mercredi 3 décembre 2008

The Beat Soldier Shortcuts 1- LUTZENKIRCHEN

LUTZENKIRCHEN ou LUETZENKIRCHEN

Ce producer au nom wack compense son évident manque de talent quand il est temps de se trouver un nom par des beats sick et variés à saveurs de délire mental. Il s'agit en ce moment définitivement d'un des producers, sinon LE producer, qui s'éclate le plus dans la kaléidoscopique expansion du champ de la musique électronique en 2008, ou plus de 50 nouveaux styles ont été frénétiquement créés pour essayer de caser les tracks indéfinissables qui fusaient de partout. De grosses tracks, dans le cas de Lutzenkirchen, qui a explicitement nommé son premier album, paru à l'été 2008 (tout frais) ''Pandora Electronica''.

Cet homme possède un sens du dancefloor hors du commun, et également, soyons franc, une connaissance certaine de l'effet de certains types de sons sur les danseurs ayant consommé des drogues psychédéliques. Ses tracks proposent de véritables voyages à travers son imagination débordante (la surprenante ''Cairo On Acid'' qui évoque très clairement l'état psychédélique, '' A Night In Rio'' qui est une débauche de rythmes qui n'a rien à voir avec feu le Tribal Techno", sa fresque ''Knight Moves'' qui entraîne les danseurs innocents à travers une partie d'échec qui explose bien sûr en ''Checkmate''. sans oublier la très lourde ''Gimme My Chicks'' et la très ondulante ''Music For The Girls"...

Il possède quelque EP (je vous conseille ''Back In Time EP, part2, qui inclut un remix fait avec un vrai drum et un remix avec un kick ''top mongoooooole à six O'') Bien sûr ces bombes sont dirigées avant tout au dancefloor, reste qu'elles frappent dans la tête.

Lutzenkirchen, on l'aime malgré son nom dégueu et ses lyrics allemands pas beaux des fois.

Gab se paie Martineau!

Mr. Martineau,
Votre chronique de ce matin dans le journal de Montréal démontre de deux choses l'une: soit vous avez analysé la situation à l'extrême premier degré et n'avez vous pas tiré des conclusions évidentes, ou soit vous faites tout simplement preuve d'une mauvaise foi probablement liée à la performance pathétique qui est la norme de la politique canadienne.
Les gens, Mr.Martineau, on élu un gouvernement conservateur minoritaire aux dernières élections. Je ne prétend pas vous apprendre ce qu'est un gouvernement minoritaire, je sais pertinemment que vous savez ce que ce mot recouvre. La différence de mandat de ce type de gouvernement, principale et évidente, est qu'il peut être renversé et le pays dirigé par une coalition de partis de l'opposition si il perd la tête, ce qui ne constitue aucunement un coup d'État, mais bien une disposition constitutionnelle de notre système qui permet à la population de tenir la bride serrée. Système archaique qui date de 100 ans avant la révolution française, mal adapté et absurde mais parler de coup d'état n'est pas sérieux, c'est même ridicule et ça gonfle d'importance une situation politique peu fréquente mais tout à fait légale. Un putsch, Mr.Martineau, a un objectif. En voyez-vous un, à Ottawa?
De surcroît, vous affirmez que les Canadiens ont élu les conservateurs, et fuck le reste. Il vous manquait un bout de phrase, les canadiens ne faisaient pas exactement (avec raison) confiance à personne et ont élu un gouvernement conservateur minoritaire pour qu'il puisse être renversé en cas de crampe au cerveau ou de crises de retour au Moyen-Âge. Les actions récentes de Stephen Harper me confirment sa paralysie cervicale, et les partis de l'opposition remplissent exactement le mandat donné par la population aux dernières élections, même si vous ne considérez pas que vous avez voté pour ça. La masse électorale a voté pour ça, et d'autres que vous ont voté. Bienvenue en démocratie représentative.
Maintenant, notre système dépassé mets le sort du pays dans les mains d'une personne qui va parler au nom de notre Reine (joignez les mains et priez) et cette personne serait profondément stupide, Bush fois 100 au moins, de renvoyer le pays aux élections pour un résultat similaire (ajoutez en bonus le suicide de Dion). Le gouvernement sera assuré par une coalition, et j'emmerde tout le reste, mais contrairement à vos affirmations démagogiques qui me semblent émotives et bien peu réfléchies, l'ensemble du corps électoral est représenté, même ceux qui hurlent au pinochet séparatiste.
Il serait temps de changer de mode de scrutin, vous ne trouvez pas, vous? Et personnellement, je trouve que parfois vous dites absolument n'importe quoi, alors que parfois vous allez au fond des choses mais ces déclarations ce matins étaient vraiment sans aucune profondeur. Beaucoup de gens vous lisent, vous savez?
Bonne journée
Gabriel Simard, Décrocheur universitaire de 27 ans qui se retrouve dans la nation mondiale de la musique électronique beaucoup plus que dans sa société. C'est vraiment triste.


Lol ou est le dancefloor avant que je m'en prenne aussi à Mario Dumont?

mardi 7 octobre 2008

Ignition

L'espace d'un instant aux murs suintant de bave
se tasse des amants aux yeux mal dessinés
Un père veille, la Mère est vieille
c'est pareil

dimanche 14 septembre 2008

Musical Foundation Explication

Bon, il y a un nouveau lien sur le blogue (regardez à droite de ce post). C'est une émission de dub/dancehall/hip-hop hostée par deux français au bon goût musical qui m'ont demandé du weed sur le bord de la rue lors de leur première journée à Montréal (ils se tapaient un voyage sans itinéraire complètement random et ils commençaient à Montréal. J'ai bien tenté de leur dire qu'ils n'avaient pas à sortir d'ici mais ils étaient têtus).
Grâce à ma flamboyante chevelure fuschia (ou verte), ils m'ont couru après malgré mon bon pas rythmé par mon beat de loin trop fort as usual et ils ont fini par crasher chez nous 2-3 jours sur les divans et on a fumé la salvia et le weed et même fait un party pas rapport qui a levé pas pire et on a super énormément gros trippé musique, échange de clés USB, grande fraternisation etc.
Bref ils étaient top bien ces gars et j'ai connu plein de trucs reggaeton vraiment bons grâce à eux et je leur ai filé le dubstep qui les faisait putain de merder ouais à fond la caisse.
Alors j'ai streamé en RSS leur truc. Cliquez, les émissions sont dispos en streaming, c'est relax, et ces dudes trippent vraiment musique alors voilà, j'espère bien vous les avoir vendus ;0p

The Bug CD Review

One step beyond dubstep, The Bug (a.k.a. the extremely prolific and much sought out Kevin Martin) mashes up killer bass, dub and dancehall into a skanktastic, deep, dark brew that will have you begging to be his bitch. London Zoo features some heavy hitters on the mike-including Spaceape, Warrior Queen (on the already massive Poison Dart) and reggae legend Tippa Irie-that bring a righteous fire that burns the toast with scorching intensity. When the smoke clears and grimy red eyes are rub-a-dubbed, the rubble of Babylondon will be rumbling with apocalyptic echoes of subterranean bass that carry all the way to Zion. Hell, this shit is so wicked the devil better watch his ass! The Bug will blow the dust off your speakers and your mind. London Zoo is essential for doing summer up proper. Rewind!

samedi 23 août 2008

Just groovy (and glitchy)

Okay checkez, la semaine passée le pik-nik a tellement levé que j'ai fini à l'after pik-nik au Circus avec une gang de gens inconnus alors qui étaient aussi remontés que moi à la suite des très incendiaires sets alignés de Mateo Murphy et Thomas Schumaher et au Circus nous attendais un fucking nowhere (à ce moment) qui se révéla me foutre carrément la tête en feu, et je me retrouvai propulsé parmi les étoiles en tant que Supernova...son nom? Maral Salmassi...
Il est sur le NLRR Mixtape Project auquel je suis affilié vaguement via 64hz (un crew de rave junkies qui poussent un dj fou braque mais bon je crois que les lecteurs du blogue se sacrent de mes menées collective dans le monde de l'organisation de partys alors bref)

Je share son set NLRR avec tous ceux qui ont envie de voir à quel point le glitch peut groover sans être agressant. Warning. Justin Timberlake et Basement Jaxx y passent. Et mes amis, ça fait shaker la tête l'aprèm en trame de fond.

http://www.zshare.net/audio/17511726e44d9f11/

01. Siriusmo - "Wow"
02. Golden Bug - "We Love Tokyo"
03. Kelis - "Bossy (Alan Braxe & Fred Falke Remix)"
04. Justin Timberlake - "Love Stoned (Justice Remix)"
05. Boys Noiz - "Lava Lava (DJ Feadz Remix)"
06. Digitalism - "Idealistic (A-Track Dub Remix)"
07. Justin Timberlake - "Sexy Back (Alavi Remix)
08. Lostep - Because We Can
09. Basement Jaxx - "Right Here Is The Spot (Switch Remix)"
10. M.I.A. - "Boyz (The Twelves Remix)"
11. Def Inc. - "Walking The Dread (Switch Remix)"
12. The Martian Brothers - "Stoopid (Red Foxx Wamp Wamp Remix)"
13. The Shoes - "America (Brodinski Remix)"
14. Scissor Sisters - "Kiss You Off (Mr. Oizo Remix)"
15. Fancy - "What's Your Name Again? (Busy P Remix)"
16. Mr. Oizo - "Patrick 122"
17. Mr. Oizo - "C.H.I.V.E.R.S (Trina Kills Xtended Edit)"
18. Rage Against The Machine - "Killing In The Name Of Sebastian"

vendredi 22 août 2008

Now What?

...Une fleur, d'un bleu scintillant, sur un glacier, toujours, parmi les palmiers, un jour
une heure, d'un aveu jaillissant, sur un cahier, toujours, parmi les mariées, un tour

Une seconde, des cieux commandant, dure une armée, toujours, parmi les grés, un jour
Un millénaire, des Dieux descendant, sur une jetée, toujours, semi poussé, un four

Cuit les yeux, mille ans au feu
cligne, une seconde digne

Rien que des signes

La Belle Étoile Dormante (Fin)

''Je suis l'Apocalypse''
Dylan pris la main de la Princesse et l'entraîna vers l'extérieur, où se trouvait ses outils et donc son marteau avec lequel il allait lui apprendre quoi dire.
Tout en s'exécutant habilement sans laisser une seule marque visible en anorak, le nouveau psychiamédoPrince s'aperçut qu'il aimait bien lui foutre des coups extrêmement puissants et décida pour le plus grand bien du monde, frais défini en ''real-time'', d'apporter une empreinte américaine dans son Québec perso, changea l'hymne national pour n'importe quelle track de 50 Cent et les chanteurs d'hymne nationaux furent négligemment brûlés et remplacés par un lecteur MP3 sur random. Emporté par G-Unit, Brian décida de se la jouer Mobster et, le dimanche, il affectait d'être un pimp sur la rue principale qui pimpait sa bitch très bien élevée d'ailleurs, qui jamais ne disait rien et se laissait tripoter, complètement immobile, victime d'effets secondaires dûe à la cryogénisation expérimentale à l'azote liquide ou whatever. Who cares.

Elle était sauvée, merde, la grande mission nationale Keuhbèquoise était remplie! Brian décréta fête nationale le jour où la Belle avait prononcé le mot Apocalypse. Tout semblait aller pour le mieux au Keuhbèque, qui avait dû abattre toutes ses vaches car son nouveau Roi n'aimait pas la couleur et avait ainsi pu découvrir la valeur nutritive du gazon (et ainsi se passer de la vache devenue intermédiaire inutile, s'était dit Brian, qui avait aussi banni le lait sous prétexte que c'est blanc et que le blanc c'est la couleur de la saleté et du Mal. Et voilà le travail!)

Au premier Anniversaire de l'Apocalypse, les réjouissances battaient leur plein avec une session de ''In Da Club'' sur repeat pendant 12 heures. C'est ce moment que choisirent les Nains de Mataquin pour fondre sur Mariouval et lorsque Brian voulut vaguement s'interposer on tenta de répondre à toutes ses questions à l'aide de plusieurs pieux et autres objets de la vie courante devenus dangereux car importés de Russie, où même les plumes d'oreilles deviennent meurtrières aux mains de forces policières hors de contrôle.

Mais peu importe ces détails barbants.

Brian, conscient qu'un capitaine doit couler avec son navire, fit face courageusement en jetant la Princesse aux Nains assoiffés de cerveaux qui le pourchassaient, écume rouge aux lèvres pour les retarder et fit un Alberto Fujimori de lui en se rappelant opportunément sa nationalité U.S.A. Qui est bien sûr prépondérante sur le droit divin de sa Monarchie qui vivait sa Révolution française en version naine. L'amour de la démocratie lui tira des larmes et il décida d'évoluer et de faire mieux que Louis 16 en acceptant la réalité au lieu de vouloir régner. Il épargna même à son peuple discours et séparation larmoyante dans sa mansuétude. Le peuple, en attente d'un chef pour leur dire de respirer, fût promptement moissoné par deux enfants nains non armés qui bouffèrent tous les cerveaux avec appétits et devinrent par conséquent planificateurs de retraites et experts en REER et experts en destinations vacances soleil avec leur devise: ''si tu n'es pas biend dans ta peau parcours 12 000 kilomètres à prix réduit vers de l'herbe verte!''
Les autres Nains N'eurent pas de cerveaux et n'eurent pas à subir directement cet effet énervant, n,ayant qu'à supporter l'incessant babillage insensé des deux bébés qui ne parlèrent plus que de préparer le futur ou d'oublier le passé en allant se baigner dans un endroit mystique appelé Fort Laudergraal.
Brian eut le temps d,atteindre les USA avant que les Nains aient compris que tout ça était du vent.
Fort de son expérience, et se présenta derechef comme Président, ayant déjà en Mataquin son ennemi en sa bouche sa guerre froide en sa tête le Bien et le Mal, personne ne sera étonné d'apprendre qu'on lui confia les destinées du Monde sans même une élection car rapidement il avait supprimé la Démocratie pendant que les gens regardaient tous en l'ait voir si l'Apocalypse y serait pas.
Depuis le temps qu'on l'attend, celle-là....

HEIL!



Moralité
Attendre quelque temps pour avoir un époux,
Riche, bien fait, galant et doux,
La chose est assez naturelle,
Mais l'attendre cent ans, et toujours en dormant,
On ne trouve plus de femelle,

vendredi 15 août 2008

Annonce

Ce blogue ne servira plus qu'à jeter de la création sur le Web.

Je laisse tout en l'état, mais les autres sections sont mortes, poussiéreuses, inutiles et non-stimulantes à ce stade de ma vie. Bien sûr la section muze est immunisée.

Dance, fly.
Digi-talism

Whoosh...

:0)

mercredi 13 août 2008

A Modern Day

A Modern Day
Spatule émergea du lit dans l'angoisse étouffée par les fils des morceaux de rêves oppressants fragmentés de façon à les rendre incompréhensibles par son cerveau à la chimie digne d'une thèse de doctorat en médecine. Immédiatement la porte s'ouvrit pour laisser passer sa colocataire ensanglantée, le visage tordu d'un sourire dément, veines ouvertes et couteau à la main. Elle se rua sur lui surnaturellement vite, et Spatule était paralysé.

1. Spatule émergea du lit dans l'angoisse éveillée par son dernier rêve qui lui semblait provenir de l'inquiétude qui lui venait par rapport à la réaction de sa coloc face à la relation sexuelle qu'il avait eu avec elle avant de décider de ne plus en avoir avec elle. Il se leva du lit et déborda de joie car...
2. Spatule émergea du lit dans une angoisse existentielle profonde reliée à ses jambes paralysées et a la solitude de l'appartement qui l'oppressait car sa coloc l'avait brutalement laissé tomber comme un chiffon et il vivait seul depuis quelques mois, .étant plutôt difficile en termes de colocataires...
3. Spatule émergea du lit en sueur et toucha ses jambes, se pinça au sang et tua son chat pour vérifier qu'il ne dormait pas. Il était sûr de dormir mais le chat au coup brisé se chargea de lui briser le coeur, pour se venger de ce traitement gratuit, en restant mort pendant la tête à moitié arrachée.
Spatule étant incapable de se concentrer plus de quelques instants sur quoi que ce soit oublia pourquoi il pleurait sitôt minou dans le container et s'attaqua à sa belle journée qui commençait pour se démarquer des ringardes époques précédentes, vers 15h.

Voici ce que tu fuis: le vide devant toi et l'éboulement derrière.
Pas trop tard gars mais

Spatule ouvrit les yeux.
8h18 AM. Aucun souvenir de la nuit précédente. Le cadran émettait un son strident et répétitif qui déchirait les bras de Morphée et le poussait dans la réalité comme un commissaire politique soviétique à la bataille de Stalingrad. Au moins c'était l'été à Montréal.
Montréal.
Spatule avait beaucoup à faire dans la belle journée qui s'annonçait: c'était aujourd'hui que tout commençait!

D'un leste bond il se dirigea vers la porte de sa chambre qui s'avéra être un trompe-l'oeil mais la pourriture et l'humidité avaient rendu le mur si fragile qu'il passa néanmoins à travers et accéda sans problèmes au couloit menant directement à sa cuisine ou il courut pour se faire un café. Mais finalement il décida de s'envoyer quelques Valium accompagnées de trois shooters de Jack en ligne car il avait besoin d'énergie pour ce Grand Jour et il trépigna d'impatience devant l'avenir aux accents démesurément sociopathes de salon qui s'annonçait en grande pompe devant lui, déroulant un tapis rouge aux formes ridiculement royales devant son esprit enfiévré aux amphétamines et carburant aux hallucinogènes. Tout basculait mais un équilibre tortueux le faisait rire aux éclats pointus d'un son psychopathe à la démence contagieuse comme le virus Ebola des âmes, Sa voisine, devenant instantanément folle, chantait des vieux hits des années 1980 tout en se fracassant le crâne à coups de marteaux, alors que quelques secondes avant elle était une malsaines ménagère aux ambitions Santa Barbariennes ridicules. Quelle histoire.

Après quoi, vers 8h35 AM, Spatule sortit pompeusement de son appartement, sourire aux lèvres style menthos et regard déterminé de gagnant en mal de podium et n'ayant en tête que champagne décapité au sabre et jeunes demoiselles en vêtements moulants lui adressant des sourires faisant fondre la rue devant lui.

Spatule émergea du lit dans une allégresse divine et avec une érection monumentale qui rappelait Stonehenge mais nulle femelle n'était là pour en profiter.
Dépité, il rejeta les couvertures sur le côté et se rendormit.

Il dormit toute la journée.

Dans son rêve il s'éveillait et devait se rendre à son travail important de fonctionnaire fédéral chargé de transférer entre l'Office Fédéral Des Subventions Accordées Aux Entreprises Provincialement Subventionnées et l'Office Provincial Québécois De Recherche Des Subventions Erronées Ou Accordées En Double. Ce travail titanesque lui prenait toute sa vie, mais il valait bien la peine de sacrifier sa vie, tout le monde en convenait.

Dans sa petite voiture, il regardait les gens qui payaient les impôts que son travail acharné tentait de protéger des artistes, entreprises, individus, pétrolières et autres qui tentaient d'encaisser des subventions en double par diverses ruses de formulaire de type machiavélique que lui démêlait comme un scout les noeuds. Il lui vint des larmes de voir tous ces gens qu'il protégeait dans l'ombre comme l'agent 007 accrédité x-b-124e3764 armé d'un clavier et d'épaisses lunettes corrigeant sa vue destructrice de fraudeurs.

Arrivé au bureau, il attend sa première mission jusqu'à ce qu'il rentre à la maison, satisfait de son rôle primordial à l'ordre social et se permette un repos bien mérité, regardant un film dépeignant les troubles relations amoureuses de gens fictifs existant vraiment. Il suivit avec intérêt la rencontre des deux âmes, leurs complexes danses mystiques et étranges circonvolutions relationelles propres à rendre n'importe quel psychologue matrimonial fou (et faire la fortune colossole des avocats matrimoniaux) et s'émerveilla devant tant d'humanité et de puissance wagnérienne dans les sentiments.

Après quoi

Spatule s'éveilla en sueur

gars attention tu délires mais

Spatule s'endormit fermement et se dirigea à pas lents vers la chambre noire de sa coloc photographique et son univers holographique soudain se mit à glitcher et lui renvoya coup sur coup des images de meurtres sauvages et d'orgasmes délirant qu'il vivait simultanément sur tous les plans d'existence qui auraient pu être et il devint Dieu puis explosa un Univers entier.

Et Simon de s'éveiller, bras et jambes attachés, dans une kaléidoscopique chambre capitonnée aux murs verts jambon et se trouva devant un médecin mort à la ceinture boulonnée de pilules prête à pallier aux états d'âme.
Et les guerres ensanglantaient le monde.
Et les riches pillaient les pauvres.
Toujours l'espoir brillait.
A Modern Day, chaotic and sliding, yet always providing new ways of trying to better up what seems lost, to revive the dead, and to shake the

Spatule émergea

Folie

Droit devant, seul espoir, que la Volonté vainque la stupidité.

Fin.

lundi 28 juillet 2008

Les Entretiens de Nuremberg

Il existe sur la Deuxième Guerre mondiale et le nazisme des ouvrages qui se comptent en trillions et qui traitent, épluchent, analysent chaque seconde de la vie du dresseur du chien d'Hitler et tous les autres aspects imaginables du conflit afin d'apercevoir en filigrane la face du totalitarisme nazi, qui est un côté de l'Homme qui, rappelons-le, existera toujours. C'est un sujet passionnant une fois saisies les implications réelles de cette période en termes de capacités de l'âme humain à la grandeur et à la bassesse, étant l'exemple le plus grandiose, je corrige, grandiloquent de décadence et de valeurs à la polarité inversée des plus étranges et inimaginables.

Le livre dont je vais vous parler ici est particulier et donne un accès étonnant et profondément humain sur le sujet. Il s'agit d'un livre d'ailleurs bien écrit et peut facilement être compris complètement par une personne à qui le mot ''Reichmarshall'' évoque un oiseau et qui ignore ce qui se décida à Yalta mais qui connaît Auschwitz et qui sait qu'un génocide eut vaguement lieu en 1845.

Les entretiens de Nuremberg sont une série d'entrevues effectuées avec les 21 accusés des procès de Nuremberg (qui suivirent la guerre) par le psychiatre chargé de veiller à leur santé mentale. Le modus operandi est simple. Le psychiatre arrive, note l'humeur et la santé, puis demande aux accusés de parler ''sujet libre'' et il les questionne en plus de plus en plus profondément dans ce qu'ils dévoilent.

La plupart parlent beaucoup de leur défense au procès, et donc tentent par des constructions intellectuelles parfois stupéfiantes d'expliquer pourquoi ils avaient porté le nazisme, ou de nier leur responsabilités, chacun à leur façon. Ils expliquent pourquoi ils ont suivi Hitler, comment ils ont sauvé le monde du communisme et comment la responsabilité du génocide doit être partagée avec les Alliés (cet argument complètement hallucinant est défendu avec une intelligence impressionnante par Fritzche, qui dit vouloir éviter par la que Hitler soit érigé en légende).
D'autres fois, ils parlent de leur femme, de leur vie, ils s'apitoient, ils sont comme des lionceaux en cage dont la mère s'est barrée, mais ce livre est complètement fou de l'état d'âme du nazisme et de tout ce qui en reste aujourd'hui.

Les accusés, sauf un, sont tous des gens dont les tests d'intelligence passés à Nuremberg sont hautement supérieurs à la moyenne. Leurs personnalités sont aussi d'une fascination sans limite, passant du classique ''c'est les autres et pauvre moi qui me fait juger bou hou hou'' à un accusé devenu automate qui a toujours en chaque circonstance la réaction appropriée caricaturale et qui parle uniquement sur ton de discours sans manifester la présence d'une âme, et aussi Goering, qui lui, est proprement terrifiant, arrogant, fier, qui défie par son suicide même le monde entier en refusant sa faible condamnation en prenant sa vie.

À tous ceux que le sujet intéresse en son côté humain, psychologique ET philosophique, ce livre, je crois, vous passionnera profondément, et de surcroît il ne nécessite pas vraiment de connaissances approfondie des faits de la guerre ou de langage spécialisé, n'est pas aride et se lit très facilement, chaque chapitre relatant les conversations avec un accusé particulier.

Leon Goldensohn, ''Les Entretiens de Nuremberg''

samedi 26 juillet 2008

Piece of chemical wisdom

Lorsqu'on remporte sur soi-même une victoire à la saveur Armée Rouge/Berlin 1945, il ne faut pas s'étonner qu'en pleine euphorie d'une vie pleine d'air qui s'ouvre sur la fraîche dépouille, qui hier encore obscurcissait tout le ciel immuablement, une nouvelle guerre soit déclarée immédiatement en réaction allergique à la possibilité que le succès utopique puisse provenir d'une voie que je défriche contre toute attente, et surtout, contre les désirs et les images que l'on se fait de ce que je devrait être pour être taggé sain et heureux.
Surprenammment, ma place que je réclame finalement et mon air ainsi que mon bonheur forgé de mes propres synapses semblent avoir habitué les Alliés à un confort absent et complaisant.
Well.
Patience. Mais ''laisser tomber''?
Tu devrais déménager loin d'Internet, par exemple sur Mars, parce que c'est ainsi fait que je ne connaît pas le sens du mot ''laisser tomber'', sur le long terme. Là ou ça compte et que je suis structurellement incapable de baisser les bras. So, ce sera une ''drôle de guerre'', mais à la guerre comme à la guerre, I will not lose.

Et putain, oui, ce message s'adresse directement à 4 personnes, mais aussi à 8 milliards d'autres. Live and let live.

If you want me out, press ''eject''. Mais ce serait bien la chose la plus zouf à faire, mais vous seriez quand même à l'abri de la conscience de ça.

Hey, mon nouvel appart est chill, le bog va être réactivé soon, c'est juste que je bouffe de la vie en mode Simpson: depuis le temps que je me le refusais.

New no: 514-845-5975 Dispo pour toutes formes d'activités, bourré de chaleur, prêt à rendre au centuple.

PS: Sûrement que si j'espérais transmettre mes petits états d'âmes par mon blogue les personnes concernées ne seraient jamais mises au courant alors j'utiliserai canaux clairs et limites aiguisées pour ça, ce qui compte au fond, c'est pas eux mais bien ce phénomène si étrange d'hostilité et de mépris aveuglément mal placés avec même pas assez de volonté pour entrevoir un oeil checker si c'est un pied qu'on écrase ou une crotte de chien.
Bref, je vous dirai plus tard si le Bien ou le Mal a gagné, ou disons le Respect ou le MoiMoi... for now je vais retourner fumer bcp trop de joints en écoutant les Kottonmouth Kings beaucoup trop fort en attendant le pik-nik suivi des glissades d'eau nocturnes etc etc. Impardonnable ;0p

vendredi 27 juin 2008

L'Homme qui n'en était pas un (Part3)

1986
L'année des illusions.
L'Empire soviétique est monolithique et aucun signe ne permet de ressentir qu'il reste moins de 1000 jours avant que le communisme implose comme une pomme pourrie, avant que l'URSS Croule subitement avec fracas, recréant le chaos et, de son dernier souffle, vomisse le tiers de l'humanité dans la gorge capitaliste avant que ses yeux se figent, congelés, comme Lénine, catapultant l'Europe de l'est dans la balkanisation instantanée.
De sa bouche inerte coule une traînée de chars lourds, ombre d'une intervention en Afghanistan qui tue les dernières victimes de la Guerre Froide à grands renforts d'artillerie et le ciel est sillonné de Stingers allumés par la flamme des Moudjaheddins qui fait exploser des hélicoptères lents pris entre les montagnes. Les stratégies gigantesques des deux blocs ont gelé le monde et nous voici presque dans Orwell: aucun des deux blocs n'est en mesure de conquérir l'autre et aucun des deux jamais ne tombera donc nous sommes en sécurité, au bord de la guerre nucléaire. Et la vie continue, sous cette menace diffuse. À bien y penser...Oussama, c'est du pipi de chat comparé à l'empire soviétique. L'URSS!! Des milliards d'usines prêtes à armer des milliards d'hommes costauds et prêts à mourir pour la cause, des milliers de bateaux indestructibles qui sillonnent la mer Noire en quête de l'instant d'irrésistiblement pousser en avant, des lignes de chars longues de dizaines de kilomètres qui ronronnent sous leur camouflage juste derrière le mur de Berlin, prêtes à déferler méthodiquement sur l'Occident pourri....
Oussama, dans sa cave, bof...on veut nous faire croire qu'Oussama a une...une bombe chimique dans sa nébuleuse Al-Qaeda tout juste capable de faire sauter un bateau par décennie...

les Russes ont encore 28 000 ogives nucléaires pointées ur les cibles stratégiques nord-américaines...Combien sur Montréal? L'URSS, ça c'était de l'ennemi public!

Mais bon mon histoire ne concerne que très indirectement la Russie...

C'était le mois de mai. 1986. Le jour je ne sais plus. Une fin de semaine car je travaillais au dépanneur, ma 1ere jobine et je ne travaillais que les week-ends, tous les week-ends, et je me souviens que j'avais l'impression de complètement rater ma vie car la vie, c'était le week-end. À 17 ans, on n'a pas encore compris qu'on peut vivre le mardi soir, et même baiser comme des animaux.

samedi 21 juin 2008

Shout-Out: Pik-Nik

Hey juste une mise au point pour mes centaines de milliers de fans inconditionnels qui voudraient pouvoir s'évanouir: le dimanche, inconditionnellement, sous le déluge, je me ramasse à l'île St-Hélène, au pik-nik électronique. Je balance de l'artillerie lourde sur le dancefloor (qui donc avait prédit qu'avant 25 ans j'arrêterais de danser et serais diplômé universitaire pépère? Sûrement un dude que je vois plus_;0p)
Fak, si ça vous tente de danser votre nightshift away, de passer l'aprèm à bronzer au chaud, à danser un peu, à boire de la bière pis à se la jouer party people au lieu de vous demander quoi faire de votre congé ou d'aller acheter des machins de fille sur Mont-Royal pour ensuite chiâler que vous brûlez votre cash (les filles) ou de passer l'aprèm sur le Net à zoner entre Newgrounds, canoë et des dépêches ultraspécialisées concernant des sujets-araignées qui vous ont capturé momentanément mais dozt vous n,avez rien à fucking cirer, ben débarquez au métro Jean-Drapeau pis suivez le beat. Emmenez vos amies (amis aussi, ok...) pis de la beer en cannette.
Pis on se la saoûle

L'Homme qui n'en était pas un (Part2)

Inutile de compliquer inutilement ce récit déjà très papillon, ou à défaut d'en avoir la forme et la légère liberté il en a l'effet et souffre par conséquent de la -les?- causes, et le fait que le monde soit fini n'y change rien. Le néant, vous le savez tous dans votre peau, dans vos yeux, dans le briquet de l'étincelle électrique qui vous a un jour fait passer de tas de moelle gluant et horriblement difforme à bébé presque-né, peu importe que vous l'ayez, cette connaisance, dans votre banque de mémoire à court, moyen, long terme, taux d'intérêt indifférenciés, elle est incluse avant votre premier coup de pied qui fit poser à votre père, doucement, rituellement, hors-cultures, pays et niveaux de développement, la main sur le ventre de votre mère, vous accueillant dans votre nouvelle existence amnésique. Je vais vous la verbaliser ici, comme au Commencement, pour que je m'y retrouve aussi, comme si ça continuait.

Le Néant, il est inaliénable, inattaquable, indestructible, inévitable, inexorable, on y est tous voués, on n'attends tous que ça, assis devant nos gardiens cathodiques aux multiples miroirs qui captivent tous âges, tous niveaux, ou alors on attends ça aussi en s'insurgeant contre ceux qui attendent autrement, par exemple en suivant chaque semaine durant 1 heure pendant 14 ans une télésérie (728 heures plus le temps passé à y penser, à en parler) par simple désoeuvrement. Cela est la seule réalité commune à nous tous. Alors inutile d'en parler ça compliqerais mon récit vous comprenez?
De toute façon comme on y passe tous, impossible que rien ne succède au Néant alors pourquoi s'inquiéter courir et amasser des biens sans relâche et se divertir, carrément, alors qu'évidemment on a un truc à faire ici!
Je sens venir l'objection: comment quelque chose par définition peut succéder au Néant?
PETITE GOURDE EXPLIQUE MOI COMMENT ON EST ARRIVÉS ICI. La première seconde de l'Espace-Temps! C'est pas des scientifiques rationnels qui ont mathématisé ça avec leur Big bang à la noix!

Pardonnez moi cette digression et ma pensée qui s'égare. Ma chambre est torride, je suis désolé.
Bon voilà...sans avoir à parler de ce qu'on sait tous communément, mon histoire a un fil conducteur.
Tout a commencé en 1986, à Montréal....

vendredi 20 juin 2008

Il l'a fait! (Montreal Breakdown)

Il l'a fucking fait! Labonté vient de décréter Sainte-Catherine ''voie piétonnière'' pour l'été entier! Il semble que Labonté ait transformé les paramètres de la réalité: après avoir aboli entièrement l'heure de pointe, il est maintenant non-orthodoxe de prétendre que Sainte-Cath, dans le quartier gay, donne accès au Pont Jacques-Cartier, auquel on accède maintenant en tapis volant.
Remarquez: les commerces sont heureux comme des enfants à Noël: concours de la plus belle terrasse (le Club Sandwich exposera ses rats), jours de fêtes et amusement garanti....sauf que Labonté a émis (encore) une loi pour que personne mette de musique dehors et que le moindre bruit soit sévèrement réprimandé.
C'est pas parce que sa petite magouille pour nuire au maire Tremblay lui fait transformer Ste-Cath en rue piétonne qu'on a le droit de s'amuser...
pauvres automobilistes...

MAIS QUEL ATTARDÉ! Je rêve il est impossible que de telles têtes de noeuds fassent de telles imbécilités sans queue ni tête - you know, fuck the system! Si au moins ce putain de cadre social nous offrait des trucs cohérents, des avenirs valables dans des réseaux socials un tant soit peu fonctionnels, j'aurais peut-être une once de seconde d'hésitation avant de dire fuck the world
mais crisse

maxime bernier
benoît labonté
george bush
PET
Jean charest...
Mario Dumont?
Sylvio Berlusconi
euh...une autre voie SVP? Je la taille avec mes ongles s'il faut ok?

Quel raté ce labonté!
Ah oui en passant...on a donné 150 000$ de subventions à un ostie de trisomique qui voulait construire une banane géante pour la faire voler au-dessus du texas...elle est à moitié construite, le projet avorte, il manque 1,8 millions

zing zoung zang you know what? Je suis moins détraqué quand je me suis envoyé une goutte d'acide en arrière de la cravate pis que je bande sur Aphex

L'Homme qui n'en était pas un (Part1)

Le réveil est éprouvant, difficile. Ses poumous aspirent l'air sporadiquement, comme si l'atmosphère usuellement oxygénée était tout à coupe constituée à 50% d'eau en cette journée de juillet collante qui voit dès 10h30 le mercure atteindre 35 degrés et Saint-Denis chauffer comme un mirage pour sans-abris. Tes poumons, eux, font leur travail mécaniquement, sans que tu t'en rende compte, alors que l'eau froide qui gicle dans ta douche (et en dehors, rien à faire) te fait momentanément oublier la canicule. Tu te sens comme une Molson qui flashe lors des 2 minutes de publicités à RDS car les sportifs de salons se doivent de boire dans leur divan, interjetés dans une remontée spectaculaire de leur équipe favorite, qui elle, est en forme et ne boit que les lendemains de coupe Stanley.
Au moins, les sportifs de salons ne sont pas addicts à la créatine, mais c'est une autre histoire...L'élite actuellement sportive est droguée jusqu'aux yeux pour donner une performance maximale pour entretenir le rêve de tous ces gens assis, accroupis, fixés, évaporés, qui attendent avec un plaisir aigu et un thrill certain, la suite: la saison prochaine, les Jeux Olympiques suivants, Virginie (dans un autre ordre d'idée). Tout ça sur écran cathodique allumé qui lance des rayons gammas hypnotisants sur une seule fréquence, anomaliquement, captive l'attention, englue le temps, le passe, le purge, comme une sentence.
Je suis d'accord, c'est beaucoup plus stupéfiant que dégoûtant comme prise de conscience, mais surtout ^ca a l'air étrangement inaliénable. Comme si ''le monde qu'on rêve en couleur de changer'' c'était juste ces millions de gens en sursis devant le gardien blafard à l'éclairage glauque et tremblotant, alors que c'est si...malléable. De toute façon, les hommes attendent l'étape suivante depuis toujours.

Mais...

Pardonnez moi cette digression et cet erratisme dans la réflexion. C'est qu'il vient de se produire quelque chose d'inédit dans ma - notre- dans la vie, et mon esprit surchauffe, pour ne pas dire se comporte autrement qu'en ordinateur, il craque.
En plus cette chaleur...ma chambre est tropicale, ma musique détraquée, mon volume enflé, mon cerveau liquéfié, mes synapses connectées sur l'angle ''Acide'' et une forme de lucidité incohérente me saisit -à la gorge...

''Hey câlisse! Baisse le câlisse de son!''

Es-tu d'humeur à te prendre la tête avec ce connard aujourd'hui? Non non. J'enfile les écouteurs. Senneisher notez bien. Ça y est, la bass rentre en trombe dans chaque oreille sur les chapeaux de roues et se fracasse en plein milieu de mon hypothalamus, dérape à côté des temps, enterre vivant le néant mort pourtant qui bat au rythme de ma respiration. Difficile à saisir?

Merde je suis fatigué de savoir qu'il respire si mal, qu'il est pris dans son corps comme un détenu carré dans une cellule ronde. Papa...
Une interférence...
neige...grésillements...
une seconde, puis Molson
le monde venait de prendre fin...
je crois

dimanche 15 juin 2008

Post sur autre chose

La suite c'est pas la même classique matchée avec un beat qui court brûlé comme la petite fille viet de la photo sur le Mont Saint-Michel mais au lie de hurler elle fait toujours la même vocalise pis ça cut-up et ça loope mais c'est pas grave au fond une petite musique pianotée douce flotte: ya juste un espèce de vent électronique en arrière qui se lève et transforme tout ça en trame sonore de cauchemar et puis la folie c'est quoi sinon l'inspiration qui me fait peindre un chant de Münch (Cuckoo! Cuckoo!) c'ta croire que je suis Robot Chicken carrément.

pause cigaretee

samedi 14 juin 2008

Chopped And Screwed Life (Through Random Kaoss Pad Twists)

Ce matin à 16h je me lève/ poutine frank/hot dog all-dressed/take-out il fait beau et grosse italienne extra-champignons je me kicke des beats canons comme T-Rex extra-oignons take-out et cours d'intervenant social car il faut 6 classiques 2 clubs pain blanc poulet et ramener de l'argent car court-circuit dettes et morceaux de speed qui deux grosses de plus SVP et merde j'ai envie de baiser mais where's the push push hey papalo je baise avec passion revello throw your hands in the air, motherfuckers like you just don't care
pfffff...cigarette. Merde j'aimerais ça visiter Madagascar un jour, pis me taper le Transsibérien, ah oui my name is Gab by the way, heureux de faire ta connaissance, fille à tomber par terre, puis-je t'embrasser et créer ce beau déclic électrique qui t'enflammera et après tu brûleras dans mes bras un matin/soir dix classiques et je t'arracherai tes vêtements et on se gorgera l'un de l'autre ah oui je suis un mauvais merde 4 duletons 300$ de loyer ma paye capsule 2-CB what the fuck is this?

mercredi 4 juin 2008

Breakcore

Qu'est-ce que le breakcore? C'est comme du Drum'N'Bass battu sauvagement et laissé pour mort ni plus ni moins tellement les beats sont cassés. C'est proche du noize: en fait certains producteurs flirtent carrément et se payent en guise de basslines des fréquences de whitenoize qui changent d'octave carrément random au milieu de leurs beats en miettes je peux vous dire que ça arrache. En fait ce post est pour affirmer crûmenet ma nouvelle ère musicale, appelons là l'ère ''wrong'' ou whatever: je trippe sur tout ce qui, dans la musique, sonne comme des bogues, des erreurs, des trucs pas sur les temps, des fausses notes, des changements de volume brutaux et placés aux mauvais endroits, des sonorités décapante, des instruments mal utilisés, des aiguilles de vinyles qui déchirent les disques, des harpes avec un kaoss pad DISTORTION/REVERB, des voix à l'envers, des mélodies coupées de hurlement, du rap old-school de tueurs en série, de l'industriel prônant la masturbation, et bien sûr des drums pétés qui se suivent en séquences erratiques entrecoupées de bruits de déchirure digitaux devenus fous qui découpent en rondelle des basslines dangereuses pour les haut parleur et pour la vaisselle du 2e voisin en équilibre précaire sur sa table..
Vous vous disez que je vais avoir du mal à satisfaire toutes ces envies étranges? Eh bien...non! Il semble que mon désir de massacre audio sous toutes ses formes soit amplement exploré par des musiciens et des labels assez supportés pour vivre, ce qui signifie qu'en Occident je ne suis pas tout seul à avoir une personnalité asynchrone et dissonante qui bande sur du beat franchement étrange.

Le Breakcore, ma nouvelle marotte: Enduser est mon producteur favori...je vous dirais de vous downloader la track ''Assassin'' qui représente bien le style dans lequel il excelle, c'est-à0-dire les breakbeats rapides et lourds qui se cassent l'un l'autre mathématiquement sur fond de synthé hardcore giga-evil qui plane comme la Luftwaffe sur la Pologne.
il est fort possible que vous ne compreniez fucking rien à ce beat et me trouviez très bizarre. C'est pas grave, j'ai un rendez-vous de groupe avec les autres bizarres à un rave breakcore en aout: je risque de ne pas revenir vivant.

;0p

mercredi 28 mai 2008

Four Tet: Je suis calmé

Bon okay, je recommence. Je suis désolé c'est juste que ça traînait depuis un temps sur mon disque dur, Four Tet, depuis le 21 décembre 2007 selon mon ordinateur, et le nom me trottait dans la tête depuis César avec une grosse connotation ''Ninja Tune'' collé dessus. Le truc, c'est que le gars est vraiment un artiste majeur: non seulement ses trois albums explorent plusieurs palettes musicales à la fois, mais de surcroît en même temps que des zones non-défrichées où les Justice et Teenage Bad Girl de ce monde se vautrent maintenant comme des porcs dans un océan de boue, c'est-à-dire les glitchs, les fucks digitals, les beats qui tombent de partout et on ne compte plus les jams de guitares à l'envers qui font le tour du 5.1 et font passer des tracks de 9 minute comme des petits bonbons.
Ça sonne comment ce fucking groupe me direz-vous? On va commencer par le début: le dude est seul. C'est un projet solo d'un des deux membres d'un groupe rock-prog-psyché-2CB alouette appelé Fridge. Jamais entendu ça si vous connaissez ça ben good ça a l'air que c'est major.
Donc Four Tet c'est un gars qui joue de la guit, du piano, du violon pizzicato etc, qui avait perçu le potentiel de l'équipement digital et désirait s'éclater. la fameuse track, ''Fume'', c'est l'avant-dernière du premier album. Ça glitche ça grinde les beats sont lourds ça bounce de tous les bords ya diu violon en arrière à droite, du sax dans les 6 speakers, à peu près 3 tracks rythmiques, des synthés atmosphériques...à énumérer ça (on rajoute du scratch...) on se dirait quel crisse de track pas rapport toute dichotomique.
Et voilà le génie du dude: il te marie ça...ça track est smooth ET frénétique, violente ET douce, rythme ET asynchrone, les lignes mélodiques suivent des schémas rythmiques propres....c'est hallucinant.
Certaines tracks appellent des comparaisons à Aphex (Big Smile in the face notamment)...d,autres à Bassnectar sur certains aspects, mais aussi beaucoup d'emprunt à la structure prog (Godspeed you black Emperor)...quiconque écoute la track ''Slow Jam'' témoignera que Justice et Sebastian étaient ici prédits...et ce gars remixe aussi abondamment...
Vraiment, ça vaut le détour. Parfois c'est trop pour un auditeur moyen: just skip, les albums sont équilibrés.
(psst...il vient à Mutek à Montréal. ;0p)

mardi 27 mai 2008

Dark Evil Countdown Of Death (To Extinction)

8

Four Tet: Fume

Okay...là tout le monde se dirige vers eMule/Limewire/Azureus etc, bref sur votre downloader et vous vous downloadez, si vous ne connaissez pas déjà, la pièce ''Fume'' de ''Four Tet'' un band de Ninja Tune qui a quand même réussi un truc là qu'il vaut la peine de répandre. Tout d'abord okay, C'EST PAS FACILE D'ÉCOUTE. C'est extrêmement fucked-up mais honest, je suis à terre tellement c'est...de la bonne musique. Si vous décrochez après 17 secondes vous mettez ça sur le dos de mes neurones.

Prérequis:
Aimer les solos de jazz...distortionnés...aigus...arrachant
Aimer les violons
Aimer les beats réguliers
Aimer les beats très irréguliers
Aimer le noize
Aimer la musique atmosphérique
Ah tiens...aimer le scratch old-school

On se laisse porter ok? Commentez après écoute please

La Belle Étoile (Moderne) Dormante (Part4)

S'il-vous-plaît, si vous voulez objecter qu'une personne connaissant la médecine ne ferait jamais une transfusion complète à partir de ce mélange divin, je vous ferai remarquer que votre monde arriéré ne pratique pas encore la trépanation. Alors vous devriez vous creuser la tête, pour saisir le cadeau qui vous est fait dans ce texte saint.

Sitôt le sang recueilli dans des récipients en formes de crânes humains, il se précipita sur la porte, arracha la dentelle...

Il s'approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d'elle. Il injecta le sang dans ses globes oculaires. Comme il ne disposait pas d'une seringue, il perça la cornée avec un clou qui traînait et versa directement dans la plaie qui se referma magiquement après une goutte. Il semble que la jeune fée s'était malencontreusement trompée dans son discours et qu'une simple goutte suffisait. Dylan pesa la possibilité de démontrer d'une quelconque façon que le massacre des duchesses était inutile, peut-être une minute de silence...mais il écarta l'idée car c'était trop de trouble.
Alors comme la fin de l'enchantement était venue, la Princesse s'éveilla ; et le regardant avec des yeux plus tendres qu'une première vue ne semblait le permettre :
''Je suis l'Apocalypse.''
Le prince, charmé de ces paroles, et plus encore de la manière dont elles étaient dites, ne savait comment lui témoigner sa joie et sa reconnaissance ; il l'assura qu'il l'aimait plus que lui-même. Ses discours furent mal rangés, la Princesse lui saisit le visage. Il était plus embarrassé qu'elle, car il allait devoir lui foutre une raclée pour lui apprendre sa place, mais il décida d'attendre d'avoir un marteau. Enfin il y avait quatre heures qu'il se parlait, et elle ne répondait que par des gloussements mouillés et des spasmes qui avaient l'air extrêment douloureux, et à la fin il lui demanda d'arrêter car c'était plutôt déconcentrant et il perdait le fil de l'exposé de sa grandeur.
Cependant tout le Palais s'était réveillé avec la princesse car le Roi avait fait cryogéniser de force plusieurs passants pour que la Princesse soit accompagnée en tout temps ; chacun songeait à faire sa charge, et comme ils n'étaient pas tous amoureux, ils mouraient de faim. Après quelques heures Dylan et sa Belle Poupée étaient enfin seuls, en tout cas seuls à respirer. Dylan n'en revenait pas de tant d'impolitesse, il avait dû lui-même égorger quelques êtres qui s'imaginaient qu'il allait aller leur chercher à manger et ne cessaient de l'interrompre en s'accrochant à leur stupide vie d'ailleurs quel mauvais goût de se réveiller gratuitement à ce moment.
Le Prince aida la Princesse à se lever ; elle était tout habillée et fort magnifiquement ; mais il se garda bien de lui dire qu'elle était habillée comme ma grand-mère, et qu'elle avait un collet monté : elle n'en était pas moins belle. Mais ses yeux révulsés se mirent à parler à l'aide de la plaie rouverte.
''Je suis l'Apocalypse''
Dylan pris la main de la Princesse et l'entraîna vers l'extérieur, où se trouvait ses outils et donc son marteau avec lequel il allait lui apprendre quoi dire.

Délicieux corpse raisonnable (Bouchard-Taylor tapez-les!)

Ce qui suit a été composé par un Sénégalais musulman hyphy, une lesbienne électro et un adepte de psychédéliques blanc qui s'en câlisse, nous proposons de remplacer l'entièreté du rapport-nuage qui s'échappe déjà vers Détroit (bon débarras) par cette édifiante recommandation:

La Terre tournait autour de Saturne. C'est une planète qui n'est pas habitable par les hommes qui ne parviennent pas à trouver la femme de leur vie, alors ils commencent à feuilleter les annonces qui se succèdent frénétiquement, affichant qu'en guise d'accomodement on imposerait la nudité. À la Banquise les gens mangent la poutine 24h par jour de GUERRE, pendant que le Président s'envoie sa maîtresse dans le bureau où les commissaires Bouchard et Taylor enlèvent tous leurs vêtements pour donner l'exemple et aussi montrer que nous avons la meilleure poutine en pointant la file devant la porte à 3h du matin fatidique où quelqu'un de méchant mets une feuille d'érable pour se couvrir et devient Dieu qui apprend à sa dévouée Justine Durand à marcher sur l'eau et ainsi devenir Déesse sur Terre mais tout le monde se sent tout nu (sauf le méchant) et est très gêné.

Voilà.

''Québécois d'origine diverses et même non-québécois''

lundi 26 mai 2008

Flow sur la même fille

Trapèzes volent en tous sens hérissés d'acrobates aux filets déserts
Je pense folle tous sens aiguisés donne coups de batte aux épais travers
pensants qui collent c'est dense égaré bonne boue qui rate les disait hier
or, coule sur épaules brouille réception
capte communication pèle des oignons et gèle des démons
d'oeil à oeil sorti du deuil et seuil à seuil lancé
rafale de mots hachés fille
affale sur le dos branché vrille
brille
KIMBALL, la partie commence

Gab

samedi 24 mai 2008

Barrage sur le Nil

Bon sérieusement, parlons-en de ce petit bouquin. Les dialogues insipides suivent le ryhtme mécanique d'une histoire par trop prévisible qui consiste à blaster entre parenthèses romantiques ledit barrage sur le Nil qui serait responsable de tous les maux du monde tout en écorchant peu subtilement l'extrémisme musulman blah blah blah...mais bon puisqu'on l'a commencé on va le finir et alors là merde quelle suite de coups fourrés à faire pâlir James Bond! On devient inxextricablement lié à une histoire complexement ficelée elle-même à un métronome fucké qui donne toujours un nouveau beat auquel on ne s'attendait pas. À conseiller à tous ceux qui rêvent d'Apocalypse.

ça se bouffe comme un sac de chips, pis c'est addictive comme du glutamate monosodique verbal. J'ai vraiment aimé.

samedi 17 mai 2008

Flow sur une fille

Ruisseau-fleuve coule sur
Béton comme fluide sur son
Désync des beats hammerings
Rythmes-sports courses obstacles-réceptacles
Belle comme une fleur qui n'a coeur de fanaison
Or, coule sur épaules dore et roule le succès
coule boule sort et saoûle de déchèts!
(Wow!)
Coule sur béton comme fluide sur son
Roule sur tessons comme vide sur con
Brouille réception fille c'est bon

vendredi 9 mai 2008

Pacte Germano-Soviétique 1939 (Montreal Breakdown) (Avis: Concentration d'Acide Dangereuse pouvant créer une dépendance)


Bon, coup de théâtre majeur dans l'affrontement idéologique qui n'a rien de personnel à la mairie de Montréal entre Tremblistes et Labontistes (Désolé je renomme les partis: je me fous de leurs noms ronflants si ils veulent que les gens s'y intéressent, aussi bien y mettre un peu de couleur). Alors, l'heure est venue de TOUS vous demander, Montréalais, si vous êtes Tremblistes ou Labontistes (et NON le Tremblisme n'est pas une maladie s'apparentant au vieillissement prématuré...ben...à bien y penser...). Bon OK, écoutez, le Tremblisme ça consiste à penser ''vieux banlieusard fini'' même si tu as 18 ans. Par exemple, un acte de foi de tous les Tremblistes est d'approuver,alors que la ville est en pleine fièvre du hockey et que les pompiers délirants et manquants de thermomètres peignent leurs casernes aux couleurs des Habs, que ces mêmes pompiers soient réprimandés comme de petits polissons alors que tous les chars de police ont des fanions...Le Tremblisme finalement, est plus du genre, ''vieux banlieusard vaguement sénile''. À l'instar de ce dernier d'ailleurs, il rit d'un air vague lorsqu'on lui demande pourquoi dont des affiches indiquant que Montréal investit dans ses artères placardent la ville depuis 2004 et que tout est en train de foutre le camp. La rue Sherbrooke sors alors généreusement de l'esprit des Tremblistes et ils peuvent continuer, chapeau sur la tête, à déclarer que Montréal se retape à vitesse grand V. En fait, FLASHNEWS, Tremblay vient de suggérer aux pompiers de recouvrir les casernes d'asphalte afin de démontrer qu'on en a tellement de lousse que les rues sont forcément en bon état, car nos cols bleus sont de vaillants travailleurs que Tremblay n'a jamais pris à peindre leurs locaux. Ils sont très utiles quand les rues s'effondrent, mieux vaut guérir que prévenir. Je vous demande pardon pour mon post indiquant que j'allais voter pour lui. Je crois qu'ils ont envoyé un robot à Tout Le Monde En Parle. Je suis sur la piste d'une filière extraterrestre. I'll keep you updated.

Labonté, de son côté, s'apparente à cet espèce de gars gossant avec une grande gueule que chaque nuit quelqu'un rêve de remettre à sa place. Vous avez un exemple, je suis sûr. Imaginez la dernière fois que quelqu'un tenait non seulement à vous faire remarquer à tout prix ses compétences imaginaires...euh supérieures, mais de surcroît vous demandais carrément de les reconnaître et de les admirer. Bon...ça remonte peut-être pour certains au primaire. Labonté est la version transcendante de tous ces vantards à deux balles, à croire qu'il les mange, convaincu que leur mort sert la Race Labonté évidemment Élue.

Un Labontiste est une personne qui hait secrètement Labonté et se délecte de ses déclarations burlesques et de ses pathétiques rêves de grandeur et de son sentiment d'auto-importance ridicule. Je vous annonce tout de suite que je n'ai aucune de ses compétences, je n'aurais pu accomplir aucune de ses réalisations professionnelles marquantes, aucun de ses gestes flamboyants pour la ville qui ont malheureusement tous été occultés par la maudite fois où il s'est (encore?) poussé en vacances et s'est fait retirer des tâches par Tremblay. Merde lui dont l'esprit pratique faisait des merveilles et qui était connu de tous, ayant érigé les Pyramides.

Alors qu'il supervisait magistralement les millions d'esclaves érigeant lesdites Pyramides, son dossier principal, qui obsédait Tremblay insensible à la grandeur majeustueuse de Labonté (il le croyait en vacances!) le quartier des Spectacles, commençait à ressembler à l'album Dretox de Dr.Dre qu'on attend depuis 10 ans. Chaque hiver il revenait magnanimement des chantiers titanesques et il se mettait à émettre tellement d'air chaud en parlant que le métro était chauffé gratos, c'est pour ça que le prix de la passe a monté, maintenant il chauffe sa campagne électorale. Mais bon l'air chaud, ça fout pas vraiment le feu, ça gosse même à la fin. Plantez-vous devant une bouche d'aération du métro pis attendez voir si la passion vous enlève et vous fait vous envoler. Si oui, ben bon voyage jusqu'à Hérouxville.

Bref mon point c'est que c'est quoi ce gars-là qui devient chef du parti de l'opposition juste parce qu'il a une chicane de bureau avec un maire souriant qui va en Chine pour pouvoir dire qu'il s'occupe activement de Montréal? Chicane reposant sur le fait que lui était en vacances non-annoncées alors qu'il aurait dû depuis plusieurs mois avoir commencé à penser un peu au Quartier des Spectacles.
La politique municipale montréalaise, c'est définitivement d'envergure internationale.

Mais bon, Labonté, il était pas pire en vacances finalement (pour notre portefeuille public).

Sur quelles bases il engage six firmes de communication pour son arrondissement au coût de 380 000$ et dit après ben ça a pas rapport avec un éventuel conflit avec le maire ni au fait qu'il veux être calife à la place du calife...(Et c'est pas deux ou trois firmes. SIXXXXXX)pis c'pas mal ça finalement.
Au début on se disait qu'il aurait un autre projet que juste être maire de Montréal (pis en plus, JUSTE être maire c'est wack en crisse comme projet. Si au moins il disait des trucs comme: on va faire des Pyramides et dominer le Monde! Être maire pour réparer les routes, pour construire des piscines creusées je l'sais tu moi, être maire pour faire quelque chose avec la position de maire.
Mais...non. Il a juste complètement pimpé le parti ''visionnaire'' montréalais aux prises avec un problème d'insignifiance. Il était si insignifiant qu'ils l'avaient pas encore vu qu'il était le chef. Bon le seul dans la course à la chefferie. Le SEUL montréalais qui veut ce poste!)

Pis après, rajoutons en une couche, pourquoi on accepte qu'un gars qui promulgue une LOI pour emmerder UN sans-abri (qui a récupéré ses chiens d'ailleurs tellement c'était évident) décide que pour l'été on va boucher une artère majeure pour le fun?
Bon au moins il a une qualité, il est transparent.ON LE VOIT QUE TU VEUX BLOQUER LE CENTRE-VILLE PARCE QUE LES ÉLECTIONS ARRIVENT PIS PERSONNE RÉALISE QUE LES DÉFUSIONS FONT QUE C'EST PAS LE MAIRE DE MONTRÉAL QUI CONTRÔLE TON PTIT BOUTTE DE STE-CATH QUE TU BLOQUES DÉJÀ À CHAQUE SEMAINE EN PERMETTANT À DES CYCLISTES DE BOUCHER LA RUE. L'envergure est dure à saisir je sais. Probablement que vous serez portés à trouver d'autres raisons liées à la ville piétonnière et à ses bonnes intentions, mais alors pourquoi refuse-t-il de fermer Saint-Paul dans le Vieux-Port qui a primairement vocation piétonnière car il veut pas nuire à la circulation? Peut-être que les commerçants du coin savent qui ferme la rue?
Je vous dit: il est transparent!

Bon ok trêve de Labonté et parlons Labontisme. Il y a deux types de Labontistes (mais le second type...on l'attend ce type depuis un bout disons vous allez voir): le Labontiste Acide qui veut le voir maire de Montréal et continuer à contempler jusqu'où au juste une CRISSE de grande gueule doublée d'une face à claque et une opinion ridiculement hypertrophiée de soi-même (car par exemple on a obtenu UN DIPLÔME AVEC MENTION- chui même pas sûr pour sa mention, je lui accorde moi-même s'il faut) peut vous mener.

Par exemple, Labonté recevant les grands de ce monde et racontant des insanités serait à mes yeux plus sublime encore que la mairesse Boucher qui, elle, n'était qu'un extraterrestre mal déguisé qui fut rappelé. Mais ça a un désavantage. D'ici aux prochaines élections: famines et catastrophes naturelles risqueront de rayer Montréal de la carte.

Le second Labontiste est un type en retard, qui ne réalise pas encore que Labonté est phony, tellement phony qu'on a envie de l'appeler sur son cell. Peut-être est-ce un Labontiste crédule. Un Labontiste de bonne foi. En fait, roulement de tambour, le degré de bonne foi nécessaire ne peut être atteint que par le nouveau Messie. Avis aux Juifs, là vous allez me foutre la paix à tout le monde et faire un pèlerinage à sa résidence et quand vous voyez UNE personne qui le croit VRAIMENT, c'est dans la poche, finies les feuilles de route et les plans de paix, pis vous arrêtez de nous emmerder! Une fois que vous l'aurez récupéré et qu'il aura réalisé dans quoi il s'embarquait il pourra sauver le monde mais si vous le manquez il finira par militer aux portes et imprimer d'obscurs pamphlets mégalomanes. Ironie totale, que le Sauveur imprime des pamphlets à la gloire de Labonté en format économique. Alors allez les Jews on se passe le mot.

Bon...je suis Labontiste mais j'espère que vous ne commettez pas l'horrible crime de croire qu'il faut me confier la réorganisation du mode de vie humain, parce que ben, je perdrais les clés du Paradis. ;0p. Quoique mon Labontisme est conditionnel. Si le plongeur de 18 ans qui s'est présenté à la mairie de Québec veut bien déménager tout de suite ici, je lui donne sa chance et mon vote en toute connaissance de cause. Crisse j'aimerais ça qu'un plongeur de QC EXIGE pour Montréal et aille à Davos et envoie chier quelques conservateurs de la Trilatérale qui en feraient sûrement une face indignée valant à mes yeux leur propre prunelle. En plus il saurait tellement pas comment ça marche qu'il t'arrangerait ça efficace comme une cuisine. Ça, potes, potesses, une cuisine, ça sort des commandes exactes et rapidement.

Labonté s'imagine qu'il saura dompter l'hydre municipale montréalaises aux 19 clochers cacophoniques et vaincre les 19 obscurs roitelets terrés dedans. Il pense que c'est une sorte de travail d'Hercule. Non mais avez vous vu ça le déneigement Trembliste cet hiver? Une chance qu'on avait assez à manger. Labonté l'hiver il va dans le Sud vous vous rappelez?

Tremblay, lui, retourne en enfance et est très peu concerné par Labonté et affiche un bonheur vaguement inquiétant. Hier,il a opportunément oublié les défusions et nous annoncait en souriant une suite de chiffres indiquant qu'il n'y aurait plus de dalles de soutien qui se casseraient et fermeraient tout le métro (et il poursuit La Baie car il semble que l'infrastructure de Montréal soit sous sa responsabilité, évidemment) Y a-t-il encore centaines de logements insalubres habités parce que nos cols bleus n'ont pas le temps? Ouin les logements sociaux sont en retard là on s'occupe des routes! Pis on dort sûrement dans le 450, les routes peuvent pas rentrer les Amérindiens doivent manifester.
Victimes du Tremblisme.

Crime que je crache de l'acide par litres. Mais quand même c'est renversant comme cette histoire prend des proportions grotesques qui doivent approcher le guinness Boucher (sa robe...sorry)

Ah oui merde, le pacte germano-soviétique.

Hier ils ont adopté une motion commune, main dans la main, yeux dans les yeux, véritables titans du Conseil B-12 unis devant une menace apocalyptique, vous imaginez ça? En plus aucune comète ne plonge théâtralement sur Montréal, les pigeons sont tranquilles. Pourtant ils reviennent pour le temps d'une historique motion à leur glorieuse époque de camaraderie virile digne d'une épopée moderne.
Laquelle? Quelle fucking motion réconcilie nos irréconciliables Béhémoths politiques (échelle de Liliput)?

Ben demander de l'argent au provincial et aussi un plus grand poids pour Montréal dans la redistribution vous croyez pas qu'ils allaient annoncer un projet cohérent d'organisation du Quartier des Spactacles? Si oui, posez-vous la question: êtes vous le Messie? Prière de communiquer au plus vite avec quiconque dirige la planète, pis t'étais oû?

Que vouliez-vous qu'ils demandent sinon plus de chiffres pour leur guéguerre d'initiative nulles et de nombre de firmes qui s'occupent de communiquer à leur place avec, avec qui câlisse?

Labonté a déjà un miniscandale de factures de restaurant pis Tremblay voit loin, après les routes selon lui presque parfaites, on va commencer à penser à sauver notre place de métropole canadienne parce que Toronto va la prendre. Va falloir de l'argent pour pas que le festival du Film de Toronto prenne le pas sur celui de Montréal, va falloir génialement construire un deuxième aéroport international pour tout fucker, ça va s'appeler Mirabel.
Pis là il lui est germé une idée: le Quartier des Spectacles! Ouin, on va faire ça! Pis on va se greyer d'un club de Hockey. Sa tête est une mine de lumière. Il a une vision de la ville unie derrière l'équipe au point que les pompiers peignent leurs casernes à ses couleurs et qu'il approuve le geste et récupère à son crédit tous les beaux sentiments des amateurs voteurs et là mes amis, sa tête devient tout rire danse animaux music in the air wouf wouf cui cui.

Ah ben coudonc, c'est ben des mauvaises langues ceux qui disent qu'on réparait tellement les routes que Toronto nous aurait volé notre Bourse! Le building est encore là ça a pas rapport! Faut juste un peu retaper la rue pour se rendre mais on le voit!

Pis Mirabel serait déjà à terre avant même sa construction.

snif

LA-BON-TÉÉÉÉÉÉÉÉ Je t'acclame et ma face est en miettes!

ST-I-MU-LANTTTTTT

(J'ai une solution à proposer. La Refusion. Que quelqu'un me dise que c'est plus absurde que maintenir ce beau cap immobile et souriant. Au pire, nos impôts municipaux on fait des feux pour chauffer le métro l'hiver, plus besoin de ça dans le contexte délirant qui est, je vous le rappelle, NOTRE contexte. Mais j'aime le délire)

mercredi 30 avril 2008

Quebecum Imperium Romanum

L'empereur Charetum tapait du pied. Il rappela son ambassadeur Brunum Fortum de Carthage, car ce dernier avait sauvagement violé plusieurs fillettes Québéquumoises qui visitaient une fabrique d'ours en peluche assemblés par des esclaves de toutes nationalités.
On empêcha Brunum de retourner chercher ses dildos et jouets sexuels électriques, on fit une déposition à huis clos, et POURQUOI DIABLE INFORMER LE PEUPLE QUEBEQUUMOIS? Charetum dit à son bon ami Brunum de se servir discrètement des réseaux de prostitution juvénile la prochaine fois. L'ambassadrice Monicum Gagnum dit au peuple assomé et stupide que ce rapatriement hors-norme, allant contre toutes les procédures concernait une haute disorde administrative hors de la compréhension de ce stupide peuple et luii recommanda d'allumer les télévisum car il y avait des reprises de Watatatum.

Crisse de censure à la petite semaine!

Montée de lait!

lundi 21 avril 2008

La Belle Étoile (Moderne) Dormante (Part3)

''C'est lui, c'est lui! Bimbo va danser à nouveau! Bimbo! Bimbo!'', se mirent-ils à scander de façon tribale, mais aussi très très cliché. Dylan en électrocuta quelques-uns en baîllant, disant qu'il expliquerait la moralité de ses actes plus tard et s'enquit de Bimbo, qu'il voulait voir et peut-être profaner sauvagement devant ces va-nu-pieds pour rire, car il n'y a rien comme piétiner la Foi des barbares pour rire àn s'en péter la panse, avait-il l'habitude de dire avec son ami Bobby back in the U.S. On lui indiqua le lieu où elle reposait, bien à l'abri dans le peep-show du coin, à l'abri des regards indiscrets.

Il passe l'entrée illuminée au néon de la mansarde, descend l'escalier de bois en colimaçon, entre dans la Salle du Choix où une seule femme présente de vieux kits en dentelle des années '70 rangés en haie, tout émoustillée de voir un autre visage que celui de son seul client, qui était aussi son fils. Il la passse sans même un regard et se précipite fiévreusement vers une porte aux battants noués avec des sous-vêtements beaucoup plus attirants et devine qu'il lui faudra les déchirer pour accéder à sa Belle. Une érection gonflant son pantalon, il se rappela le stupide rituel qu'il devait obligatoirement remplir afin de devenir Führer;..Roi du Keuhbéque et Maître de toutes ses âmes, selon son contrat.

Vaguement agacé, il ressortit et proclama un grand party de Profs d'Université (décidant qu'il en était un vu qu'aucun n'avait pu survivre aux attaques au gaz moutarde datant d'une vingtaine d'années) où seraient conviées les douzes Duchesses d'un Carnaval jamais célébré. Il prit aussi la peine de bien spécifier aux douzes invitées qu'elles seraient très blessantes de croire que cela avait quoi que ce soit à voir avec une quelconque ridicule prophétie et versa une véritable larme de crocodile qui noya deux personnes qui passaient et fît dériver leur cadavres jusqu'au royaume Nain de Mataquin qui festoya joyeusement de savoir le Keuhbèque en difficultés et commenca immédiatement la mobilisation générale en vue du massacre.

Mais peu importe ces détails barbants.

Les Douzes Duchesses furent si stupides d'être massacrées que grâce vous sera faite de la description. La seule mention digne d'intérêt est la colère que piqua Dylan à une des trois duchesses nommée Marie car elle ne saignait pas assez même avec les deux yeux arrachés mais heureusement elle corrigea la situation et Dylan mélangea au petit bonheur le sang des Duchesses, tout prêt à réactiver contre nature le corps fabuleux qu'il imaginait conquérir une fois les strings arrachés du battant. Il prévoyait déjà exposer sa femme sur la place publique les jours de marché, pour ne pas en priver son peuple.

S'il-vous-plaît, si vous voulez objecter qu'une personne connaissant la médecine ne ferait jamais une transfusion complète à partir de ce mélange divin, je vous ferai remarquer que votre monde arriéré ne pratique pas encore la trépanation. Que cela serve de leçon à nos gouvernants.

mercredi 16 avril 2008

La Belle Étoile Dormante (Part2)

La soeur de la Fée écartelée qui avait sauvé la vie de la Belle Princesse, en la condamnant à dormir cent ans, était dans le Royaume de Mataquin, à douze mille lieues de là, ; mais elle fut avertie en un instant par un petit Nain, qui avait des bottes de sept lieues (c'était des bottes avec lesquelles on faisait sept lieues d'une seule enjambée). Elle n'en avait tellement rien à cirer que cela valait la peine de mentionner que le Nain l'avait avertie pour rire des efforts ridicules et surprenants de ce dernier, qui rencontra une Naine dans ce Royaume lointain et y resta, engendra une nation de Nains hargneux qui le mirent à feu et à sang, et il disparût dans des torrents de sang transportant des morceaux de chair arrachée et n'eût jamais rien à voir avec le Keuhbèque, dont il auraît dû contrôler l'immigration naine. Que cela serve de leçon à nos gouvernants.
Tout cela se fit en un moment ; les Nains n'étaient pas longs à leur besogne.

Mais peu importe ces détails barbants.

Au bout des cents ans donc, un jeune émigré américain ayant étudié auprès des plus grandes instances spirituelles, morales, ayant bu de toute son âme au puit de la sagesse la plus profonde de Saint Donald Trump, débarqua au keuhbèque, appelé par une bande de sauvages armés de gas Zyklon-B qui le payaient grassement pour assouvir Dieu seul savait quelle lubie sur quelque chose qu'ils appelaient révérencieusement ''Bimbo, Notre Bimbo''. Notre psychiamédecin de pointe niveau 19 connaissait TOUT de la médecine ET de la psychiatrie, et par conséquent de l'Âme humaine et toute la spiritualité lui était jeu d'enfant, car il avait inventé la trépanation et la lobotomie, bond de Géant pour l'Humanité éperdue de reconnaissance. Cela répondait efficacement à toutes les questions possibles et rendait les prescriptions désuètes, reléguant les grossiers médicaments à la Préhistoire.
Ce surHomme nietzchéen progressiste, visionnaire, sachant tout du cosmos, était l'exemplaire le plus avancé de l'humanité, et par conséquent se situait par-delà Bien et Mal, avait bien envie de voir quelques vierges être sacrifiées et anyway les Keuhbè..quoi? Dépassés par son intelligence fulgurante lui avaient déjà remis en mains propres leur Royaume, sous la forme d'un acte notarié sur lequel ils avaient tenu, dans le cadre d'un passionnant rituel, à écraser leurs yeux préalablement arrachés à froid au nom de cette ''Bimbo'', probablement une sorte de déesse-mère vengeresse qu'il pourrait revendiquer comme sienne, monarque quand il lui plairait de se désennuyer, droit de cuissage et tout. Il se pourlécha royalement les babines en voyant au loin la délégation keubè...quoi?se chargée de l'acceillir, car il avait toujours fantasmé sur les femmes qui portent des masques à gaz en permanence.
Il demanda péremptoiremenmt et avec un mépris transcendant si Bimbo avait une existence physique, car la simple potentialité qu'on puisse encore sur Terre être arriéré au point d'encore croire que quoi que ce soit pouvait exister hors du champ de la psychiamédecine et de son glorieux Pieu De Bois Omniscient le remplissait d'une envie de répondre sur-le-champ aux interrogations de tout ce qui bouge, et de les civiliser. Sa main caressa le Pieu et il mesura la distance le séparant de la question la plus proche, dans la tête d'un petit enfant dont les yeux souriaient horriblement à travers son masque à gaz, comme si il vivait une enfance pleine de joie et était entouré d'une chose aussi immatérielle que l'amour des siens dans le milieu pathétique qui était le sien.
Le psychiamédecin, appelons-le Dylan, se sentit magnanime et résolut sitôt sa ''mission'' achevée de bien faire comprendre à cet enfant à quel point sa situation était horrible, désespérée, les siens impuissants, leur amour inexistant parce que le Pieu ne peut le percer. Il le ferait car il avait décidé que c'était bien, et si il se fatiguait d'argumenter avec ce petit être inférieur, il n'aurait qu'à répondre à ses questions, à l'aide du pieu et de quelques tournevis, son précieux fil de fer et sa génératrice électrique dispensatrice d'éclairs de génie pour éclipser l'obscurantisme fermé des primitifs. L'enfant courait autour de lui en riant, tout heureux de faire connaissance.

C'en fût trop pour Dylan qui répondit à la question du Bonheur d'un lancer précis dans l'oeil gauche, suivi de décharges électriques convulsant horriblement le petit corps qui ressucita, entièrement libéré des états d'âmes, des questions, et de tout ce qui pourrait faire obstacle à une vie vertueuse. Les 400 psychiatres keubèh...quoi? Qui s'occupaient des 100 autres citoyens tombèrent à genoux et firent des génuflexions devant cet acte divin.

''C'est lui, c'est lui! Bimbo va danser à nouveau! Bimbo! Bimbo!'', se mirent-ils à scander de façon tribale, mais aussi très très cliché. Dylan en électrocuta quelques-uns en baîllant, disant qu'il expliquerait la moralité de ses actes plus tard et s'enquit de Bimbo, qu'il voulait voir et peut-être profaner sauvagement devant ces va-nu-pieds pour rire, car il n'y a rien comme piétiner la Foi des barbares pour rire àn s'en péter la panse, avait-il l'habitude de dire avec son ami Bobby back in the U.S.

mardi 1 avril 2008

Dark Evil Countdown Of Death (To Extinction)

10

L:Li Patch. GabUpgrade V2.1

.........start of update.........

Juste un petit mot d'excuse pour l'absence de toute nouveauté dernièrement: j'ai été kidnappé par DJ L:Li, qui est une fille DJ qui botte des culs (mais avec un tempérament de bombe à neutrons). Comme j'avais appelé de mes voeux une relation intense, exclusive et passionnée, j'ai pris les 3 semaines de grève pour cocooner non-stop avec elle, matter des films, écouter du beat, manger au restaurant, dormir en boule et consommer du 2-CB à des heures indues en spittant des rimes des Beastie par-dessus la track dans le salon d'Elie-Anne avec son chum à 6 heures du matin pendant que les filles discutent de leurs seins en peignant des poupées vaudou zombie (c'est pour l'image cet exemple il n'y a pas vraiment de vaudou, Arthur! Ne soit pas inquiet).J'ai donc été pris par ces activités hautement passionnantes et par la découverte d'un fabuleux psychédélique (le 2-CB) mais là I'm back parce que j'ai voté la Défusion et il semble que ma zone de confort soit atteinte: c'est pas mal moins obnubilant et demandant en ce qui a trait à la gestion de problème. En plus ça ne me met pas dans la position nulle de devoir dire à une fille que j'ai rien de ce que les filles veulent dans leur couple. Même mieux, je garde la fille pareil!

Donc toutes ces considérations hautement stratégiques m'ont fait prendre du retard dans la publication de mes beaux contes pour enfants, et je viens de retrouver la trace de Labonté, qui a fait une perle de discours dont je vous entretiendrai avec joie!

Positive contact!

.....end of update.....

dimanche 16 mars 2008

La Belle Étoile Dormante (Part1)

. Il était une fois au Keuhbeuque en l'an 2010, un Roi, Dumont et une Reine, Charrette, qui voulaient à tout prix avoir des enfants pour leur image politique. Cependant, un problème de taille les empêchait de procréer normalement. Charrette avait massacré son utérus lors d'une folle manifestation de jeunesse au but incertain mais féministe. On ne saurait dire le désarroi de Dumont lorsqu'il fût mis au courant, car il avait des visées planétaires. Ils firent donc de stupides pèlerinages pour corriger la situation, ainsi que maintes scéances d'autoflagellation à l'Oratoire Saint-Beujèse.

Ces ridicules mesures finirent cependant par rendre la Reine enceinte, car Dieu se fatigua des lamentations de Dumont et préférait de beaucoup ses hilarantes déclarations sur l'immigration au Keuhbèque, qu'il aimait regarder le soir comme les humains des sit-coms. Elle devint énorme et mauve, et vomit une fille. On lui fît un beau Baptême, et on lui donna toutes les duchesses du Carnaval comme marraines et, comme il était coutume au Keuhbeuque depuis la psychose de Cendrillon, on les sacrifia sauvagement et on donna leurs cerveaux en pâture au bébé vagissant, qui acquérait par là les plus beaux traits de ses douces marraines.

Après les cérémonies du Baptême, donc, toute la compagnie revint au Palais du Roi, où il y avait un grand festin de Marraines.. On servit chacune d'elles dans un couvert magnifique, avec un étui d'or massif, où il y avait une cuiller, une fourchette, et un couteau de fin or, garni de diamants et de rubis. Mais comme chacun prenait sa place à table,on vit entrer une vieille Fée qu'on n'avait point priée parce qu'il y avait plus de cinquante ans qu'elle n'était sortie d'une Tour et qu'on la croyait morte, ou enchantée. On la mit sur le compte du 2CB et des cubes de sucres au LSD25 rituels distribués à chaque baptême et avant chaque réunion du Conseil des ministres. À bien y penser, les distributions d'hallucinogènes faisaient partie intégrante de la vie administrative et spirituelle quotidienne du Keuhbèque moderne.

Mais peu importe ces détails barbants.

Dumont lui fît donner un couvert en attendant que l'on puisse vérifier si elle existait vraiment, et si c'était le cas ce qu'elle pouvait bien venir foutre là. Mais il n'y avait pas assez de viande sur les Duchesses pour lui en donner et on lui jeta quelques os en s'excusant. Elle se sentit méprisée et commença à jeter une horrible malédiction dont elle oublia la fin et finit par grommeler quelques vagues menaces séniles conçernant la venue du Jugement Dernier entre ses dents qui suçaient la moelle épinière d'un bout de délicate colonne vertébrale à vocation décorative. On commençait à faire ingurgiter les cerveaux à la Princesse qui manifestait un appétit certain. À ses côtés, un héraut débonnaire énumérait les précieux dons que la petite retirait, ces qualités qui faisaient du Keuhbèque l'endroit le plus moderne du monde, le plus avancé et garant de l'avenir; bref: tout ce qu'on devait posséder pour constituer l'avant-garde des femmes du monde entier. Voici la liste de ce qu'elle reçut en ce jour de festin:

1) Elle serait la plus belle du monde. Sans ce don inutile de posséder les autres, cela va de soi.

2) Elle aurait autant d'esprit que de la Poussière d'Ange, qualité indéniable permettant de ne jamais se rendre compte de rien et éviter par là tout état d'esprit pathologique, car on sait que les états d'esprit son par nature pathologiques et traqués par les armées de psychiatres du Keuhbèque.

3) Elle serait toujours gracieuse, même lorsqu'elle serait très intoxiquée lors de son passage honorifique à l'Université.

4) Elle danserait parfaitement bien, maîtrisant à la perfection grâce au don précédent l'art d'exciter les mâles avec ou sans poteau, de séduire les foules ignares en dansant leurs stupides danses locales avec entrain et même de tromper l'ennui des foules de personnes âgées en état de faible révolte dans les multiples Royaumes Du Bonheur Des Aînés Chéris (aka les Antichambres de la Mort), où rituellement les jeunes keuhbeu...quoi?envoyaient leurs vieux parents s'entasser et mourir en masse comme au temps de leur jeunesse, traités avec bienveillance de 9 à 5 par des infirmières dévouées à leur échelle salariale et à leur description de tâches très précises.. Ce don, utilisé sans état d'esprit, en faisait une bombe politique de calibre international.

5) Elle chanterait comme Ciline, ce qui lui assurait adulation et confort matériel démesuré. De surcroît comme Ciline des scribes dévoués recrutés traditionnellement à la pointe de l'épée parmi la population écriraient des paroles propres à séduire cette population, que la Princesse n'aurait qu'à fredonner pour devenir une Étoile et écrire des livres entiers d'Histoire de l'Art.

6) Elle jouerait de toutes sortes d'instruments à la perfection. Fouets, godemichets et autres accessoires indispensable à la vie des élites Keuhbeu...quoi?se n'auraient aucun secret pour elle, ce qui lui assurait toute position sociale désirée beaucoup mieux que n'importe quelle formation honorifique qu'il lui plairait de choisir.

Voilà notre Princesse armée pour l'avenir et parée de toutes les qualités nécessaires à la flamboyante existence que tous au Keuhbeuque poursuivaient de leurs rêves tout en cotisant fiévreusement aux multiples REEE REER REAP et s'accrochant ainsi désespérément à leur case sociale d'où ils voulaient pourtant sortir la nuit. Il ne nous est pas donné de pouvoir comprendre la perfection de ce système, seulement de la noter, car comme nous pouvons le constater c'est TRÈS avancé, et seul Dieu a pu nous donner une vision aussi complète d'un monde aussi moderne, aux objectifs aussi nobles, que nous devrions nous appliquer à copier.

Mais peu importe ces détails barbants.

La vieille Fée manifesta tout à coup sa réalité lorsqu'elle se fit sauter la cervelle et que quelques fragments atterrirent dans l'innocente petite bouche qui ne savait faire la différence entre cerveau de Duchesse et de Sorcière et reçut ainsi la caractéristique suivante, hurlée par le héraut avec plus d'enthousiasme qu'il n'était humainement possible d'en mettre dans une seule proclamation.

7)Elle allait se percer le bras d'une seringue et mourir jeune, magiquement, car une substance magique allait se trouver à l'intérieur de la seringue diabolique.

Il n'y eût personne qui ne pleurât, en raison d'effets secondaires du mélange de 2CB et d'amphétamines expérimenté spécialement pour le festin de Marraines de la fille de Dumont et Charrette, et personne ne réalisât que la fête était en quelque sorte gâchée, car le ton du héraut avait occulté son message.

Dans ce moment la jeune Fée dont nous n'avions fait aucune mention précédente sortit de derrière la tapisserie, et dit tout haut ces paroles:

8) ''Rassurez-vous, Roi et Reine, votre fille n'en mourra pas : il est vrai que je n'ai pas assez de puissance pour défaire entièrement ce que mon ancienne a fait. La Princesse se percera le bras d'une seringue, mais ce sera de l'héroïne mixée avec de la coke et elle ne sera que complètement addict et finira par tomber dans le coma, vous n'avez qu'à mettre les ressources entières du Royaume dans un programme de cryogénisation au mépris de la vie de millions de citoyens innocents et ainsi vous la congèlerez durant 100 ans.Ensuite la psychiatrie alliée à la médecine enverra un jeune psychomédecin de pointe pour la décongeler et filtrer son sang à l'aide d'un dispositif complexe à l'allure vaguement Lovecraftienne et à lui injecter le sang de duchesses du carnaval vierges élevées spécialement dans le but d'être sacrifiée pour ce dessein précis. Il sera important de ne pas mettre les vierges au courant et de leur faire croire, disons, qu'elles sont de jeunes et jolies femmes en vue dans la société, puis de les convier à un party de profs d'université où les jeunes et jolies femmes rivalisent de talent en échange de Diplômes et contacts dans la classe supérieure, puis de les attacher et de leur arracher les yeux et de recueillir ce sang, faire un mélange au petit bonheur dépendant de la quantité versée par chaque duchesse puis, quand les hurlements de la dernière se seront éteints, faire la transfusion, et comme ça tout sera réparé. Grâce à ce plan simple et efficace, la malédiction de la vieille Fée sera conjurée et nous éviterons le grand malheur de voir la Princesse mourir avant l'âge de 30 ans, ce qui serait horrible pour le Keuhbèque!''

Exaspéré par ce babillage insensé, le roi fît mettre la jeune fée à mort par écartèlement sur-le-champ pour passer ses nerfs. Puis il tenta intelligemment de battre la vieille Fée à son propre jeu et publia un Édit en page 18 du journal du Keuhbèquoi? abolissant les seringues sous peine de mort. Conséquemment à cet édit et pour éviter la peine de mort, on brûla toutes les seringues et 1.5 millions de Keuhbè..quoi? moururent dans les semaines suivantes de diverses causes non-reliées comme des coupures bénignes au doigt ou encore la grippe, qui se mit à devenir pneumonie au même moment. Qu'eût-ce été si la peine de mort avait dû s'appliquer? Mais l'odeur de plastique brûlé qui recouvrait le territoire rassura Dumont et Charette quand au respect de l'Édit.

Au bout de quinze ou seize ans, la population avait inexplicablement diminué des trois quarts en raison de la décision unilatérale des infections bénignes de devenir mortelles en même temps que l'Édit sur les seringues, sans aucun lien de cause à effet.

De toute façon, cela laissait par conséquent beaucoup de temps libre au Roi et à la Reine, qui coulaient des jours heureux et paisibles, ce qui est la seule chose importante.

Un jour qu'ils prenaient possession de la maison d'un baron mort du rhume, dans la capitale, Mariouval,la Princesse décida d'aller au sous-sol pour voir si il ne s'y trouverait pas un chaton ou un ours en peluche et tomba sur une vieille femme complètement gelée qui n'était pas sortie depuis 18 ans du sous-sol, piochant à souhait dans l'énorme stock de cocaïne et d'héroïne du Baron, qui s'occupait des échanges commerciaux avec la Colombie, l'Afghanistan et autres pays dont la ressources principale était le bonheur, dont le Keuhbèque était friand. À sa main, la dernière seringue, TRÈS usée en 16 ans, luisait d'un éclat rouge et le mot 'Danger' apparût en lettres de feu juste au dessus.

« Que faites-vous là, ma bonne femme ? dit la Princesse.

- Je vole,belle enfant, lui répondit la vieille qui ne la connaissait pas, et de toute façon ne la voyait pas vraiment, car elle avait 18 ans et n'était officiellement plus une enfant.

La vieille émit une impressionnante quantité de bave et choisit ce moment particulièrement théâtral pour crever comme un rat.

-Donnez-moi que je voie si j'en ferais bien autant. », dit la Princesse qui avait bien envie de voler gracieusement. Son état d'esprit de poussière d'Ange la prévint malheureusement de se souvenir de la prophétie des seringues qui lui était répétée chaque matin lors de sa bataille d'oreillers avec ses demoiselles de compagnie, de se rendre compte que la femme ne volait pas vraiment, de se rendre compte qu'elle était morte et que quelque chose clochait et finalement de faire le lien entre la lueur rouge, le mot 'Danger', la seringue et quoi que ce soit d'autre, par exemple un danger relié à la seringue clignotant en rouge avec le mot 'Danger'...vous comprenez.

Elle n'eut pas plus tôt pris la seringueque comme elle était fort vive, un peu étourdie, et que d'ailleurs l'Arrêt des Fées l'ordonnait ainsi, elle s'en perça le bras, et tomba évanouie, car après 16 ans on peut dire que la vieille, pour se donner un effet, n'y allait pas de main morte sur les quantités et savait savamment mélanger les substances. La Princesse visita le royaume des Calînours.

Alors on jette au visage de la Princesse de l'eau de la Reine de Hongrie, qui était semblable à l'eau normale, et n'eût ainsi pas plus d'effet. Alors le Roi, se souvenant de la prédiction, se dit: ''sacrée vieille folle...par chance que je suis revenu à la raison et ai mit en place le programme de cryogénisation, vu que le rhume décimait déjà la population.'' En effet le roi s'était rappelé le message de la fée écartelée et devant l'hécatombe qui s'abattait sur le Keuhbèque sans raison s'était dit qu'il pouvait bien essayé et avait détourné 100% des impôts sur le développement de la cryogénisation en société féodale moderne, réservant le capital pour son train de vie, laissant aux générations future le soin de le défondre comme ils défondraient la Princesse, pensait-il en ces termes dans son immense et majestueuse sagesse.

Il cryogénisa sa fille et écrivit un mot pour le cas où ce serait ses partisans qui emporteraient les guerres de successions qui ne manqueraient pas d'ensanglanter davantage le Royaume à sa mort. Le mot contenait les précieuses instructions pour le traitement à réserver aux vierges et sur le développement de la psychiatrie neurologique et tout et tout afin de ramener à la vie la Belle Princesse qu'on ne saurait voir mourir à aucun prix d'une overdose, bien qu'on se foute qu'elle soit addict car c'est chic parmi les gens importants.

Il se fit ensuite sauter le caisson, car vu qu'il n'y avait plus de séances d'exploration gracieuse et mutuelle avec sa fille, il n'avait vraiment plus envie de supporter Charette devenue sénile et horriblement laide, se surnommant elle-même Patapouf et tentant de ridicules réformes politiques, par exemple créer un Parti Libéral du Keuhbèque, car en vision on lui avait clairement dît que c'était prêt, le Libéral. En tout cas, elle fût assassinée tout de suite après le suicide du roi par une clique de druides fanatiques armés bien sûr de seringues et de serpes, et les péripéties des multiples guerres qui suivirent seraient trop longues à raconter pour notre histoire. Toujours est-ils que jamais le Libéral pourtant prêt ne se manifesta vraiment et que finalement après 100 ans de guerre les partisans de la psychiamédecine reprirent le pouvoir grâce aux armes biologiques sur le village d'éleveurs de vaches moderne de Mariouval qui constituait désormais le Royaume du Keuhbèque en entier et ses 500 modernes âmes se préparèrent, ayant réussi à élever les duchesses dans l'ignorance de leur sort malgré l'abondance de propagande à ce sujet, ce qui était un tour de force.

La soeur de la Fée écartelée qui avait sauvé la vie de la Belle Princesse, en la condamnant à dormir cent ans, était dans le Royaume de Mataquin, à douze mille lieues de là,  ; mais elle fut avertie en un instant par un petit Nain, qui avait des bottes de sept lieues (c'était des bottes avec lesquelles on faisait sept lieues d'une seule enjambée). Elle n'en avait tellement rien à cirer que cela valait la peine de mentionner que le Nain l'avait avertie pour rire des efforts ridicules et surprenants de ce dernier, qui rencontra une Naine dans ce Royaume lointain et y resta, engendra une nation de Nains hargneux qui le mirent à feu et à sang, et il disparût dans des torrents de sang transportant des morceaux de chair arrachée et n'eût jamais rien à voir avec le Keuhbèque, dont il auraît dû contrôler l'immigration naine. Tout cela se fit en un moment ; les Nains n'étaient pas longs à leur besogne. Que cela serve de leçon à nos gouvernants.

Modern Day Cinderella (Part2) (Dedicated to all the modern-day Aliens)

7 jours passèrent...

Le mariage eût lieu sous le regard ahuri de tous les gens présents à la fête qui étaient accessoirement venus concernant une histoire de pari sur la réalité du mariage, mais quand l'homme moderne voulut éclaircir l'affaire, on lui fît la démonstration qu'il était un homme apprécié dans le quartier en le faisant embrasser sa nouvelle femme et en prenant des dizaines, voire des centaines de photos de son bonheur, ainsi que du sourire charmant de sa fille, passive et heureuse pour son père, heureuse de ne jamais avoir douté de lui. Il y eût tant de rires et de manifestations débonnaires de joie que l'homme moderne fût pris de pitié pour ces gens décidément pas très intelligents, qui n'avaient sûrement pas de Diplômes, mais comme c'était un homme bon, il rit lui aussi de bon coeur et partagea avec joie le festin simple de sandwichs Martels aux oeufs. Il fut légèrement attristé et il senti une pointe de colère lorsqu'il réalisa qu'à son propre mariage on avait omis ceux au jambon qu'il avait demandé, mais le psychiatre avait prévu le coup et une gélule corrigea la pathologie avant même qu'elle se manifeste, et son bonheur resta intact.
Sitôt dit, sitôt fait, la marâtre se matérialisa avec ses deux effroyables adolescentes en plein milieu de l'appartement de l'homme moderne. Immédiatement, elle blâma ce dernier de ne pas posséder une pièce supplémentaire pour loger sa propre fille, étant entendu en petits caractères au bas du contrat de mariage rédigé avec soin par l'avocat du coin que ses filles bénéficieraient chacune d'une chambre, car elles étaient sur le point de s'entretuer.
Elle ne pouvait de surcroît supporter le fait que la fille de l'homme moderne, qui répondait indifféremment au nom de Julie, Marie, Cendrillon, et maintenant Petite Salope, acceptât avec le sourire de dormir dorénavant dans le locker, étant même enthousiaste à l'idée de pouvoir modifier constamment la configuration d'un tel fouillis, ce qui lui assurait à vie une occupation répétitive et sans but défini, ce qui était tout ce qu'elle demandait entre les repas de gélules accompagnées quelquefois de nourriture solide pour éviter l'anémie.
La marâtre chargea Julie, au motif de lui former le caractère et de l'employer à sa juste valeur, de l'ensemble des tâches ménagères de la maison et même de l'entretien corporel de la maisonnée. Marie s'occupait de cette tâche avec un plaisir détaché, un sourire vaguement irritant, curant ongles et nettoyant indifféremment vaisselle et organes sexuels, et retournant sitôt sa tâche accomplie à la constante réorganisation du locker. Le psychiatre n'avait rien à dire, la marâtre lui ayant clairement fait comprendre qu'aucune pathologie ne la frappait elle ni ses filles, de façon très convaincante. En effet, si elle avait été atteinte de quelque désordre psychologique que ce soit, ce ou ces derniers se seraient évidemment transmis au psychiatre lui-même après les morsures. Ce qui ne se produit pas.
Cependant, Cendrillon, même avec les vieux vêtements des deux filles de la marâtre qui avaient été acquis au coût de quelques dollars à l'Armée du Salut du coin en 1989, ne pouvait s'empêcher de rayonner le calme, la bonne humeur et un bonheur incassable. Elle était plus sexuellement attrayante aux jeunes mâles du secteur que les deux filles de la marâtre, car elle dégageait l'impression que nulle perversion ne briserait son sourire. De surcroît ses rares paroles étaient si dénuées de sens que l'on sentait qu'elle ne pourrait jamais accuser personne, par exemple son jeune voisin, de l'avoir sauvagement violée.
Il arriva que le Régent de l'Arrondissement Hochelaga, très haut personnage du Royaume du Keuhbeque, donna un bal destiné à contenter le peuple, qui fît la première page du Journal Du Keuhbeuh..quoi?. Cela n'avait rien à voir avec l'annonce en page 121 d'une nouvelle taxe de 20% que les bons citoyens devaient dorénavant payer pour obtenir le droit sacré de payer leurs impôts de 40% sur le revenu. Absolument tout le monde était invité, même les deux filles de la marâtre, ce qui n'était pas peu dire.
Les deux monstres étaient en plein délire suite à cette invitation, et tenaient un discours complètement incohérent, ayant momentanément perdu l'esprit, ce qui officiellement ne leur arrivait bien sûr jamais.
" Moi, dit l'aînée, je mettrai mon habit de velours rouge et ma garniture d'Angleterre.
- Moi, dit la cadette, je n'aurai que ma jupe ordinaire ; mais, en récompense, je mettrai mon manteau à fleurs d'or et ma barrière de diamants, qui n'est pas des plus indifférentes."
Petite Salope, en les coiffant distraitement, ne perdait pas son sourire niais. Les deux filles se moquaient d'elle en lui faisant remarquer que comme elle vivait dans le locker et que le locker ne disposait pas d'une adresse propre, elle était la seule personne de l'Arrondissement et même du Keuhbeuque entier à ne pas être invitée à l'un de ces bals spontanés qui avaient tous lieu le soir de l'application de la nouvelle taxe, bien que cela n'eût aucun lien de cause à effet.
Une autre que Julie leur eût arraché les cheveux à pleines poignées et crevé cruellement les yeux, mais celle-ci se rendait à peine compte qu'on lui adressait la parole et les coiffa mécaniquement bien. Les deux immondes femelles étaient si excitées, dans leur anticipation de relations sexuelles diverses avec de jeunes étudiants universitaires en état d'ébriété avancée, qu'elles en oublièrent de manger durant plus de deux jours. Leur état mental, ainsi que celui de Petite Salope durant les deux jours délirants qui suivirent, fût secrètement consigné par le psychiatre qui était caché dans le garde-manger et devint par la suite un chapitre de son manuel de psychiatrie, intitulé: ''Psychose Paranoïde: étude de cas'', ce qui lui valût, notons-le en passant, un autre Diplôme d'Honneur.
Le jour de la fête arriva donc, et les deux jeunes folles complètement hallucinées partirent en métro. Marie, qui avait dans l'excitation ambiante omis de prendre toutes ses gélules, vit tout à coup arriver dans le locker une grosse femme souriante aux cheveux blancs avec une plaque de biscuits au chocolats tout chauds et fondants, et immédiatement elle reconnût sa marraine, hallucinée de longue date. Sa soudaine apparition dans la réalité ne causa aucune surprise à Cendrillon qui se mit à dévorer goulûment des biscuits au chocolat, riant et pleurant sans aucune raison apparente.
Sa marraine, qui la vit tout en pleurs, lui demanda ce qu'elle avait.
"Je voudrais bien ... je voudrais bien... Elle pleurait si fort qu'elle ne put achever.
Sa marraine, qui était fée, lui dit, parlant étrangement par la propre bouche de Cendrillon :
- Tu voudrais bien aller au party, n'est-ce pas?
-Oui, car j'ai bien envie de voir tous les beaux papillons, répondit Petite Salope, sans que rien ne permît de saisir à quoi elle faisait allusion.
-Eh bien, en route pour la Forêt Enchantée!, se répondit Julie à elle-même. Le psychiatre qui passait par le locker remarqua avec intérêt ce soudain dédoublement de la personnalité tout en ressentant un léger dégoût de voir cette jeune enfant aux yeux révulsés en train de manger des pneus de bicyclette. Il se promit de réévaluer la médication de la jeune fille, une fois ses vacances finies, dans quelques semaines. Il baîlla.
Julie se rendit dans son ancienne chambre et s'écria, très joyeusement:
- Va dans le jardin, et apporte-moi une citrouille."
L'homme moderne, entendant cela, lui donna une citrouille qui traînait dans la cuisine et retourna écouter la télévision, se demandant où diable se trouvait le jardin.
La marraine la creusa et, n'ayant laissé que l'écorce, la frappa de sa baguette, et la citrouille fut aussitôt changée en un beau carrosse tout doré. Ensuite elle frappa sur les murs compulsivement jusqu'à ce que quelques-unes des souris qui s'y trouvaient, emmenées lors du déménagement par la marâtre, jaillissent. Petite Salope, au fur et à mesure qu'elles sortaient, les frappait durement à la tête avec le marteau de la fille aînée de la marâtre. Les têtes éclataient et se répandaient partout, et, à chaque écoeurant bruit d'oeuf brisé, un immense cheval sans peau surgissait et se plaçait docilement devant le carrosse. Une fois six souris ainsi transformées en attelage, Marie rit doucement et déposa le marteau sanglant.
Elle décida maintenant -''Rien ne peut l'arrêter, nota le psychiatre – de se créer un cocher pour conduire son beau carosse de princesse.

"Je vais voir, dit Cendrillon, s'il n'y a pas quelque rat dans la cuisine, nous en ferons un cocher.
- Tu as raison, dit sa marraine, va voir. "
Marie courut à la cuisine où il y avait trois gros rats comme d'habitude. La fée en prit un d'entre les trois, à cause de sa maîtresse barbe (nul ne savait ce qu'une maîtresse barbe est exactement) et l'écrasa entre ses mains jusqu'à ce que ses entrailles salissent le plancher de la cuisine. Un grand rat énorme aux yeux manquants jaillit alors dans une pluie d'étoiles et se placa sur le carosse de Cendrillon.
Tant qu'à y être, Julie massacra les six lézards de la soeur cadette avec un enthousiasme (''tendances meurtrières'', nota le psychiatre qui avait repris son poste dans le garde-manger) démesuré. Sa frénésie semblait augmenter rapidement, au fur et à mesure que sa dernière dose de Ritalin s'éloignait dans un espace-temps parallèle.
À chaque fois qu'un des lézard mourait, la tête arrachée par les dents de plus en plus sauvages de Petite Salope, il se transformait à ses yeux en beau laquais nu hermaphrodite qui se plaçait partout autour du carrosse et Marie éructait, bavait et grommelait d'une joie tout à fait frénétique.
La fée dit alors à Cendrillon :
" Eh bien! voilà, de quoi aller au bal : n'es-tu pas bien aise ?
- Oui, mais je dois m'habiller en femme moderne!'' décida Cendrillon, enfin atteinte par cette modernité si prisée par son père et signe indubitable du royaume du Keuhbeque. Son père, entendant, ce cri, ne pût s'empêcher de pleurer de joie, mais fût incapable de quitter la télévision des yeux.
Sa marraine ne fit que la toucher avec sa baguette, et en même temps ses habits furent changés en kit de danseuse, tout chamarrés de pierreries ; elle lui donna ensuite un string de dentelle, mais paradoxalement fait de verre, le plus moderne du monde.
Quand elle fut ainsi parée, elle monta en carrosse, chevauchant sa citrouille. Sa personnalité ''marraine'' se mît à déblatérer sur un couvre-feu, une heure de rentrée mais les hennissements des squelettes de chevaux couvraient sa voix et tout à coup la marraine se tût, car Petite Salope fatiguée de son ton aigu et par trop empli d'émerveillement avait provoqué sa mort par strangulation, coupant ce faisant l'accès de l'oxygène à son propre cerveau, et elle s'élança tout heureuse et à moitié nue vers le party. Nul ne saurait expliquer comment elle le trouva.
Le fils du Régent d'Arrondissement, un petit nerd morveux âgé de 16 ans et possédant les hormones correspondantes, fût averti par ses amis de l'arrivée d'une jeune fille qui semblait particulièrement sur le party. Il courut la recevoir, une érection tendant ses pantalons. Il lui donna la main et botta négligemment la citrouille barbouillée de rouge qu'elle chevauchait comme une princesse un carrosse. Un grand silence se fît alors, suivi du bruissement de la foule stupéfaite de l'apparition subite de Julie portant seulement un sous-vêtement de type parachute beaucoup trop grand pour elle.
Le Régent même, tout vieux qu'il était, ne laissait pas de la regarder, et de dire tout bas à la Régente qu'il y avait longtemps qu'il n'avait vu une si belle proie pour petits nerds morveux en manque de sexe.
Le fils du Régent la mit à la place la plus cachée des regards, et ensuite tenta maladroitement de la tripoter. Elle resta totalement immobile et souriait avec tant de conviction qu'il éjacula directement dans ses pantalons devant une telle aubaine.
Marie sembla tout à coup vaguement revenir sur Terre et reconnût les deux filles de la marâtre. Elle se précipita vers elles et se mît à tenter de les laver à l'aide de verres d'eau qu'elle avait saisi au passage et de ce qu'elle croyait être du savon, mais qui en réalité était le sperme du fils du Régent qui traînait sur sa main, parce qu'il l'avait avidement fourrée dans son pantalon sans que Petite Salope ne se rende compte de rien.
Tout à coup une étrange fée démente qui passait par là donna un coup de baguette magique et des petits coeurs se mirent à pleuvoir sur la scène et tout le monde fût frappé d'un étrange sort qui faisait en sorte qu'ils ne reconnaissaient plus Marie mais croyaient voir Britney Spears qui distribuait des capsules d'ecstasy à la ronde.

Cendrillon entendit sonner onze heures trois quarts ; elle fit aussitôt une grande révérence à la compagnie, et s'en alla le plus vite qu'elle put, car elle avait tout à coup envie de tuer son père.
Dès qu'elle fut arrivée, elle fût heureusement distraite de son projet initial par sa marraine bleue à la voix caverneuse ressucitée, qui lui dit qu'elle pourrait retourner au party le lendemain, mais qu'elle devrait être plus intelligente que ça lorsque le fils du Régent lui démontrerait un intérêt naturel et keuhbeh...quoi? de la plus haute classe comme il l'avait fait ce soir là.
Comme elle était occupée à raconter à sa marraine tout ce qui s'était passé au bal, malgré le fait que celle-ci avait subitement disparu, les deux soeurs heurtèrent à la porte ; Julie leur alla ouvrir.
"Si tu étais venue au party, lui dit une de ses soeurs, tu ne t'y serais pas ennuyée il est venu le plus bel icône moderne, la plus belle femme qu'on puisse jamais concevoir ; elle nous donné de l'ecstasy, des oranges,des citrons. Britney Spears elle-même! Elle est définitivement mieux que Paris Hilton bien que toutes les deux méritent le maximum d'intérêt. Par chance que notre monde moderner et civilisé nous permet de le leur accorder! "
Petite Salope ne se sentait pas de joie de savoir que le fils du Régent en était fort en peine, croyant vraiment avoir mis la main de Britney Spears sur son petit membre ratatiné, puis avoir perdu sa trace. Elle n'avait aucune raison spécifique de ressentir de la joie pour cette raison, mais qui s'étonnerait de quoi que ce soit à ce point de notre histoire? Cela était, tout simplement.

Le lendemain tout le monde était au bal. Julie cette fois avait mis une tuque orange en plus de son sous-vêtement parachute et avait un attelage de chatons aux pattes arrachées, ayant dû s'aventurer dans les ruelles pour constituer son nouvel attelage, mais ces péripéties seraient trop longues à raconter dans le cadre de notre histoire. Contentons-nous de noter qu'elle avait de nouveau ''créé'' un attelage complet avec six laquais hermaphrodites et qu'elle riait constamment.
Le fils du Régent fût constamment collé sur elle, et ne cessa à aucun moment de lui faire maintes propositions salaces, passant des relations anales à des propositions de déterminer si la gorge de Petite Salope pouvait acceuillir l'entièreté du pénis dudit Fils.
La jeune demoiselle ne s'ennuyait point et oublia ce que sa marraine lui avait recommandé; de sorte qu'elle ne céda ni bouche ni anus au Fils du Régent, restant béate à s'entendre ainsi conter fleurette. Tout à coup elle eût un éclair de lucidité et réalisa l'intensité de la situation, la dégradation de son état mental et l'endroit où elle se trouvait, ainsi que la tenue qu'elle portait (''L'effet des antipsychotiques s'estompe, nota le psychiatre camouflé dans un lustre, braguette détachée au cas où spectacle il y aurait eu, mais toujours fiévreusement occupé à noter l'évolution de l'état de Marie). Elle tenta de fuir, son sourire pour la première fois effacé.
Le prince la suivit, mais il ne put l'attraper. Elle laissa tomber le string de verre, que le prince ramassa bien soigneusement, et qui n'était finalement qu'un énorme sous-vêtement parachute.
On demanda aux cols bleus qui rêvassaient près de l'Hôtel de Ville si ils avaient vu passer Britney Spears, ce à quoi ils répondirent qu'ils n'avaient vu qu'une junkie dépravée nue, ce dont le fils du Régent n'avait rien à foutre.
Le Régent fît publier le lendemain en première page une photo du sous-vêtement parachute, pronmettant une récompense à quiconque pouvait lui amener vive quoi que pas nécessairement consciente la personne à qui appartenait ce truc. On avait bien conscience que peu de personnes auraient osé mettre de tels atours, alors on espérait que la vieille Loi de Pruneau du Keuhbèque, qui voulait que la dénonciation soit non seulement obligatoire mais bien récompensée, suivant l'exemple de Saint Pruneau qu'on présentait en loop aux enfants le soir ''stoolant'' allègrement sa soeur Cannelle, ferait en sorte que Britney Spears serait rapidement retrouvée et livrée pieds et poings liés aux fantasmes débridés du fils du Régent.
L'une des deux soeurs reconnût aussitôt les sous-vêtements favoris de leur mère la marâtre, car dans leur enfance elles avaient souvent mis la main à l'intérieur sur ordre de leur mère, pour ce qu'elle appelait ses ''séances de relaxation''. Laborieusement, elle compris que Petite Salope était en fait Britney Spears. Elle fût déstabilisée. Mais le psychiatre laissa habilement tomber à partir d'un trou dans le plafond une capsule de Prozac extra-forte qui tomba dans sa bouche hurlante, la calmant immédiatement et lui remettant les idées en place.
Ses soeurs se mirent à rire et à se moquer de Julie en l'attachant pour la livrer au Régent..
Il fit asseoir Cendrillon, et approchant son pénis de son petit cul, il vit qu'il y entrait sans peine, et qu'elle y était juste comme de cire.
Là-dessus arriva la marraine, qui ayant donné un coup de baguette, répandit partout une joie spectrale de voir que Cendrillon lui obéissait enfin, et la transforma en sosie parfait de Britney.
Alors ses deux soeurs la reconnurent pour la Britney qu'elles avaient vue au bal. Elles se jetèrent à ses pieds pour lui demander pardon de tous les mauvais traitements qu'elles lui avaient fait souffrir.
Petite Salope, soudainement très déprimée, se mit à pleurer sous les faibles coups de boutoir du fils du Régent qui ne cachait pas sa joie.

MORALITE
Essayez de régler vos problèmes existentiels sans avoir recours à la psychiatrie.
AUTRE MORALITE
Vérifiez qui vous épousez. Au pire, reconsidérez l'agence d'escorte du coin.