mardi 18 septembre 2007

Grève étudiante (Part2)

Je poursuis je poursuis, je vais même le rimer cette fois-ci sur un flow lent avec les tonalités qui reviennent de temps en temps comme une balle avec laquelle je joue habilement et qui exerce un talent que j'aime exposer, de temps en temps, alors c'est l'heure de doucement dévier vers le coeur du sujet de l'heure, cette grève de rêveurs qui refusent trêve au nom d'un rêve démocratique qui a l'heur de me hérisser comme un porc-épic (yeahhhh)

Bon, voilà, ces cons-là croient qu'en se promenant dans la rue de temps en temps, grisés d'avoir bloqué le courant et sentant vraiment que leurs demandes sans queue ni tête, intimident la bande de players sans queue ni arêtes qui dirigent l'embarcation dans les tourbillons de la gestion de 7 millions d'individus-moutons sans convictions.

Ces pauvres rameurs qui refusent tout apport autre que le leur n'on jamais quitté le port, dans leur gueule il y a un mors, ils sont intégrés dans l'édifice, pour crier des insanités, occuper des locaux sans déranger trop le fonctionnement des mécanismes centraux, pratiquant tellement l'autocentrisme qu'ils n'ont aucune idée d'à quel point leurs revendications bidons ajoutent du béton aux murs construits entre la nation et le son d'une révolution qui, ils ont raison, devrait commencer à tourner si on veut continuer à respirer, mais dont ils ne saisissent ni forme ni portée

Ces câlisse hurlent à la gratuité et imposent leurs idées démodées à des milliers de gens plutôt en santé, équilibrés autant que faire se peux, et renforcent le camp de ceux qui acceptent la machine, quand ils constatent que ceux qui veulent lui foutre leur poing sur la yeule sont ces loutres sans oreilles qui couinent sans pareille. Ainsi, en laissant ces manifestations bloquer le trafic les patrons, pas cons, utilisent ces ratons pour renforcer leur position...

Brandissez pancartes, hurlez slogans, bande de chenapans ignorants, imaginez votre société idéalisée tant que vous voulez, jamais une révolution n'a commencé en étant aussi bien encerclée, encadrée, supporté et étouffée par le pouvoir, croyez-vous que Lénine a négocié avec le tsar une date officielle pour prendre la rue, arrangé les paramètres de transformation du monde? Une BOMBE voilà ce que c'est une révolution, çà pète votre imagination factice,mignons pacifistes, creusez votre tombe mais laissez-moi mon accès au monde

Boooonnnnee nuit

Aucun commentaire: