vendredi 22 août 2008

La Belle Étoile Dormante (Fin)

''Je suis l'Apocalypse''
Dylan pris la main de la Princesse et l'entraîna vers l'extérieur, où se trouvait ses outils et donc son marteau avec lequel il allait lui apprendre quoi dire.
Tout en s'exécutant habilement sans laisser une seule marque visible en anorak, le nouveau psychiamédoPrince s'aperçut qu'il aimait bien lui foutre des coups extrêmement puissants et décida pour le plus grand bien du monde, frais défini en ''real-time'', d'apporter une empreinte américaine dans son Québec perso, changea l'hymne national pour n'importe quelle track de 50 Cent et les chanteurs d'hymne nationaux furent négligemment brûlés et remplacés par un lecteur MP3 sur random. Emporté par G-Unit, Brian décida de se la jouer Mobster et, le dimanche, il affectait d'être un pimp sur la rue principale qui pimpait sa bitch très bien élevée d'ailleurs, qui jamais ne disait rien et se laissait tripoter, complètement immobile, victime d'effets secondaires dûe à la cryogénisation expérimentale à l'azote liquide ou whatever. Who cares.

Elle était sauvée, merde, la grande mission nationale Keuhbèquoise était remplie! Brian décréta fête nationale le jour où la Belle avait prononcé le mot Apocalypse. Tout semblait aller pour le mieux au Keuhbèque, qui avait dû abattre toutes ses vaches car son nouveau Roi n'aimait pas la couleur et avait ainsi pu découvrir la valeur nutritive du gazon (et ainsi se passer de la vache devenue intermédiaire inutile, s'était dit Brian, qui avait aussi banni le lait sous prétexte que c'est blanc et que le blanc c'est la couleur de la saleté et du Mal. Et voilà le travail!)

Au premier Anniversaire de l'Apocalypse, les réjouissances battaient leur plein avec une session de ''In Da Club'' sur repeat pendant 12 heures. C'est ce moment que choisirent les Nains de Mataquin pour fondre sur Mariouval et lorsque Brian voulut vaguement s'interposer on tenta de répondre à toutes ses questions à l'aide de plusieurs pieux et autres objets de la vie courante devenus dangereux car importés de Russie, où même les plumes d'oreilles deviennent meurtrières aux mains de forces policières hors de contrôle.

Mais peu importe ces détails barbants.

Brian, conscient qu'un capitaine doit couler avec son navire, fit face courageusement en jetant la Princesse aux Nains assoiffés de cerveaux qui le pourchassaient, écume rouge aux lèvres pour les retarder et fit un Alberto Fujimori de lui en se rappelant opportunément sa nationalité U.S.A. Qui est bien sûr prépondérante sur le droit divin de sa Monarchie qui vivait sa Révolution française en version naine. L'amour de la démocratie lui tira des larmes et il décida d'évoluer et de faire mieux que Louis 16 en acceptant la réalité au lieu de vouloir régner. Il épargna même à son peuple discours et séparation larmoyante dans sa mansuétude. Le peuple, en attente d'un chef pour leur dire de respirer, fût promptement moissoné par deux enfants nains non armés qui bouffèrent tous les cerveaux avec appétits et devinrent par conséquent planificateurs de retraites et experts en REER et experts en destinations vacances soleil avec leur devise: ''si tu n'es pas biend dans ta peau parcours 12 000 kilomètres à prix réduit vers de l'herbe verte!''
Les autres Nains N'eurent pas de cerveaux et n'eurent pas à subir directement cet effet énervant, n,ayant qu'à supporter l'incessant babillage insensé des deux bébés qui ne parlèrent plus que de préparer le futur ou d'oublier le passé en allant se baigner dans un endroit mystique appelé Fort Laudergraal.
Brian eut le temps d,atteindre les USA avant que les Nains aient compris que tout ça était du vent.
Fort de son expérience, et se présenta derechef comme Président, ayant déjà en Mataquin son ennemi en sa bouche sa guerre froide en sa tête le Bien et le Mal, personne ne sera étonné d'apprendre qu'on lui confia les destinées du Monde sans même une élection car rapidement il avait supprimé la Démocratie pendant que les gens regardaient tous en l'ait voir si l'Apocalypse y serait pas.
Depuis le temps qu'on l'attend, celle-là....

HEIL!



Moralité
Attendre quelque temps pour avoir un époux,
Riche, bien fait, galant et doux,
La chose est assez naturelle,
Mais l'attendre cent ans, et toujours en dormant,
On ne trouve plus de femelle,

2 commentaires:

Arthur a dit...

Pas mal comme fin mais je doit t'avouer que le dernier aurait fait une très belle fin. Juste terminer ça avec: je suis l'Apocalypse aurait donné plus de force au récit. Je ne crois pas qu'il y aurait eu de tort à laisser le reste du développement à l,imagination des lecteurs. Enfin, c'est mon point de vue. Au plaisir de te relire.

Faust a dit...

une chance qu'il y a la morale à la fin parceque là, j'étais mêler en tabarnak !

Des nains esti !!