérites incroyables de la guitare, ce dont je lui ai clairement spécifié me foutre totalement en lui rappelant qu'il pourrait la ravoir pour ses 40$ sinon elle pourrirait quelque part dans mes apparts pour les siècles des siècles. Je refusais ainsi clairement d'en prendre possession et de me retrouver en position de quelqu'un qui doit à Steven la jouissance d'un « deal » miraculeux. Cette action a été extrêmement importante et je dois répéter cette attitude dans mes rapports avec toutes les autres cibles.

Rencontres subséquentes
Il y eut d'autres rencontres avec Steven. Le pattern était exactement le même, et son problème tout en étant extrêmement facilement identifiable par n'importe quelle personne douée d'empathie MINIMALE (même ELLE pourrait le dire si elle arrivait à l'endurer plus que 30 secondes...), est dénié avec une détermination étonnante par lui-même et dérobé à ses propres yeux, alors encore et encore il ne retombe pas seulement dans le même piège, mais dans la même exacte SITUATION identique répétée sans arrêt. Cela doit extrêmement miner son moral et sa confiance en lui.

La deuxième rencontre eut lieu le lendemain de l'histoire de la guitare. Il est revenu pour me parler, et j'ai perçu dans cette attitude une demande. Je lui ai demandé pourquoi il était dans la rue. Sa blonde l'avait jeté dehors, car elle était jalouse qu'il soit sur le BS et qu'elle doive travailler (ce sont ses mots). Je n'ai jamais fait semblant de croire ces justifications qui font reposer la responsabilité de sa situation sur les épaules de sa blonde, de son manque d'amis etc etc. Parfois il se met à pleurer sur son sort. C'est très enfantin et je lui rappelle toujours son propre rôle. Il l'admet toujours sur le moment, mais se remets aussitôt à nier. On ne peut pas lui faire confiance. Je ne lui prête aucun argent, même si je sais qu'il en a besoin, car je sais qu'il veut s'acheter de la drogue et proclame devant moi qu'il va arrêter seul et que c'est fini. C'est une attitude d'enfant qui essaie de maladroitement manipuler un adulte pour avoir un jouet, sauf qu'il est en train de mourir et je le lui ai carrément dit qu'il en avait moins à faire (de chemin) qu'il en avait de fait et qu'il devrait se donner une chance de bien finir en allant à l'hôpital. J'ai presque réussi, mais il s'est mis à m'assurer qu'il irait le lendemain. Je lui ai dit qu'on savait tous les deux que c'était faux. Il a nié. Échappé, mais je ne pouvais pas le forcer. Je l'avais presque eu.

Remarque: Steven a des sautes d'humeurs qui semblent pathologiques: il pleure amèrement sur son sort quelques secondes, puis il voit une benne à neige et se mets à rire: « Çà c'est moi je vais dans le camion hahaha ». On dirait de l'hyperactivité ou je ne sais pas quoi. C'est pour çà qu'avec lui je table sur le foutre dans un taxi pour Dollard-Cormier, en fait carrément pour Saint-Luc, en demandant au chauffeur de s'assurer qu'il entre (ne pas le laisser se défiler une fois qu'il aura fait le pas), car il semble incapable de « focus » et il a trop pris d'alcool et de cocaine pour être capable de gérer la pression de la rue sans rechuter (volonté très faible, il ne lutte qu'en apparence pour pouvoir me raconter ses problèmes et pleurer sur lui-même). C'est pourquoi à chaque phrase je défais brutalement ses justifications et expose immédiatement ses mensonges qui tirent sur le pathétique tant ils sont bâclés. Et il a toujours besoin de 20$. Je lui dit qu'il n'est pas digne de confiance, qu'il s'aveugle, qu'il va rester et empirer et peut-être crever s'il n'allume pas et je lui ai remis un papier avec l'adresse de Dollard-Cormier. D'un coup que l'impulsion soudaine arriverait. Mais je table encore plus sur l'hosto, il est très malade.

Troisième rencontre (26 décembre):Je ne lui épargne aucune réalité, aucun coup. Je le frappe très durement et parfois très brièvement il est sur le point de...mais encore aujourd'ui, il m' a raconté 1001 mensonges et a fini par acheter un quart avec je ne sais trop quel argent. Sa blonde l'avait encore foutu dehors brutalement au même motif que la dernière fois. (Même exacte situation). Encore une fois, il n'avait au départ aucune responsabilité, mais je lui ai dit qu'au contraire il en possédait une partie (sa blonde aussi par contre a l'air d'être fucked-up, mais c'est pas mes affaires). Il prend les choses du mauvais côté. Il parle de se trouver un emploi. Je lui dit qu'il a l'air à moitié mort, miséreux, jaune, décrépit, vieux, malsain. Il se recroqueville mais a bien reçu le coup. Je lui dit qu'il doit s'occuper de ÇÀ avant (et je ramène çà à Saint-Luc), donc de s'occuper, avant sa blonde et son très éventuel retour à l'emploi, de lui.

Il semble développer une admiration pour ma personne qui me confère une autorité sur lui. Çà pourra être utile de s'en servir, le cas échéant. Quand il aura fait le pas, je devrai mettre une attention spéciale à le féliciter chaleureusement, car sous ses dehors égoistes il est TERRIFIÉ par l'idée d'une aide du système. Cependant il le nie avec la dernière énergie. Il ne le VOIT pas. C'est évident comme la Lune de l'extérieur, mais pour lui il ne veut pas y aller par ORGUEUIL. Il n'a aucun orgueuil, et quand je le lui dit il se drape dans une pauvre imitation: je laisse tomber pour cette fois, inutile de le tuer moi-même.

C'est cette dernière défense qu'il me faut briser la prochaine fois. Il m'a témoigné un respect important aujourd'hui, en ne se rebiffant jamais à mes répliques acerbes et surtout en me donnant une boîte à cigare qui semble avoir une grande valeur sentimentale pour lui. J'ai accepté CE cadeau (elle est à moi maintenant). Je crois que par là il admettait en quelque sorte inconsciemment mon point de vue. Je prévois d'ailleurs qu'il utilise ce cadeau pour me réclamer de l'argent plus tard: auquel cas il apprendra le sens du mot « cadeau ». Je crois qu'il m'accorde assez de respect pour plier. Je me sens de toute façon plus fort, il ne peut me faire céder par le chantage, seulement par un seul acte concret et ses suites je lui reconnaîtrai la force.

Bref çà a progressé. Il m'a dit admirer mes couilles, que lui n'en avait pas. Je lui ai dit qu'il se prouverait en avoir si il se levait et allait à l'adresse sur le papier. Il a longtemps hésité en salle avant de me dire qu'il n'irait « jamais ».

J'ai espoir.

(26 Décembre 2007)

Nouvelle rencontre avec Steven durant ma nuit off du slavehouse. Je zonais dans la rue comme je le fais toujours. Très froide nuit, avec des chutes intermittentes de neige et de pluie glacée. Au coin des rues peu de hustlers, peu de pushers, juste ces crisses de runners qui cherchent la moindre câlisse de roche gratuite, même par nuit d'apocalypse...même les gars avec la roche sont pas sur le street, juste moi, les âmes perdues, les vautours, et les aveugles à tout çà qui fument des cigarettes sur le bord des bars en se plaignant de la loi antitabac.

Après avoir vu des sans-abri debout au coin des rues s'envelopper dans de vieilles couvertures et dormir dehors par ce temps affreux (mais quelle crisse de force ils ont...je ne loaderai jamais qu'on puisse les regarder de si haut quand une seule journée dans leur peau résulterait dans le suicide de tant d'imbéciles bien-pensants, de policiers moralisants et autres humains peu reluisants), je tombe sur Steven

recroquevillé, mi-debout, mi-rampant, les yeux perdus, manteau claquant au vent carrément arrêté au coin Berri-Ste-Catherine, une véritable allégorie de la victime de la Mort attendant les serres qui s'abattent sur elle dans le plus grand dénuement. Mon coeur se serre immédiatement: je le gèle tout de suite, je deviens plus froid que le monde environnant. Il m'a aggripé et j'ai repoussé sa main. Il m'a regardé sans comprendre et je l'ai giflé, J'ai fait carrément voler mes écouteurs et je lui ai hurlé qu'il se laissait crever et que puisque c'était comme çà je le laissais tomber right where he stood.

J'ai fait un pas, remis ma chaleur sur ma tête, repris la marche en ligne droite sans me retrourner.

À la guerre comme à la guerre, un soldat doit parfois tirer. Je ne suis pas attaché à ces gens: ils ne doivent pas recevoir de moi chaleur, mais lumière. La lumière, quand tu traînes dans le noir depuis la Nuit des Temps, elle brûle en câlisse, elle perce, elle effraie et crisse, elle te permet de voir pareil. Ma job c'est pas de leur chauffer les pieds, c'est de les allumer. Eux ils marchent ou ils veulent, c'est pas à moi de les suivre dans leur cheminement. Mais quand tout çà devient brutal, comptez sur moi pour les mettre à mal si c'est ce qu'il faut pour que le monde devienne meilleur, je ne ménage pas les coups.

jeudi 27 décembre 2007

Salman Rushdie: Shalimar Le Clown

Je ne saurais donner des cotes chiffrée aux livres que je lis. J'aurais la fâcheuse tendance de mettre seulement 1, 5 et2,5 alors je me contenterai d'émettre mon opinion hey, vous en faites ce que vous voulez right?

Tout d'abord, un mot sur Génie, euh, Rushdie. Salman Rushdie est un Indien (de l'Inde) qui a une plume plus que géniale. Son Oeuvre, lea Versets Sataniques, a créé un réel émoi dans le monde musulman: d'aucunes langues de mauvaise foi diront que n'importe quoi le fait (et bon, elles seraient peut-être dans le vrai). Une fatwa a été lancée contre lui par Khomeiny lui-même, ladies and gentlement. Le Hezbollah a effectivement raté un attentat contre lui. Je vous tiens au courant: je le lis pour la 3e fois. Je ne vous recommande PAS les Versets comme première lecture de Rushdie: sa plume est à son top niveau, et il faut passer par la base pour aller saisir toutes les subtilités contenues dans son écriture. Il ne semble se poser aucune limite: monde réaliste MAIS magique et exit la contradiction par exemple (scènes d'un symbolisme absurde délicieux: lee Démon arrêé comme immigrant illégal par la police anglaise, par exemple), le nombre de sujets traités et la richesse des nuances dans les personnages semblent aussi sans limite, de même que certaines phrases de 212 mots qui ne sonnent pas mal. Un maître bref.

Shalimar le Clown, par exemple, est d'un abord beaucoup plus facile: et est paru 25 ans après le premier. On dirait presque qu'il l'a écrit comme une porte d'entrée sur son style: GAP indo-occidental et identité indo-occidentale, l'histoire se sépare entre 5 personnages et se déroule à Los Angeles, dans la Résistance française en 1944, dans la guerre indo-pakistanaise de 1965, dans le jihad en Afghanistan, au Cachemire...et tout sonne vrai. Une fantastique histoire d'effet papillon incluant sang, relations entre deux villages cahemiriens, prisons américaines et Banquet des Trente-Six Plats Minimum...émotions, religion, un mollah d'acier jailli d'un tank qui drige une cellule djihadique internationale, un ambassadeur américain assassiné par un clown du cachemire...

Çà se lit tout seul...j'ai commandé 5 autres Rushdie. Addictive.

mercredi 26 décembre 2007

Lettre ouverte à l'Évolution

Madame l'Évolution,

Je vais aller droit au but, car je suis un citoyen (rebelle) du Monde appelé Terre, et je suis PROFONDÉMENT OUTRÉ, DOUBLEPLUSOUTRÉ, par votre négligence CRIMINELLE dans votre travail sur notre planète. Je comprend parfaitement que vous avez un Univers entier à faire évoluer, et probablement plusieurs races attardées à faire évoluer en même temps en divers points de l'espace-temps et que la gestion simultanée de toute cette progression, même selon des critères quantiques barbants, doit être un travail exigeant à un point tel qu'un pauvre pion insignifiant tel que l'humble auteur de cette missive soumise ne peut concevoir.

MAIS LE PION PEUT TE DIRE UN TRUC, SALETÉ! DÉLÈGUE! KIDNAPPE UN CHÉRUBIN INNOCENT PIS FAIT LE ÉVOLUER PAR TOUTES SORTES DE PROCÉDÉS MONSTRUEUX EN UNE SOUS-FONCTION QUI AURA POUR RÔLE D'ARRANGER LES AFFAIRES ICI, MAUDITE COCHONNERIE IMBUE! J'AVAIS DÉJÀ ASSEZ D'ENDURER UN RETOUR DES ANNÉES 80 QUI ÉTAIENT ELLE-MÊMES DE TOUTE ÉVIDENCE UNHE CRÉATION ÉVOLUTIVE BÂCLÉE LE LENDEMAIN D'UNE BROSSE AVEC DIEU! MAIS LÀ IL Y A ENCORE DES PRIMATES QUI SE POINTENT À MA JOB SANS POUVOIR PARLER AUTREMENT QU'EN BORBORYGMES ET QUI CHIENTTTTTT À TERRRRRRREEE DANS LE FOND DE LA SALLLE!

J'SUIS PAS DUPE, C'ÉTAIT PAS DANS LE DEAL QUAND ON A CHOISI DE S'INCARNER ICI! C'ÉTAIT CENSÉ PROCURER SENASATIONS FORTES D'ACCORD MAIS POUSSEEEEEEE PASSSSSS SINON JE ME SUICIDE, JE MONTE PIS ON S'EXPLIQUE.

Maudite administration tout croche

Gabriel Simard, HOMME vivant sur TERRE dans une ville avec des HOMMES

vendredi 21 décembre 2007

Secret Agents Cold War Heat Berlin 1962 (Breakdown Part7)

Ok, je vous jure que j'ai tenté de rete-rete-retenir le nom des personnes impliquées ainsi que leur f-f-fonction, mais c'était trop du menu fretin, il m'est impossible de mémoriser les détails les concernant (en fait ma vie est en danger,j'-j'i-j'ai PEUR bon contrôle contrôle...-inspire-expire ALLEZ!)

Il s'agit d'activités hautement secrètes, de la plus haute importance, et ce message est le dernier que j'arriverai éventuellement à envoyer sur la Toile tel une bouteille désespérée contenant la Vérité: combien de temps devra-t-elle flotter avant qu'un égaré ne la retrouve et ne connecte les points?...Godspeed Godspeen, ils arrivent...le Comité Exécutif fantôme de Vision Montréal et celui d'Union Montréal ne peuvent tarder à me retrouver...je dois faire vite...vite...)

Il se trouve que la semaine dernière -oh Suprême complexité politique, jeu de finesse aux implications aussi profondes que multiformes, chaque geste porte en lui espoir et fatalité pour tant d'individus, le poids le poids!!!- une députée de haut niveau de Vision Montréal (dont le nom m'échappe probablement à cause de subtils poisons ayant tué ma mémoire sans défense, dans mon café, dans mon Party Mix, partout!) a retourné sa veste et est passée à Union Montréal et au maire Tremblay! et ce la veille du dépôt du budget bidon du parti d'opposition (celui qui a toujours assez d'argent pour faire tout ce que le vrai budget promet et même réduire toute taxe à 0 et même payer les gens gratuitement)!

Ce qui veut dire qu'un membre de la direction du nouveau parti dont Labonté va prendre la direction a pris la direction du parti Union, direction maire Tremblay, renaissance de Montréal tralala et avec le secret de l'argent dans les arbres! Motif: Labonté est vraiment un nul de 1ere!

Commentaires d'autres membres importants de Vision Montréal dont le nom défie toute mnémnonique (ils se cachent sous Céline Tremblay, Michel Guay ces salauds! INTRAÇABLE! Qui se rappelle de Lucienne Simard en? En? Faut déjà que vous relisiez! Ils sont malllinnnnssss!): "Incroyable! Elle a toujours semblé une vraie Vision Montréal!"

Permettez moi: "Justement, elle voit le seul endroit qui reste ou voir Montréal, et non Labontéville"

La transfuge est immédiatement apparue avec le maire Tremblay, dénonçant le manque de vision de Vision Montréal (oucccchhhhh!!!!), les incohérences et les fabulations de la direction du parti, l'apport irremplacable de Labonté et ses rêves grotesques à une organisation déjà burlesque et nuisible (au mieux).

Réactions de Vision Montréal: "Depuis une heure, on sait depuis toujours que cette nulle ne vaut rien et sa position centrale dans le parti n'avait aucune conséquence sur quoi que ce soit! Bien fait pour elle!

MERDE LE SWAT DÉFONCE MA PORTE!

TRANSMETTEZ L'INFO À TOUS MES AMIS JE VOUS AIM...

mercredi 12 décembre 2007

et ben merde, est-ce un jour historique pour l'Occident.

12 Décembre 2007. La Justice persiste et signe un tour du chapeau, 3 1eres pages en 3 jours, 3 Gargamels sortis du ciel engorgé de monstres ailés, 3 horreurs conscientes de leur infâme condition spirituelle sont condamnés à la face du monde, défaits par la justice qui correspond cette fois avec celle des hommes. La Justice en plus frappe des coups de plus en plus improbablements spectaculaires: elle condamne d'abord Pickton (le juge aurait mérité la peine de mort pour ne pas l'avoir fait); puis Conrad Black (attrapant ses pieds et le ramenant ici, mais il s'en tire à demi-il se retrouve dans un "campus" pénitentiaire. Néanmoins la seule gueule qu'il avait me prouve que ses dents sont devenues dentier si sa gencive existait encore, ce qui est assez pour me satisfaire.

Puis ce matin, coup de maître! L'inhumain Lacroix déclaré ENTIÈREMENT coupable des 51 chefs d'accusation. OUCH! Et lui, il s'en va en TAULE. Bang-Bang-Bang

Quelqu'un peut me dire si dans le XXe siècle on a une telle concordance de procès de gens riches qui se soldent par leur rabrouement? One after the other?

Des fois les nouvelles me confortent...je suis pas seul après tout à rêver un monde meilleur. Shoot'Em Up hi5 les jurés et juges de ces procès!

mardi 11 décembre 2007

Histoire d'Amour moderne

J'ai une PLS (Pathetic Love Story) à raconter! Il s'agit du côté gauche de mon cerveau qui essaie de se mettre en ménage avec la réalité, mais celle-ci a décidément jeté son dévolu sur mon flamboyant côté droit qui d'ailleurs prend toute la place sur mon profil Facebook, reléguant mes pauvres capacités mathématiques à vendre quelques allumettes dans le froid...
Mais tout çà est une pathétique manoeuvre de mon côté droit qui au fond est éperdument amoureux de mon côté gauche mais lui reproche de ne pas passer assez de temps à cuisiner, construire des meubles et prévoir rationnellement l'avenir. Tiens ton rôle, putain, si tu me veux, car la réalité que voilà est sexy en tabarnak avec ce string blanc!
Mon côté gauche rétorque en devenant complètement en grève, incompétent et totalement dépendant de ses rares amis sudoku et mémoire, qui se tannent de ses perpétuels larmoiements et appels aux mots fatalité, aubergine et insondable déprime en loop grinçant perpétuel ou ne résonnent outre cette litanie emmerdante que les sauvages bruits de la réalité baisant extatiquement avec l'imagination dans la chambre limitrophe!
Mais putain branchez une synapse, stimulez un neurotransmetteur on le voit que vous êtes amoureux et compatibles, youuu ouuuhhh CONNECT THE GODDAMN DOTS (parce que pendant vos conneries j'ai l'air schizophrène moi comment voulez vous que JE baise?)

Bravo!

Pour une fois, soulignons les beaux coups de la justice ces temps-ci: en deux jours, Pickton ET Conrad Black derrière les barreaux! Pickton, malgré la noblesse de son but (anéantir le Mal) en est devenu la chose après avoir cédé aux pulsions de détruire les corps qu'il habite. Il semble y avoir pris plaisir et un LONG procès accablant a pris fin hier: la justice des hommes a fait la part des choses et, sous un motif délirant (le premier meurtrier en série condamné pour série de meurtres non prémédités) le jury a pu éviter que le verdict ne soit cassé en appel. À ceux qui disent que dans 10 ans Pickton est libéré pour bonne conduite je dis: regardez ses yeux si il survit vous croyez vraiment qu'On va le déclarer apte à sortir un jour? Out For Life, good.

Et un autre ennemi de l'Humanité, BEAUCOUP plus dangereux et usuellement BEAUCOUP plus glissant lorsqu'il est temps de le juger, est foutu en taule aujourd'hui pour 6 ans: Conrad fucking Black ravale probablement encore ses paroles saluant son acquittement. Un riche homme d'affaire fraudeur, un véritable démon déroutant l'humanité, POSSÉDANT DES TONNES DE MÉDIAS, vivant une horrible vie dénaturée, volant des millions à ses esclaves pour couronner les siens, se permettant de dire à un juge, "you can't touch me" en plein procès, a en effet été envoyé à l'ombre pour six ans hier. Il devra rembourser 6 millions (il se fout mais pas les victimes! Beau geste! Et un maigre 125000$ d'amende). Six ans de taule, ne me dites pas que c'est pas long. Enlevez-vous six ans, 3 ans, UN an. Et imaginez que vous avez passé ce temps en captivité, même chez vous. Sans pouvoir sortir, téléphoner à sa guise, pris là quoi!
C'est fucking long six ans, surtout pour lui, habitué d'être traité en empereur Néron.

Fuck, 2 en 2 pour la Justice! Surtout Black, keep discarding those suckers!

lundi 10 décembre 2007

Insupportable cohérence

Bonjour tous,
Je rentre du travail ce matin, prend La Presse à la porte et l'ouvre paresseusement avant de lire autre chose avant de changer de lecture avant de dormir, comme chaque matin 8h44. Or, ce matin, la cohérence est si extrême, si réelle, si présente, si doucereuse en pleine première page que je ne lis pas un mot et saute sur le blogue pour immédiatement commenter cette splendide insulte à notre intelligence collective. En effet, non pas La Presse, mais les dirigeants économiques mondiaux nous prennent pour des valises, et de grosses valises, que dis-je, des cercueils d'obèses morbides en quête de records Guiness dérisoires nés de leur folie des rondeurs. Au centre à droite, un petit encadré annonce 3 nouvelles: 1) " BOUCHARD-TAYLOR- POUR UN ISLAMISME À LA QUÉBÉCOISE (ces deux intellos sont décidéments de plus en plus insane, je vais le lire celui-là, mais qu'est-ce qu'on va se marrer! mais cette nouvelle n'a pas rapport dans mon point alors je passe) 2)"Les Québécois seraient en faveur d'une constitution interne (tribunaux de la charia à la Québécoise hahahaaaa mais vos gueules Bouchard-Taylor vous me déconcentrez! Allez sacrifier un agneau à Zeus putain sortez de ma tête!) je reprends 2) Les Québécois seraient en faveur d'une Constitution interne
et 3) " Bourses: Montréal et Toronto fusionnent!

A-T-T-E-N-D-E-Z!!@!

Qu'est-ce qu'on va FOUTRE d'une Constitution si on fusionne le pouvoir économique avec Toronto? Qu'est-ce qu'on espère d'une autonomie politique en tant que Québecd si on tend les commandes économiques à la putain de Ville-Reine! Mais c'est pas tou! Déjà de la grogne au PQ aussi, dans le même journal! Motif: la souveraineté! Pauline Marois ne ferait rien! MAIS QU'EST_CE QU'ON FOUTRAIT D'UN PAYS SOUVERAIN AVEC LES COMMANDES ÉCONOMIQUES À TORONTO DITES MOI? Les frontières politiques/économiques n'ont strictement plus rien à voir les unes avec les autres: welcome to reality. Un pays, c'est quoi maintenant que les ressources productives, anyway, passent dans les mains d'une tout autre carte du monde? Mais ou est la carte du monde avec les influences GM/Coke/Exxon/Shell qu'on se rende compte du fait que réclamer constitutions et pays indépendants est un archaisme du XXe siècle? Il faut s'attaquer aux hinterlands économiques maintenant. La preuve: Montréal fait seulement 15% de son commerce avec le canada, 6% avec le reste du Québec, et maintenant près de 30% avec des pays autres que les États-Unis, entre autres, l'horrible Chine communiste, maoiste, pays salaud du sang en veux-tu en voilà, le maire Tremblay passe plus de temps à Pékin qu'à Québec ou Ottawa, know it.

Alors à la fin, peut-être bien qu'ils nous la donneront la Constitution, comme ils nous ont soudainement filé le statut de nation et qui sait, ils nous donneront peut-être l'indépendance clés en mains. SO FUCKING WHAT?

LA BOURSE S'EN VA À TORONTO C'EST DE ÇÀ QU'IL FAUT SE PRÉOCCUPER, L'ÉCONOMIE DE POINTE, ELLE SE DÉVELOPPE LÀ OU LES GENS QUI ACHÈTENT RENCONTRENT CEUX QUI VENDENT, les métropoles de la chaîne mondiale de prospérité possèdent tous une Bourse, c'est comme un restaurant sans four sinon. Ben on vient de fusionner notre four avec Her Majesty. Qu'est-ce qui est arrivé quand il y a eu les fucks d'aéroports donc? Ah oui, toute cette industrie touristique et même ces débouchés d'industrie du savoir qui ont coulés sur Toronto comme un torrent et qui ont permis une hiérarchisation économique nette en sa faveur et maintenant, la moitié du secteur économique montréalais est bradé à vil prix? À quand la fermeture de la succursale montréalaise, en raison du fait évident que de toutes façon les investisseurs se foutront évidemment d'aller tantôt ici tantôt là pour négocier.

À Montréal pendant ce temps on élaborait le concept d'islamisme à la québécoise tout en se gorgeant du statut particulier de la ville dans le monde et de la façon si particulière (et si démocratique, pleine de saveurs) qu'on a d'y vivre. On lui coupe le robinet, potes et potesses, à notre ville.
Beaucoup moins attirante sera une métropole ou rien ne se passe faute d'argent, les opportunités devenues torontoises draineront la couleur là-bas, dans cette putain de ville plate de merde à chier sans bars et sans sympathie.

ce sera le grand moment de l'éclosion de la Constitution Québécoise

yayyyyy

lundi 3 décembre 2007

Construction

Bonjour bonjour à tous ceux qui prennent le temps de venir voir si j'ai updaté ce blogue! C'est que présentement ma vie est en construction et je suis complètement débordé de choses à faire (je cherche un montant appréciable d'argent pour compléter mopn admission en littérature; j'écris beaucoup; j,ai été réciter un texte pour briser la glace; je me fabrique une vie sociale; bref c'est ce blogue qui a écopé!). Par conséquent, ce blogue prend relâchepour encore au moins 7 jours (jusqu'au 10 décembr car NON, je ne l'ABANDONNE pas mais m'arrange pour y donner de la qualité haha).

Je suis désolé de vous priver ainsi de mes mordantes chroniques: sachez qu'elles seront de retour plus acides que jamais et que je vais donner à ce blogue une forme définitive, qui incluera TOUT ce qui me passe par la tête! À la semaine prochaine!

Gab