dimanche 16 mars 2008

La Belle Étoile Dormante (Part1)

. Il était une fois au Keuhbeuque en l'an 2010, un Roi, Dumont et une Reine, Charrette, qui voulaient à tout prix avoir des enfants pour leur image politique. Cependant, un problème de taille les empêchait de procréer normalement. Charrette avait massacré son utérus lors d'une folle manifestation de jeunesse au but incertain mais féministe. On ne saurait dire le désarroi de Dumont lorsqu'il fût mis au courant, car il avait des visées planétaires. Ils firent donc de stupides pèlerinages pour corriger la situation, ainsi que maintes scéances d'autoflagellation à l'Oratoire Saint-Beujèse.

Ces ridicules mesures finirent cependant par rendre la Reine enceinte, car Dieu se fatigua des lamentations de Dumont et préférait de beaucoup ses hilarantes déclarations sur l'immigration au Keuhbèque, qu'il aimait regarder le soir comme les humains des sit-coms. Elle devint énorme et mauve, et vomit une fille. On lui fît un beau Baptême, et on lui donna toutes les duchesses du Carnaval comme marraines et, comme il était coutume au Keuhbeuque depuis la psychose de Cendrillon, on les sacrifia sauvagement et on donna leurs cerveaux en pâture au bébé vagissant, qui acquérait par là les plus beaux traits de ses douces marraines.

Après les cérémonies du Baptême, donc, toute la compagnie revint au Palais du Roi, où il y avait un grand festin de Marraines.. On servit chacune d'elles dans un couvert magnifique, avec un étui d'or massif, où il y avait une cuiller, une fourchette, et un couteau de fin or, garni de diamants et de rubis. Mais comme chacun prenait sa place à table,on vit entrer une vieille Fée qu'on n'avait point priée parce qu'il y avait plus de cinquante ans qu'elle n'était sortie d'une Tour et qu'on la croyait morte, ou enchantée. On la mit sur le compte du 2CB et des cubes de sucres au LSD25 rituels distribués à chaque baptême et avant chaque réunion du Conseil des ministres. À bien y penser, les distributions d'hallucinogènes faisaient partie intégrante de la vie administrative et spirituelle quotidienne du Keuhbèque moderne.

Mais peu importe ces détails barbants.

Dumont lui fît donner un couvert en attendant que l'on puisse vérifier si elle existait vraiment, et si c'était le cas ce qu'elle pouvait bien venir foutre là. Mais il n'y avait pas assez de viande sur les Duchesses pour lui en donner et on lui jeta quelques os en s'excusant. Elle se sentit méprisée et commença à jeter une horrible malédiction dont elle oublia la fin et finit par grommeler quelques vagues menaces séniles conçernant la venue du Jugement Dernier entre ses dents qui suçaient la moelle épinière d'un bout de délicate colonne vertébrale à vocation décorative. On commençait à faire ingurgiter les cerveaux à la Princesse qui manifestait un appétit certain. À ses côtés, un héraut débonnaire énumérait les précieux dons que la petite retirait, ces qualités qui faisaient du Keuhbèque l'endroit le plus moderne du monde, le plus avancé et garant de l'avenir; bref: tout ce qu'on devait posséder pour constituer l'avant-garde des femmes du monde entier. Voici la liste de ce qu'elle reçut en ce jour de festin:

1) Elle serait la plus belle du monde. Sans ce don inutile de posséder les autres, cela va de soi.

2) Elle aurait autant d'esprit que de la Poussière d'Ange, qualité indéniable permettant de ne jamais se rendre compte de rien et éviter par là tout état d'esprit pathologique, car on sait que les états d'esprit son par nature pathologiques et traqués par les armées de psychiatres du Keuhbèque.

3) Elle serait toujours gracieuse, même lorsqu'elle serait très intoxiquée lors de son passage honorifique à l'Université.

4) Elle danserait parfaitement bien, maîtrisant à la perfection grâce au don précédent l'art d'exciter les mâles avec ou sans poteau, de séduire les foules ignares en dansant leurs stupides danses locales avec entrain et même de tromper l'ennui des foules de personnes âgées en état de faible révolte dans les multiples Royaumes Du Bonheur Des Aînés Chéris (aka les Antichambres de la Mort), où rituellement les jeunes keuhbeu...quoi?envoyaient leurs vieux parents s'entasser et mourir en masse comme au temps de leur jeunesse, traités avec bienveillance de 9 à 5 par des infirmières dévouées à leur échelle salariale et à leur description de tâches très précises.. Ce don, utilisé sans état d'esprit, en faisait une bombe politique de calibre international.

5) Elle chanterait comme Ciline, ce qui lui assurait adulation et confort matériel démesuré. De surcroît comme Ciline des scribes dévoués recrutés traditionnellement à la pointe de l'épée parmi la population écriraient des paroles propres à séduire cette population, que la Princesse n'aurait qu'à fredonner pour devenir une Étoile et écrire des livres entiers d'Histoire de l'Art.

6) Elle jouerait de toutes sortes d'instruments à la perfection. Fouets, godemichets et autres accessoires indispensable à la vie des élites Keuhbeu...quoi?se n'auraient aucun secret pour elle, ce qui lui assurait toute position sociale désirée beaucoup mieux que n'importe quelle formation honorifique qu'il lui plairait de choisir.

Voilà notre Princesse armée pour l'avenir et parée de toutes les qualités nécessaires à la flamboyante existence que tous au Keuhbeuque poursuivaient de leurs rêves tout en cotisant fiévreusement aux multiples REEE REER REAP et s'accrochant ainsi désespérément à leur case sociale d'où ils voulaient pourtant sortir la nuit. Il ne nous est pas donné de pouvoir comprendre la perfection de ce système, seulement de la noter, car comme nous pouvons le constater c'est TRÈS avancé, et seul Dieu a pu nous donner une vision aussi complète d'un monde aussi moderne, aux objectifs aussi nobles, que nous devrions nous appliquer à copier.

Mais peu importe ces détails barbants.

La vieille Fée manifesta tout à coup sa réalité lorsqu'elle se fit sauter la cervelle et que quelques fragments atterrirent dans l'innocente petite bouche qui ne savait faire la différence entre cerveau de Duchesse et de Sorcière et reçut ainsi la caractéristique suivante, hurlée par le héraut avec plus d'enthousiasme qu'il n'était humainement possible d'en mettre dans une seule proclamation.

7)Elle allait se percer le bras d'une seringue et mourir jeune, magiquement, car une substance magique allait se trouver à l'intérieur de la seringue diabolique.

Il n'y eût personne qui ne pleurât, en raison d'effets secondaires du mélange de 2CB et d'amphétamines expérimenté spécialement pour le festin de Marraines de la fille de Dumont et Charrette, et personne ne réalisât que la fête était en quelque sorte gâchée, car le ton du héraut avait occulté son message.

Dans ce moment la jeune Fée dont nous n'avions fait aucune mention précédente sortit de derrière la tapisserie, et dit tout haut ces paroles:

8) ''Rassurez-vous, Roi et Reine, votre fille n'en mourra pas : il est vrai que je n'ai pas assez de puissance pour défaire entièrement ce que mon ancienne a fait. La Princesse se percera le bras d'une seringue, mais ce sera de l'héroïne mixée avec de la coke et elle ne sera que complètement addict et finira par tomber dans le coma, vous n'avez qu'à mettre les ressources entières du Royaume dans un programme de cryogénisation au mépris de la vie de millions de citoyens innocents et ainsi vous la congèlerez durant 100 ans.Ensuite la psychiatrie alliée à la médecine enverra un jeune psychomédecin de pointe pour la décongeler et filtrer son sang à l'aide d'un dispositif complexe à l'allure vaguement Lovecraftienne et à lui injecter le sang de duchesses du carnaval vierges élevées spécialement dans le but d'être sacrifiée pour ce dessein précis. Il sera important de ne pas mettre les vierges au courant et de leur faire croire, disons, qu'elles sont de jeunes et jolies femmes en vue dans la société, puis de les convier à un party de profs d'université où les jeunes et jolies femmes rivalisent de talent en échange de Diplômes et contacts dans la classe supérieure, puis de les attacher et de leur arracher les yeux et de recueillir ce sang, faire un mélange au petit bonheur dépendant de la quantité versée par chaque duchesse puis, quand les hurlements de la dernière se seront éteints, faire la transfusion, et comme ça tout sera réparé. Grâce à ce plan simple et efficace, la malédiction de la vieille Fée sera conjurée et nous éviterons le grand malheur de voir la Princesse mourir avant l'âge de 30 ans, ce qui serait horrible pour le Keuhbèque!''

Exaspéré par ce babillage insensé, le roi fît mettre la jeune fée à mort par écartèlement sur-le-champ pour passer ses nerfs. Puis il tenta intelligemment de battre la vieille Fée à son propre jeu et publia un Édit en page 18 du journal du Keuhbèquoi? abolissant les seringues sous peine de mort. Conséquemment à cet édit et pour éviter la peine de mort, on brûla toutes les seringues et 1.5 millions de Keuhbè..quoi? moururent dans les semaines suivantes de diverses causes non-reliées comme des coupures bénignes au doigt ou encore la grippe, qui se mit à devenir pneumonie au même moment. Qu'eût-ce été si la peine de mort avait dû s'appliquer? Mais l'odeur de plastique brûlé qui recouvrait le territoire rassura Dumont et Charette quand au respect de l'Édit.

Au bout de quinze ou seize ans, la population avait inexplicablement diminué des trois quarts en raison de la décision unilatérale des infections bénignes de devenir mortelles en même temps que l'Édit sur les seringues, sans aucun lien de cause à effet.

De toute façon, cela laissait par conséquent beaucoup de temps libre au Roi et à la Reine, qui coulaient des jours heureux et paisibles, ce qui est la seule chose importante.

Un jour qu'ils prenaient possession de la maison d'un baron mort du rhume, dans la capitale, Mariouval,la Princesse décida d'aller au sous-sol pour voir si il ne s'y trouverait pas un chaton ou un ours en peluche et tomba sur une vieille femme complètement gelée qui n'était pas sortie depuis 18 ans du sous-sol, piochant à souhait dans l'énorme stock de cocaïne et d'héroïne du Baron, qui s'occupait des échanges commerciaux avec la Colombie, l'Afghanistan et autres pays dont la ressources principale était le bonheur, dont le Keuhbèque était friand. À sa main, la dernière seringue, TRÈS usée en 16 ans, luisait d'un éclat rouge et le mot 'Danger' apparût en lettres de feu juste au dessus.

« Que faites-vous là, ma bonne femme ? dit la Princesse.

- Je vole,belle enfant, lui répondit la vieille qui ne la connaissait pas, et de toute façon ne la voyait pas vraiment, car elle avait 18 ans et n'était officiellement plus une enfant.

La vieille émit une impressionnante quantité de bave et choisit ce moment particulièrement théâtral pour crever comme un rat.

-Donnez-moi que je voie si j'en ferais bien autant. », dit la Princesse qui avait bien envie de voler gracieusement. Son état d'esprit de poussière d'Ange la prévint malheureusement de se souvenir de la prophétie des seringues qui lui était répétée chaque matin lors de sa bataille d'oreillers avec ses demoiselles de compagnie, de se rendre compte que la femme ne volait pas vraiment, de se rendre compte qu'elle était morte et que quelque chose clochait et finalement de faire le lien entre la lueur rouge, le mot 'Danger', la seringue et quoi que ce soit d'autre, par exemple un danger relié à la seringue clignotant en rouge avec le mot 'Danger'...vous comprenez.

Elle n'eut pas plus tôt pris la seringueque comme elle était fort vive, un peu étourdie, et que d'ailleurs l'Arrêt des Fées l'ordonnait ainsi, elle s'en perça le bras, et tomba évanouie, car après 16 ans on peut dire que la vieille, pour se donner un effet, n'y allait pas de main morte sur les quantités et savait savamment mélanger les substances. La Princesse visita le royaume des Calînours.

Alors on jette au visage de la Princesse de l'eau de la Reine de Hongrie, qui était semblable à l'eau normale, et n'eût ainsi pas plus d'effet. Alors le Roi, se souvenant de la prédiction, se dit: ''sacrée vieille folle...par chance que je suis revenu à la raison et ai mit en place le programme de cryogénisation, vu que le rhume décimait déjà la population.'' En effet le roi s'était rappelé le message de la fée écartelée et devant l'hécatombe qui s'abattait sur le Keuhbèque sans raison s'était dit qu'il pouvait bien essayé et avait détourné 100% des impôts sur le développement de la cryogénisation en société féodale moderne, réservant le capital pour son train de vie, laissant aux générations future le soin de le défondre comme ils défondraient la Princesse, pensait-il en ces termes dans son immense et majestueuse sagesse.

Il cryogénisa sa fille et écrivit un mot pour le cas où ce serait ses partisans qui emporteraient les guerres de successions qui ne manqueraient pas d'ensanglanter davantage le Royaume à sa mort. Le mot contenait les précieuses instructions pour le traitement à réserver aux vierges et sur le développement de la psychiatrie neurologique et tout et tout afin de ramener à la vie la Belle Princesse qu'on ne saurait voir mourir à aucun prix d'une overdose, bien qu'on se foute qu'elle soit addict car c'est chic parmi les gens importants.

Il se fit ensuite sauter le caisson, car vu qu'il n'y avait plus de séances d'exploration gracieuse et mutuelle avec sa fille, il n'avait vraiment plus envie de supporter Charette devenue sénile et horriblement laide, se surnommant elle-même Patapouf et tentant de ridicules réformes politiques, par exemple créer un Parti Libéral du Keuhbèque, car en vision on lui avait clairement dît que c'était prêt, le Libéral. En tout cas, elle fût assassinée tout de suite après le suicide du roi par une clique de druides fanatiques armés bien sûr de seringues et de serpes, et les péripéties des multiples guerres qui suivirent seraient trop longues à raconter pour notre histoire. Toujours est-ils que jamais le Libéral pourtant prêt ne se manifesta vraiment et que finalement après 100 ans de guerre les partisans de la psychiamédecine reprirent le pouvoir grâce aux armes biologiques sur le village d'éleveurs de vaches moderne de Mariouval qui constituait désormais le Royaume du Keuhbèque en entier et ses 500 modernes âmes se préparèrent, ayant réussi à élever les duchesses dans l'ignorance de leur sort malgré l'abondance de propagande à ce sujet, ce qui était un tour de force.

La soeur de la Fée écartelée qui avait sauvé la vie de la Belle Princesse, en la condamnant à dormir cent ans, était dans le Royaume de Mataquin, à douze mille lieues de là,  ; mais elle fut avertie en un instant par un petit Nain, qui avait des bottes de sept lieues (c'était des bottes avec lesquelles on faisait sept lieues d'une seule enjambée). Elle n'en avait tellement rien à cirer que cela valait la peine de mentionner que le Nain l'avait avertie pour rire des efforts ridicules et surprenants de ce dernier, qui rencontra une Naine dans ce Royaume lointain et y resta, engendra une nation de Nains hargneux qui le mirent à feu et à sang, et il disparût dans des torrents de sang transportant des morceaux de chair arrachée et n'eût jamais rien à voir avec le Keuhbèque, dont il auraît dû contrôler l'immigration naine. Tout cela se fit en un moment ; les Nains n'étaient pas longs à leur besogne. Que cela serve de leçon à nos gouvernants.

Modern Day Cinderella (Part2) (Dedicated to all the modern-day Aliens)

7 jours passèrent...

Le mariage eût lieu sous le regard ahuri de tous les gens présents à la fête qui étaient accessoirement venus concernant une histoire de pari sur la réalité du mariage, mais quand l'homme moderne voulut éclaircir l'affaire, on lui fît la démonstration qu'il était un homme apprécié dans le quartier en le faisant embrasser sa nouvelle femme et en prenant des dizaines, voire des centaines de photos de son bonheur, ainsi que du sourire charmant de sa fille, passive et heureuse pour son père, heureuse de ne jamais avoir douté de lui. Il y eût tant de rires et de manifestations débonnaires de joie que l'homme moderne fût pris de pitié pour ces gens décidément pas très intelligents, qui n'avaient sûrement pas de Diplômes, mais comme c'était un homme bon, il rit lui aussi de bon coeur et partagea avec joie le festin simple de sandwichs Martels aux oeufs. Il fut légèrement attristé et il senti une pointe de colère lorsqu'il réalisa qu'à son propre mariage on avait omis ceux au jambon qu'il avait demandé, mais le psychiatre avait prévu le coup et une gélule corrigea la pathologie avant même qu'elle se manifeste, et son bonheur resta intact.
Sitôt dit, sitôt fait, la marâtre se matérialisa avec ses deux effroyables adolescentes en plein milieu de l'appartement de l'homme moderne. Immédiatement, elle blâma ce dernier de ne pas posséder une pièce supplémentaire pour loger sa propre fille, étant entendu en petits caractères au bas du contrat de mariage rédigé avec soin par l'avocat du coin que ses filles bénéficieraient chacune d'une chambre, car elles étaient sur le point de s'entretuer.
Elle ne pouvait de surcroît supporter le fait que la fille de l'homme moderne, qui répondait indifféremment au nom de Julie, Marie, Cendrillon, et maintenant Petite Salope, acceptât avec le sourire de dormir dorénavant dans le locker, étant même enthousiaste à l'idée de pouvoir modifier constamment la configuration d'un tel fouillis, ce qui lui assurait à vie une occupation répétitive et sans but défini, ce qui était tout ce qu'elle demandait entre les repas de gélules accompagnées quelquefois de nourriture solide pour éviter l'anémie.
La marâtre chargea Julie, au motif de lui former le caractère et de l'employer à sa juste valeur, de l'ensemble des tâches ménagères de la maison et même de l'entretien corporel de la maisonnée. Marie s'occupait de cette tâche avec un plaisir détaché, un sourire vaguement irritant, curant ongles et nettoyant indifféremment vaisselle et organes sexuels, et retournant sitôt sa tâche accomplie à la constante réorganisation du locker. Le psychiatre n'avait rien à dire, la marâtre lui ayant clairement fait comprendre qu'aucune pathologie ne la frappait elle ni ses filles, de façon très convaincante. En effet, si elle avait été atteinte de quelque désordre psychologique que ce soit, ce ou ces derniers se seraient évidemment transmis au psychiatre lui-même après les morsures. Ce qui ne se produit pas.
Cependant, Cendrillon, même avec les vieux vêtements des deux filles de la marâtre qui avaient été acquis au coût de quelques dollars à l'Armée du Salut du coin en 1989, ne pouvait s'empêcher de rayonner le calme, la bonne humeur et un bonheur incassable. Elle était plus sexuellement attrayante aux jeunes mâles du secteur que les deux filles de la marâtre, car elle dégageait l'impression que nulle perversion ne briserait son sourire. De surcroît ses rares paroles étaient si dénuées de sens que l'on sentait qu'elle ne pourrait jamais accuser personne, par exemple son jeune voisin, de l'avoir sauvagement violée.
Il arriva que le Régent de l'Arrondissement Hochelaga, très haut personnage du Royaume du Keuhbeque, donna un bal destiné à contenter le peuple, qui fît la première page du Journal Du Keuhbeuh..quoi?. Cela n'avait rien à voir avec l'annonce en page 121 d'une nouvelle taxe de 20% que les bons citoyens devaient dorénavant payer pour obtenir le droit sacré de payer leurs impôts de 40% sur le revenu. Absolument tout le monde était invité, même les deux filles de la marâtre, ce qui n'était pas peu dire.
Les deux monstres étaient en plein délire suite à cette invitation, et tenaient un discours complètement incohérent, ayant momentanément perdu l'esprit, ce qui officiellement ne leur arrivait bien sûr jamais.
" Moi, dit l'aînée, je mettrai mon habit de velours rouge et ma garniture d'Angleterre.
- Moi, dit la cadette, je n'aurai que ma jupe ordinaire ; mais, en récompense, je mettrai mon manteau à fleurs d'or et ma barrière de diamants, qui n'est pas des plus indifférentes."
Petite Salope, en les coiffant distraitement, ne perdait pas son sourire niais. Les deux filles se moquaient d'elle en lui faisant remarquer que comme elle vivait dans le locker et que le locker ne disposait pas d'une adresse propre, elle était la seule personne de l'Arrondissement et même du Keuhbeuque entier à ne pas être invitée à l'un de ces bals spontanés qui avaient tous lieu le soir de l'application de la nouvelle taxe, bien que cela n'eût aucun lien de cause à effet.
Une autre que Julie leur eût arraché les cheveux à pleines poignées et crevé cruellement les yeux, mais celle-ci se rendait à peine compte qu'on lui adressait la parole et les coiffa mécaniquement bien. Les deux immondes femelles étaient si excitées, dans leur anticipation de relations sexuelles diverses avec de jeunes étudiants universitaires en état d'ébriété avancée, qu'elles en oublièrent de manger durant plus de deux jours. Leur état mental, ainsi que celui de Petite Salope durant les deux jours délirants qui suivirent, fût secrètement consigné par le psychiatre qui était caché dans le garde-manger et devint par la suite un chapitre de son manuel de psychiatrie, intitulé: ''Psychose Paranoïde: étude de cas'', ce qui lui valût, notons-le en passant, un autre Diplôme d'Honneur.
Le jour de la fête arriva donc, et les deux jeunes folles complètement hallucinées partirent en métro. Marie, qui avait dans l'excitation ambiante omis de prendre toutes ses gélules, vit tout à coup arriver dans le locker une grosse femme souriante aux cheveux blancs avec une plaque de biscuits au chocolats tout chauds et fondants, et immédiatement elle reconnût sa marraine, hallucinée de longue date. Sa soudaine apparition dans la réalité ne causa aucune surprise à Cendrillon qui se mit à dévorer goulûment des biscuits au chocolat, riant et pleurant sans aucune raison apparente.
Sa marraine, qui la vit tout en pleurs, lui demanda ce qu'elle avait.
"Je voudrais bien ... je voudrais bien... Elle pleurait si fort qu'elle ne put achever.
Sa marraine, qui était fée, lui dit, parlant étrangement par la propre bouche de Cendrillon :
- Tu voudrais bien aller au party, n'est-ce pas?
-Oui, car j'ai bien envie de voir tous les beaux papillons, répondit Petite Salope, sans que rien ne permît de saisir à quoi elle faisait allusion.
-Eh bien, en route pour la Forêt Enchantée!, se répondit Julie à elle-même. Le psychiatre qui passait par le locker remarqua avec intérêt ce soudain dédoublement de la personnalité tout en ressentant un léger dégoût de voir cette jeune enfant aux yeux révulsés en train de manger des pneus de bicyclette. Il se promit de réévaluer la médication de la jeune fille, une fois ses vacances finies, dans quelques semaines. Il baîlla.
Julie se rendit dans son ancienne chambre et s'écria, très joyeusement:
- Va dans le jardin, et apporte-moi une citrouille."
L'homme moderne, entendant cela, lui donna une citrouille qui traînait dans la cuisine et retourna écouter la télévision, se demandant où diable se trouvait le jardin.
La marraine la creusa et, n'ayant laissé que l'écorce, la frappa de sa baguette, et la citrouille fut aussitôt changée en un beau carrosse tout doré. Ensuite elle frappa sur les murs compulsivement jusqu'à ce que quelques-unes des souris qui s'y trouvaient, emmenées lors du déménagement par la marâtre, jaillissent. Petite Salope, au fur et à mesure qu'elles sortaient, les frappait durement à la tête avec le marteau de la fille aînée de la marâtre. Les têtes éclataient et se répandaient partout, et, à chaque écoeurant bruit d'oeuf brisé, un immense cheval sans peau surgissait et se plaçait docilement devant le carrosse. Une fois six souris ainsi transformées en attelage, Marie rit doucement et déposa le marteau sanglant.
Elle décida maintenant -''Rien ne peut l'arrêter, nota le psychiatre – de se créer un cocher pour conduire son beau carosse de princesse.

"Je vais voir, dit Cendrillon, s'il n'y a pas quelque rat dans la cuisine, nous en ferons un cocher.
- Tu as raison, dit sa marraine, va voir. "
Marie courut à la cuisine où il y avait trois gros rats comme d'habitude. La fée en prit un d'entre les trois, à cause de sa maîtresse barbe (nul ne savait ce qu'une maîtresse barbe est exactement) et l'écrasa entre ses mains jusqu'à ce que ses entrailles salissent le plancher de la cuisine. Un grand rat énorme aux yeux manquants jaillit alors dans une pluie d'étoiles et se placa sur le carosse de Cendrillon.
Tant qu'à y être, Julie massacra les six lézards de la soeur cadette avec un enthousiasme (''tendances meurtrières'', nota le psychiatre qui avait repris son poste dans le garde-manger) démesuré. Sa frénésie semblait augmenter rapidement, au fur et à mesure que sa dernière dose de Ritalin s'éloignait dans un espace-temps parallèle.
À chaque fois qu'un des lézard mourait, la tête arrachée par les dents de plus en plus sauvages de Petite Salope, il se transformait à ses yeux en beau laquais nu hermaphrodite qui se plaçait partout autour du carrosse et Marie éructait, bavait et grommelait d'une joie tout à fait frénétique.
La fée dit alors à Cendrillon :
" Eh bien! voilà, de quoi aller au bal : n'es-tu pas bien aise ?
- Oui, mais je dois m'habiller en femme moderne!'' décida Cendrillon, enfin atteinte par cette modernité si prisée par son père et signe indubitable du royaume du Keuhbeque. Son père, entendant, ce cri, ne pût s'empêcher de pleurer de joie, mais fût incapable de quitter la télévision des yeux.
Sa marraine ne fit que la toucher avec sa baguette, et en même temps ses habits furent changés en kit de danseuse, tout chamarrés de pierreries ; elle lui donna ensuite un string de dentelle, mais paradoxalement fait de verre, le plus moderne du monde.
Quand elle fut ainsi parée, elle monta en carrosse, chevauchant sa citrouille. Sa personnalité ''marraine'' se mît à déblatérer sur un couvre-feu, une heure de rentrée mais les hennissements des squelettes de chevaux couvraient sa voix et tout à coup la marraine se tût, car Petite Salope fatiguée de son ton aigu et par trop empli d'émerveillement avait provoqué sa mort par strangulation, coupant ce faisant l'accès de l'oxygène à son propre cerveau, et elle s'élança tout heureuse et à moitié nue vers le party. Nul ne saurait expliquer comment elle le trouva.
Le fils du Régent d'Arrondissement, un petit nerd morveux âgé de 16 ans et possédant les hormones correspondantes, fût averti par ses amis de l'arrivée d'une jeune fille qui semblait particulièrement sur le party. Il courut la recevoir, une érection tendant ses pantalons. Il lui donna la main et botta négligemment la citrouille barbouillée de rouge qu'elle chevauchait comme une princesse un carrosse. Un grand silence se fît alors, suivi du bruissement de la foule stupéfaite de l'apparition subite de Julie portant seulement un sous-vêtement de type parachute beaucoup trop grand pour elle.
Le Régent même, tout vieux qu'il était, ne laissait pas de la regarder, et de dire tout bas à la Régente qu'il y avait longtemps qu'il n'avait vu une si belle proie pour petits nerds morveux en manque de sexe.
Le fils du Régent la mit à la place la plus cachée des regards, et ensuite tenta maladroitement de la tripoter. Elle resta totalement immobile et souriait avec tant de conviction qu'il éjacula directement dans ses pantalons devant une telle aubaine.
Marie sembla tout à coup vaguement revenir sur Terre et reconnût les deux filles de la marâtre. Elle se précipita vers elles et se mît à tenter de les laver à l'aide de verres d'eau qu'elle avait saisi au passage et de ce qu'elle croyait être du savon, mais qui en réalité était le sperme du fils du Régent qui traînait sur sa main, parce qu'il l'avait avidement fourrée dans son pantalon sans que Petite Salope ne se rende compte de rien.
Tout à coup une étrange fée démente qui passait par là donna un coup de baguette magique et des petits coeurs se mirent à pleuvoir sur la scène et tout le monde fût frappé d'un étrange sort qui faisait en sorte qu'ils ne reconnaissaient plus Marie mais croyaient voir Britney Spears qui distribuait des capsules d'ecstasy à la ronde.

Cendrillon entendit sonner onze heures trois quarts ; elle fit aussitôt une grande révérence à la compagnie, et s'en alla le plus vite qu'elle put, car elle avait tout à coup envie de tuer son père.
Dès qu'elle fut arrivée, elle fût heureusement distraite de son projet initial par sa marraine bleue à la voix caverneuse ressucitée, qui lui dit qu'elle pourrait retourner au party le lendemain, mais qu'elle devrait être plus intelligente que ça lorsque le fils du Régent lui démontrerait un intérêt naturel et keuhbeh...quoi? de la plus haute classe comme il l'avait fait ce soir là.
Comme elle était occupée à raconter à sa marraine tout ce qui s'était passé au bal, malgré le fait que celle-ci avait subitement disparu, les deux soeurs heurtèrent à la porte ; Julie leur alla ouvrir.
"Si tu étais venue au party, lui dit une de ses soeurs, tu ne t'y serais pas ennuyée il est venu le plus bel icône moderne, la plus belle femme qu'on puisse jamais concevoir ; elle nous donné de l'ecstasy, des oranges,des citrons. Britney Spears elle-même! Elle est définitivement mieux que Paris Hilton bien que toutes les deux méritent le maximum d'intérêt. Par chance que notre monde moderner et civilisé nous permet de le leur accorder! "
Petite Salope ne se sentait pas de joie de savoir que le fils du Régent en était fort en peine, croyant vraiment avoir mis la main de Britney Spears sur son petit membre ratatiné, puis avoir perdu sa trace. Elle n'avait aucune raison spécifique de ressentir de la joie pour cette raison, mais qui s'étonnerait de quoi que ce soit à ce point de notre histoire? Cela était, tout simplement.

Le lendemain tout le monde était au bal. Julie cette fois avait mis une tuque orange en plus de son sous-vêtement parachute et avait un attelage de chatons aux pattes arrachées, ayant dû s'aventurer dans les ruelles pour constituer son nouvel attelage, mais ces péripéties seraient trop longues à raconter dans le cadre de notre histoire. Contentons-nous de noter qu'elle avait de nouveau ''créé'' un attelage complet avec six laquais hermaphrodites et qu'elle riait constamment.
Le fils du Régent fût constamment collé sur elle, et ne cessa à aucun moment de lui faire maintes propositions salaces, passant des relations anales à des propositions de déterminer si la gorge de Petite Salope pouvait acceuillir l'entièreté du pénis dudit Fils.
La jeune demoiselle ne s'ennuyait point et oublia ce que sa marraine lui avait recommandé; de sorte qu'elle ne céda ni bouche ni anus au Fils du Régent, restant béate à s'entendre ainsi conter fleurette. Tout à coup elle eût un éclair de lucidité et réalisa l'intensité de la situation, la dégradation de son état mental et l'endroit où elle se trouvait, ainsi que la tenue qu'elle portait (''L'effet des antipsychotiques s'estompe, nota le psychiatre camouflé dans un lustre, braguette détachée au cas où spectacle il y aurait eu, mais toujours fiévreusement occupé à noter l'évolution de l'état de Marie). Elle tenta de fuir, son sourire pour la première fois effacé.
Le prince la suivit, mais il ne put l'attraper. Elle laissa tomber le string de verre, que le prince ramassa bien soigneusement, et qui n'était finalement qu'un énorme sous-vêtement parachute.
On demanda aux cols bleus qui rêvassaient près de l'Hôtel de Ville si ils avaient vu passer Britney Spears, ce à quoi ils répondirent qu'ils n'avaient vu qu'une junkie dépravée nue, ce dont le fils du Régent n'avait rien à foutre.
Le Régent fît publier le lendemain en première page une photo du sous-vêtement parachute, pronmettant une récompense à quiconque pouvait lui amener vive quoi que pas nécessairement consciente la personne à qui appartenait ce truc. On avait bien conscience que peu de personnes auraient osé mettre de tels atours, alors on espérait que la vieille Loi de Pruneau du Keuhbèque, qui voulait que la dénonciation soit non seulement obligatoire mais bien récompensée, suivant l'exemple de Saint Pruneau qu'on présentait en loop aux enfants le soir ''stoolant'' allègrement sa soeur Cannelle, ferait en sorte que Britney Spears serait rapidement retrouvée et livrée pieds et poings liés aux fantasmes débridés du fils du Régent.
L'une des deux soeurs reconnût aussitôt les sous-vêtements favoris de leur mère la marâtre, car dans leur enfance elles avaient souvent mis la main à l'intérieur sur ordre de leur mère, pour ce qu'elle appelait ses ''séances de relaxation''. Laborieusement, elle compris que Petite Salope était en fait Britney Spears. Elle fût déstabilisée. Mais le psychiatre laissa habilement tomber à partir d'un trou dans le plafond une capsule de Prozac extra-forte qui tomba dans sa bouche hurlante, la calmant immédiatement et lui remettant les idées en place.
Ses soeurs se mirent à rire et à se moquer de Julie en l'attachant pour la livrer au Régent..
Il fit asseoir Cendrillon, et approchant son pénis de son petit cul, il vit qu'il y entrait sans peine, et qu'elle y était juste comme de cire.
Là-dessus arriva la marraine, qui ayant donné un coup de baguette, répandit partout une joie spectrale de voir que Cendrillon lui obéissait enfin, et la transforma en sosie parfait de Britney.
Alors ses deux soeurs la reconnurent pour la Britney qu'elles avaient vue au bal. Elles se jetèrent à ses pieds pour lui demander pardon de tous les mauvais traitements qu'elles lui avaient fait souffrir.
Petite Salope, soudainement très déprimée, se mit à pleurer sous les faibles coups de boutoir du fils du Régent qui ne cachait pas sa joie.

MORALITE
Essayez de régler vos problèmes existentiels sans avoir recours à la psychiatrie.
AUTRE MORALITE
Vérifiez qui vous épousez. Au pire, reconsidérez l'agence d'escorte du coin.

samedi 15 mars 2008

Modern Day Cinderella (Part1)

Il était une fois, dans le lointain royaume nordique et moderne du Keuhbeque un homme moderne malchanceux qui, après avoir cru qu'il pouvait avoir beaucoup mieux que les premières femmes avec lesquels il vécut l'amour contractuel moderne, tenta de se contenter de matériel de seconde qualité. Malheureusement ce matériel se figura qu'il méritait mieux qu'un homme qui avait des manies dérangeantes telles qu'une propreté extrême et un horrible rire chevalin. En dernier recours, notre malheureux perdant au grand jeu de l'amour se ramassa la pire mégère du quartier Hochelaga, faiblement esquissée dans la populaire émission du royaume Kubeuhh...quoi?, 'Les Jambons'.

Elle était déjà à trente-sept ans une vieille folle d'une humeur massacrante qui avait été, modernement, se faire féconder In Vitro à deux reprises et avait engendré deux repoussants spécimens de sexe féminin. La philosophie du laissez-faire en vigueur dans ce rutilant royaume avait fait qu'elle les avait élevés selon ses principes sordides et ils n'avaient pour ainsi dire vu qu'elle jusqu'à leur entrée à l'école. Selon des écritures saintes du Keuhbèque, celles de Saint Fitzhug Dodson, qui pose un regard bienveillant et tout à fait génial sur l'Éducation de tous les petits Keuhbè,,,quoi?s, 'tout se joue avant six ans'... Les deux filles de la jeune vieille folles étaient donc des adolescentes dont le caractère acariâtre transcendait celui de toutes les mémés russes blasées du régime communiste, de toutes les vieilles à trente chats du monde lançant des appels au diable à la vue d'un guichet automatique, et j'en passe... Saint Dodson envoie un petit signal à l'aide de son auréole pour nous indiquer que sa théorie ce trouve vérifiée par ces phénomènes de foire. Mais bon les gens circulaient et semblaient relativement bien se porter malgré l'horreur à venir qui couvait dans la ruelle derrière la rue Aylwin....

L'homme moderne, prenant acte de la situation dès la première rencontre avec la marâtre dans une romantique taverne, calcula le coût d'une prostituée par mois et l'impact sur ses RÉER et sur son plan de retraite, car c'était un homme d'une vision sans failles et il avait fermement l'intention, une fois vieux et usé, d'aller faire le tour des Bahamas en bateau à voile. Il réalisa qu'au tarif actuel de l'agence d'escorte du coin, si il désirait avoir à la fois le voyage en bateau et des relations sexuelles relativement régulières, le mariage était la seule solution. Fort de cet amour exemplaire, la date des noces fût fixée au mardi suivant à l'hôtel de ville de l'arrondissement, dans l'hilarité générale, et l'homme moderne paya la tournée.
Il prit la peine de bien vérifier au réveil de sa belle qu'elle se souvenait des arrangements. Devant la confirmation, il se dépêcha de rentrer chez lui en se félicitant de son bon coup, qu'il alla annoncer sans tambours ni trompettes à sa propre fille, qui ignorait tout de ce projet et souriait en conséquence.

Il avait eu cet enfant avec une de ses premières fréquentations, qui était complètement atterrée de ne pas avoir réalisé qu'elle était enceinte avant qu'il soit trop tard pour pratiquer un avortement. Il faut dire à leur décharge qu'ils étaient aux études supérieures à l'époques, et consommaient par conséquent des quantités d'alcool et de drogues à faire rougir des générations entières d'Alcooliques Anonymes et d'émules de 'Peur et Dégoût à Las Vegas', passant le reste du temps à tenter tant bien que mal d'obtenir des notes valables, par exemple en courtisant les professeurs, afin d'obtenir une attestation (le Diplôme, c'est l'équivalent Keuhbè..quoi? du Saint-Graal) qui leur permettrait de remplir un rôle social important préparé par toutes ces fêtes et ces machinations pour réussir à maximiser une note en n'apprenant que le strict minimum. Ils pratiquaient aussi une politique de partage des gènes en multipliant les relations sexuelles sans lendemain, ce qui les rendait tous beaucoup plus heureux, et les multiples alertes aux condoms brisés endurcissaient leur caractère en les habituant au stress, et les couples brisés les rendaient familiers avec les notions de loyauté et d'adultère mieux qu'aurait pu le faire n'importe quel livre. De toute évidence le tissu social et la confiance des gens dans les autres et en eux-mêmes en sortaient grandement renforcés. Le monde Keuhbè...quoi? était vraiment conçu pour créer le bonheur. C'était un monde moderne! Après tout on était en 2008 et on voit bien que tout ça est très avancé.
Mais bon tout de même ça faisait beaucoup de chose à penser pour des étudiants universitaires hangovers, et parfois ils oubliaient une étape, telle que réaliser qu'ils avaient couché ensemble malgré un état de coma éthylique. C'était ce qui c'était produit dans le cas de notre couple dynamique de jeunes adultes, avec une blonde et mignonne conséquence.

Malgré ces événements qui auraient dû lui servir de leçon, la jeune femme continua à être étourdie et mourût malencontreusement d'un mal de tête en avalant toute la pharmacie au lieu d'une simple tylenol. Elle était très énervée car elle avait du mal à se faire à l'idée de passer sa vie avec un homme qui riait si mal que notre homme moderne aux projets tout à fait logiques par ailleurs et prévoyais le quitter pour un mystérieux blond croisé là ou les gens mystérieux se retrouvent invariablement: dans un bar ou ils étaient tous les deux habitués. Sa grossesse fît que ce fût sa meilleure amie qui découvrit le mystère du blond, car celui-ci la trouvait tout à coup beaucoup moins mystérieuse.
C'est dans un moment d'étourderie qu'elle commit sa bévue. La lettre d'adieu qu'elle laissa à sa fille fût mise sur le compte d'une mauvaise dose d'antidépresseurs, et l'idée de suicide ne fût que fortement suggérée, ce qui nous force à dire qu'officiellement il s'agit de 23 erreurs d'environs 100 gélules consécutives qui entraîna la mort de la jeune femme. Quelle étourdie! Elle aurait dû mieux gérer ses multiples prescriptions qui assuraient à la délicate chimie de son cerveau un équilibre aussi précaire que Kébeuhh...quoi?. Elle aurait été ainsi assez fonctionnelle pour trouver la bouteille d'aspirine, ce qui est d'ailleurs une capacité que la population s'attends à retrouver chez les Diplômés qui feront tout ça pour elle après leurs études. En plus sa meilleure amie laissa le blond qui définitivement aimait trop la bande dessinée et ne faisait pas assez de patin.
Le psychiatre du coin eût un instant peur d'avoir perdu une partie importante de son gagne-pain mais la femme morte fût plus que remplacée par son conjoint de fait souffrant de solitude, de stress et de questions existentielles et présentant par là toutes les pathologies nécessaires à de nombreuses prescriptions de médicaments indispensables au maintien de son intégrité mentale et spirituelle, ainsi qu'à des années de travail à un ami opportun du psychiatre, qui était psychologue. Ils firent donc véritablement la paire et s'affairèrent jour et nuit à assurer le bonheur moderne de l'homme qui avait une âme qui décidément ne comprenait pas qu'elle devait se la fermer.

La fille de l'homme moderne grandit ainsi dans un environnement doux, souriant et prompt à l'écoute. Chaque fois qu'on pleurait cela finissait dans le rire et chaque matin les All-Brans côtoyaient une bonne humeur générale que rien ne pouvait ébranler, sauf bien sûr l'étourderie familiale qui mélangeait parfois les gélules, voire les oubliait. Mais cela était très rare car le psychiatre veillait au grain, Dieu merci, et décela toutes les pathologies précoces chez la jeune fille, par exemple une tristesse occasionnelle et de dangereuses sautes d'humeur ainsi qu'une tendance aux accents schizophréniques à converser avec les chatons dès l'âge de 3 ans. Les prescriptions salvatrices suivirent et on prévint toutes les pathologies avant même qu'elles indiquent qu'elles allaient apparaître, ce qui valût maintes poignées de mains, conférences et félicitations, et même un Diplôme d'Honneur au vaillant psychiatre.
L'appartement de la rue Davidson dans la glorieuse capitale du Keuhbeuque, Mariouval, ou habitaient l'homme moderne et sa fille douce et calme devint bientôt un lieu obligé de visite de représentants de l'industrie pharmaceutique qui venaient directement lorsque le psychiatre était en vacance durant quelques mois.
La fille de l'homme moderne était donc si douce et gentille, compréhensive et d'une bonne humeur délirante que l'annonce de son père qu'ils allaient désormais habiter avec les trois jeunes vieillissimes marâtres acariâtres de la Rue Aylwin, bien qu'elle lui tira quelques larmes -rapidement effacées devant son dévouement au bonheur de son père qui serait automatique car il avait une femme, n'importe laquelle, pour partager sa vie -n'effaca pas son joli sourire. Alors qu'elle pleurait ainsi en souriant, son père se sentit empli d'une fierté devant son enfant si bien élevé et lui accorda le plaisir coupable d'une dose de Ritalin supplémentaire. ''Ce sera notre petit secret'', lui dit-il en souriant tel Aphex Twin, et ils furent si heureux pendant un instant que la réalité fût ébranlée et un peu plus l'Univers arrêtait d'exister. Mais heureusement il s'endormit bientôt, et elle retourna compulsivement faire le ménage de sa chambre, changeant comme chaque semaine le mobilier de place...

7 jours passèrent...

mardi 11 mars 2008

Conte Pour Tous Les Enfants

hell:li bientot au paradis says:
Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Le jour ou il remixait Mescalinum United, Aphex Twin venait d'avoir la confirmations après mains kesskya-rian-enweillejelsaisdile-non-oui-non-ok qu'il avait épousé une femme qui ne pratiquait pas l'art ancien de la fellation.

hell:li bientot au paradis says:

Ta probablement raison mais reste que je souffre dincomfort total et absolut

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

La résultante fût qu'il souffrait d'un VERITABLE disconfort absolu devant cette situation apocalyptique

hell:li bientot au paradis says:

Lol

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

ET il vivait une frustration telle que le remix devint un ostie de gros beat sale qui pompe et il souriait comme lui seul a le secret et ensuite il mangea sa femme (au souper)

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

fin

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Bon je vais me coucher son beat me donne des idées trop étranges ça me dérange!

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Crisse j'avais jamais entendu un truc qui bûche autant sans aucune délicatesse venant de lui

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

c hot en tabarnak

hell:li bientot au paradis says:

Non moi jaime, c comme des contes pour ancien enfants droguer

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Genre (je reprend), ''Il était une fois, PAPA! Oui oui ton papa sauf que là c'était un tueur sanguinaire sur un rush de speed qui voulait baiser la princesse déjà au lit avec un Mario Bros ben paniqué parano sur les mushs a poil a tenter de parler a sa queue

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

il voulait ensuite lui déboiter les yeux avec son gros couteau ton papa car il collectionnait les yeux des jeunes mineures mortes préalablement violées

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

qu'il assassinait régulièrement

hell:li bientot au paradis says:

Toutes des princesses?

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

il était toléré dans le royaume de Grand Papa Bi parce qu'il apprenait deux choses aux enfants: 1) La police elle peut pas t'aider si un maniaque t'attrape

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

et 2) Si tu te promène tout seul comme les enfants du Granpabiland aimaient le faire en conversant avec fleurs et oiseaux, un maniaque peut t'attraper!

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Ton papa était donc le maniaque de service. Le soir après sa journée de travail il aimait aller voir les pendaisons de jeunes garçons qui avaient fait l'école buissonière...

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

En passant as-tu encore mal à la tête? J'ai le temps d'aller te porter à l'école encore si tu te sens la force mon petit Alexandre! Ah c'est dommage, ben c'est pas grave Papa va venir s'occuper de toi tantôt maman a un rendez-vous important avec le monsieur qui testait son matelas!

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

pfffff

hell:li bientot au paradis says:

Lol

hell:li bientot au paradis says:

Ok ok jte laisse partir mais jai besoin dune fin a mon histoire

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

ok check! Réaliste en plus...

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Papa est la Alexandre! Il se demande si tu es fou car tu es caché dans le garde-robe mais papa a pas vraiment envie d'être la ah ben un nouveau string mais sors donc du garde-robe ptit tabarnak ah jva me faire un hit ferme ta gueule en attendant la après je vais inexplicablement te raconter la deuxième moitié d'un conte dont tu connaîtra pas le début pis on va s'amuser à lancer les chatons

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

comme il est TRÈS IMPORTANT que tu fasses pour me prouver que tu es un homme car tous les hommes qui se respectent lancent les chatons sur les murs aussitôt qu'ils les voient et les tuent du premier coup.

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

T'AS TU COMPRIS ÇA ATTIRE LE RESPECT

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Bon, sacrement faut qu'on foute le camp la police va arriver ici en glissant sur les fils électriques je les ai vus de la fenêtre de la chambre de bains

hell:li bientot au paradis says:

Jpense que jvais un jour tattirer dans mon chateau mettre du aphex twin et te demander de me conter des histoire live

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

L'escouade SWAT et même des tueurs sont après moi car j'avais 1 dose sur moi et je l'ai consommée ton papa est une personne importante mais il doit y avoir des micros partout ici la salope se tape un policier ah me faire ça après tous les beaux moments d'ENTRAIDE DÉSINTÉRESSÉE quand elle me pardonnait de lui fracturer la machoîre a répétition et d'avoir un peu mala droitement je l'avoue essayé

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

d'accélérer ton développement sexuel car les vrais hommes se font tôt et son initiés par un frère plus âgÉ et responsable comme moi

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

ils font ça en Graisse au moment ou on se parle

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

En tout cas, n'est-ce-pas l'heure d'un petit conte que je te racontait paisiblement? Tu vois comme je suis tranquille? Si ils débarquent par la fenêtre je leur dirait que je suis indigné et si ça ne marche pas

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

jette toi devant moi

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Le devoir de tout Homme d

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

est de se sacrifier aveuglément pour faire vivre inutilement son vieux père

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

t mieux de t'en rappeller dans 5 minutes!

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Pis la sors du garde-robe en souriant sibo

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

je tire dans la porte a 3

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

1

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

2

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Bon......tu vois que c'est pas compliqué

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Souris maintenant! C ça! T ben blanc coudonc a te fait tu sortir la chienne, psi

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

pis hey tention au sourire épaiiiisss

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

CRACL

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

CROYk

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

bon ta face a craqué asteure ptit crisse de moron chu pu capable BANG BAGB BANDFG BAUDNJ AHDSGDUISIOPDH (Censure 21 Ans et Plus)

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

FIB

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

FIN

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

......Maman, ça veut tu dire ce conte-là que si papa me parle il faut que je cours

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

???

hell:li bientot au paradis says:

Merci

hell:li bientot au paradis says:

Lol

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Oui mon petit oiseau papa a eu quelques problèmes avec une autre femme dernièrement et si tu le vois il faut que tu le tues en premier OK Mon chou?

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

FIB

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

FI

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

FIN

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

asaasdhgh

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Hey je vais le garder et le poster sur mon blog il a trop bien freestylé celui-la

hell:li bientot au paradis says:

La vrai fin la?

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Mais jamais aussi confus que passepartout quand même, mais crime je vais te mettre les 2 tounes dans ton email pour ton retour, l'ambiance est trop bien!

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Ben attends la tant qu'a y être

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Postlude

hell:li bientot au paradis says:

Parfait, jpeux faire vivre lexperience a mon jumeau? Jle relirai en ecoutant la mus sur la md

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Alexandre fut reconnu coupable de crime contre l'Humanité à l'âge de 6 ans en assassinant son propre père d'une façon dont il est maintenant interdit de parler car elle était si Satanique ue des cultes de jeunes blanc-becs en joggings de 8 ans se mirent partout dans le monde a faire couler les marée rouges du Sang de l'Apocalypse de leurs parents,chiens, enfants, amis et surtout travailleurs

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

sociaux

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Personne ne s'alarmant de la disparition de tous les travailleurs sociaux, l'Humanité n'était pas prête lorsque tous ces enfants parricides de 8 ans brûlèrent les héritages familiaux pris des mains mortes de notaires Alexandrisés (frissons d'horreur)

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

pour aller à Disneyworld, se retrouvèrent a Hollywiood ou croyaient-ils, Bambi habitait

hell:li bientot au paradis says:

Lol!!!

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

leur présence simultanée et énervate fut la goutte d'eau pour la planète qui déclencha enfin cette fameuse rupture de la faille de san Andreas et le signe d'Hollywood se noya, enterré de grappes d'environ 600 millions d'enfants bâtards et le monde sombra dans l'horrible guerre chimique et génétique qui fait de moi un homme impuissant à 8 pénis

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:

Alors quand on attrapa alexandre, on l'a scalpé

Crisse moi aussi je voudrais aller au Paradis says:
FIN


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