mercredi 28 mai 2008

Four Tet: Je suis calmé

Bon okay, je recommence. Je suis désolé c'est juste que ça traînait depuis un temps sur mon disque dur, Four Tet, depuis le 21 décembre 2007 selon mon ordinateur, et le nom me trottait dans la tête depuis César avec une grosse connotation ''Ninja Tune'' collé dessus. Le truc, c'est que le gars est vraiment un artiste majeur: non seulement ses trois albums explorent plusieurs palettes musicales à la fois, mais de surcroît en même temps que des zones non-défrichées où les Justice et Teenage Bad Girl de ce monde se vautrent maintenant comme des porcs dans un océan de boue, c'est-à-dire les glitchs, les fucks digitals, les beats qui tombent de partout et on ne compte plus les jams de guitares à l'envers qui font le tour du 5.1 et font passer des tracks de 9 minute comme des petits bonbons.
Ça sonne comment ce fucking groupe me direz-vous? On va commencer par le début: le dude est seul. C'est un projet solo d'un des deux membres d'un groupe rock-prog-psyché-2CB alouette appelé Fridge. Jamais entendu ça si vous connaissez ça ben good ça a l'air que c'est major.
Donc Four Tet c'est un gars qui joue de la guit, du piano, du violon pizzicato etc, qui avait perçu le potentiel de l'équipement digital et désirait s'éclater. la fameuse track, ''Fume'', c'est l'avant-dernière du premier album. Ça glitche ça grinde les beats sont lourds ça bounce de tous les bords ya diu violon en arrière à droite, du sax dans les 6 speakers, à peu près 3 tracks rythmiques, des synthés atmosphériques...à énumérer ça (on rajoute du scratch...) on se dirait quel crisse de track pas rapport toute dichotomique.
Et voilà le génie du dude: il te marie ça...ça track est smooth ET frénétique, violente ET douce, rythme ET asynchrone, les lignes mélodiques suivent des schémas rythmiques propres....c'est hallucinant.
Certaines tracks appellent des comparaisons à Aphex (Big Smile in the face notamment)...d,autres à Bassnectar sur certains aspects, mais aussi beaucoup d'emprunt à la structure prog (Godspeed you black Emperor)...quiconque écoute la track ''Slow Jam'' témoignera que Justice et Sebastian étaient ici prédits...et ce gars remixe aussi abondamment...
Vraiment, ça vaut le détour. Parfois c'est trop pour un auditeur moyen: just skip, les albums sont équilibrés.
(psst...il vient à Mutek à Montréal. ;0p)

3 commentaires:

Arthur a dit...

Merci pour le conseil, je vais me l'approprier des que je peux.

Anonyme a dit...

Tet, c'est pas la fête.

Comme je t'ai dit, j'ai l'impression qu'il me donne des coups de massue sur la tête pour ensuite me bercer dans mon sang.

Bon alors... je réessaie. Prise II.

Merde.
Les premières secondes sont tellement désagréables! C'est le train de la mort qui vient nous chercher.
1min: il se fait zigouiller la trompette dans le tordeur, pis y garroche des trum-trum-trum de batterie pour enterrer le bruit de métal tordu. Une petite fille en est témoin, étrangement, elle semble pas paniquée, doit être gelée sur le 2cb.

2min10: gab est complètement marteau.

2min25: bordel, j'crois que je vais crever.

2min30: ah ben slice, l'orage est passé.

3min10: une pluie de corde, c'est mignon.
4min: on est plus dans la même track pantoute. On pourrait quasiment passer ça dans un cours de yoga.
5min: un speaker pèté?
6min: j'me croirais dans le boomerang de la Ronde avec tous ces sons à reculons.
6min50: vla la trompette qui se repointe le pavillon. Elle va m'achever, c'est sûr.
7min52: je ne connais rien du noize.
8min29: gravol, quelqu'un, helppppp!
8min40: la bille d'aphex vient de tomber sul plancher.
8min43: joli scratch mais qui manque d'originalité. Ç'aurait été cool qu'y mette un disque sur sa table tournante ;)

9min40: fin de signal sur l'électrogramme.

Ça sent le brûlé. Oups, son cd!

Naima.

n.b. gab, t'es mon ami en esti pour que je réécoute ça.

Bonus Beats a dit...

haaaa je me suis retapé la track avec ton commentaire et c'est vrai qu'il faut watcher ses speakers vers 5 min disons que les basslines sont phat. Pour sonner hype ;0p

Et tout le monde devrait être mon ami: imagine ta vie si t'avais manqué ça