jeudi 27 septembre 2007

Rangoon: FUCK!

Mais je rêve ou quoi? La schizophrénie s'empare de la Birmanie et la folie répressive de son dictateur (également président d'un comité pour la paix mondiale, si je ne m'abuse), ou plutôt de ses dictateurs (car là-bas ils démentent la vieille logique selon laquelle un dictateur dicte seul et là-bas ils dictent ensemble, bref...). On revient au VietNam de Ngo Dinh Diem en 1963, avec de paisibles défilés de bonzes réclamant la baisse des prix du carburant et une infime place consultative dans la vision de la junte militaire au pouvoir (les dictateurs ne se sont jamais entendus sur un nom qui ''frappe'', comme par exemple les 11 Tigres, ou encore les 8 Épées Circulaires À Double Tranchant -8ECDT, emailez moi pour d'autres suggestions...).

On revient aussi au Vietnam de 1963 avec une répression aussi brutale que paranoiaque, qui fait que maintenant on a affaire à un pays entier qui hurle ''démocratie'' et à la ''Révolution Safran'', qui finira dans le bassin de ces révolutions de couleur à la mode: c'est-à-dire dans un alignement atlantiste, en tant qu'éléments dominés du système, avec bien sûr une démocratie apparente.

Et je ne défend pas le régime, qui de toute évidence va clamser dans la plus grande déchéance. Çà bloque jusqu'à l'Internet pour que le monde ne voie pas ce qu'il fait à sa propre population, ridicule survivance archaique du XXe siècle. Crève, sale merdique régime birman sans même un nom.

Aucun commentaire: